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Cet article a pour but de livrer quelques notions de base sur la physique et la fission nucléaire ainsi que ses dangers par l’intermédiaire du cas de WIPP, cimetière nucléaire du Nouveau-Mexique aux États-Unis, qui a connu une fuite d’éléments radioactifs mi-février dernier. 


Puis l’attention sera portée sur le cimetière nucléaire français de Bure, en Lorraine dans la Meuse (55) pour comparer la situation française de la situation américaine.

Conférence datée du 29 Mars 2014 animée par « Écologie et Nations », collectif citoyen et scientifique fondé par Dersou et Zorglub en 2014.


Ci-dessous, Interview d’Erick Mary (FFI) et de Zorglub (Écologie et Nations) réalisée par le 4eme singe en marge de la conférence « Le paradigme inconnu : du nucléaire au transhumanisme ». Interview dans laquelle Erick Mary et Zorglub nous expliquent comment et pourquoi cette conférence a été organisée. L’occasion pour le co-fondateur d’Écologie et Nations de revenir sur l’actualité du nucléaire et de livrer aux internautes une documentation très complète sur le sujet. Il y apporte également des nouveaux éléments sur l’actualité foisonnante autour du site de WIPP


Incident nucléaire sur le site WIPP – Nouveau-Mexique – Etats-Unis

Arnie Gundersen est un expert des techniques nucléaires de renommée internationale. Il a fondé l’association « Fairewinds » destinée à informer les citoyens sur l’extrême dangerosité que peut représenter l’énergie nucléaire, ainsi que présenter les alternatives possibles à mettre en place.

Dans cette vidéo, Arnie Gundersen nous explique ce qui s’est produit, le 14 février dernier, sur le site WIPP (Waste Isolation Pilote Plan : Usine pilote d’isolation des déchets) au Nouveau-Mexique. Suite à l’effondrement de la voute de ce cimetière nucléaire creusé à environ 800 mètres de profondeur, une fuite à été détectée dans un conteneur destiné à piéger des matières hautement radioactives comme le plutonium.

Suite à cela, le site a été entièrement évacué, les travaux d’enfouissement interrompus et détournés dans une autre carrière d’enfouissement au Texas.


L’IRSN (Institut de Recherche sur la Sureté Nucléaire) a publié un rapport au constat alarmant, et pourtant non repris par l’ensemble des médias et de la classe politique française….

Le ministère de l’énergie américain, le DOE (Department Of Energy) a annoncé dans un communiqué officiel, vouloir envoyer, la semaine prochain, une équipe au fond de la mine pour reprendre le contrôle complet du site. De notre côté nous notons les éléments suivantes :
  • La formation géologique (saline) dans laquelle a été creusé ce site a comme particularité d’être soumise au fluage, une caractéristique de certaines matières d’apparence solide mais qui se comportent aussi comme des liquides. Une cavité creusée dans du sel aura comme particularité de voir son volume « redistribué », autrement dit les parois se tasse avec le temps.
  • La cohésion mécanique du sel étant très faible, autant enfouir des déchets dans du yaourt !
  • Le plutonium 239, présent sur le site, provient des anciennes ogives des armes nucléaires US démantelées suite aux accords SALT et START bilatéraux USA/Russie. Plusieurs centaines de tonnes de Plutonium 239 sont déjà enfouis. La dose mortelle par inhalation est de 5 microgrammes. Le plutonium est enfoui avec de l’américium 241, une matière très chaude car perdant la moitié de sa radioactivité en 392 ans ! Certains colis peuvent chauffer à plus de 300 degrés, ce qui risque de vaporiser dans l’ensemble du volume, un aérosol hautement radio-toxique. L’américium 241 présent sur place fait que n’importe quelle surface du site émet des rayons gamma, rayons très pénétrants dont il est impossible de se prémunir, même avec le port d’une combinaison !
  • Aujourd’hui la radioactivité remonte jusqu’à la surface à l’aide des puits d’aération et se trouve piégée dans des filtres à haute performance.
Cette technologie d’enfouissement ne sera viable que lorsque les gaines techniques (Ascenseurs, monte-charges, conduites) seront soustraites à la formation saline. Tant qu’elles en seront à ce stade, une énorme fontaine de radioactivité crachera indéfiniment des matières mortelles à la surface… Enfin, et non des moindres, les alentours de ce cimetière nucléaire sont bourrés de puits de gaz de schiste, dont certains suspectent que la fracturation hydraulique puisse compromettre l’étanchéité du sous-sol, créant autant de cheminées à poison nucléaire que de puits….

Lisandro Dias, avec la participation de Zorglub.





 
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