J’ai remarqué par le passé que les criminels ont tendance à
se vanter de leur criminalité lorsqu’ils pensent que personne ne peut
rien y faire. Franchement, dans leur narcissisme, beaucoup d’entre eux
ne peuvent s’empêcher de se délecter du moment et de faire savoir à tous
combien ils sont « supérieurs » au reste d’entre nous. Nous
avons assisté à de nombreux moments de ce genre de la part des élitistes
au sein des institutions globalistes ces deux dernières années, au plus
fort de la pandémie.
Il y avait des gens comme les universitaires globalistes du MIT qui proclamaient que nous ne reviendrions « jamais à la normale »
et que nous allions devoir accepter la perte de beaucoup de nos
libertés pour le reste de notre vie afin de combattre la propagation de
la Covid-19. Il y a eu des gens comme Klaus Schwab qui ont déclaré le
début du « Grand Reset« et le lancement de ce que la mafia de Davos appelle la « 4e révolution industrielle ».
Il y a eu aussi de NOMBREUX leaders politiques comme Joe Biden qui se
pavanent sur la scène médiatique en accusant leurs adversaires
idéologiques (conservateurs pour la plupart) d’être des « ennemis de la démocratie« .
Si leur vision de la « démocratie » est la tyrannie médicale et l’expansion forcée du marxisme culturel, ou si leur idée de la démocratie est la coopération
du gouvernement avec le monopole des entreprises et l’effacement des
principes fondateurs de notre pays, alors oui, je suppose que je suis
effectivement un ennemi de la « démocratie ».
Les globalistes se prélassaient vraiment dans l’éclat de leur
victoire présumée. Ils pensaient qu’ils nous tenaient, nous les paysans,
par la peau du cou et que leur agenda était pratiquement assuré. Mais
comme je le dis depuis l’année dernière, les élites financières ont
peut-être célébré leur victoire un peu trop tôt.
Le programme Covid a complètement échoué si l’objectif était de
mettre en œuvre des obligations et des restrictions de longue date en
Amérique du Nord et en Europe. Si vous voulez savoir à quoi aurait
ressemblé le succès des globalistes, il suffit d’examiner la Chine avec
ses cycles de confinement sans fin et ses passeports vaccinaux
numériques. Les élites voulaient ce résultat pour l’Occident et ils ne
l’ont pas obtenu. Elles ont failli, mais des millions d’Américains, de
Canadiens et d’Européens ont tenu bon et le coût pour nous forcer à nous
conformer aurait été trop élevé.
Même
Joe Biden a ouvertement admis que la pandémie était terminée. Ils ont
abandonné les obligations parce qu’ils savaient que s’il fallait en
venir à la guerre, ils perdraient.
Si l’objectif de l’usine à peur de la pandémie était simplement de
faire injecter à la population des vaccins à ARNm, là aussi ils ont
échoué. Avec de nombreux États américains non vaccinés à 40 % (selon les
chiffres officiels) et de nombreuses régions du monde avec de grandes
populations non vaccinées, il existe un groupe de contrôle massif pour
les vaccins Covid. Si des problèmes de santé liés au vaccin ARNm se
développent constamment (comme la myocardite), le public saura ce qui
les a causés grâce à ce groupe témoin. Les globalistes avaient besoin
d’une vaccination proche de 100 % et ils ne l’ont pas eue et de loin.
Il n’y a pas d’échappatoire pour eux, Ils ont largement surestimé
l’apathie du public face à l’autoritarisme. La rébellion est trop
importante et ils finiront par devoir répondre de leurs offenses.
Un exemple concret : Les dernières élections en Italie se sont
soldées par une victoire écrasante de la coalition conservatrice et le
nouveau premier ministre (et première femme premier ministre), Georgia
Meloni, a prononcé cette semaine un discours de victoire enthousiaste
qui dénonce directement l’invasion des nations occidentales par
l’extrême gauche, le globalisme et la collusion empoisonnée avec les
grandes entreprises pour faire taire les dissidents. Elle a appelé à un
retour à la liberté, et quelle a été la réponse des médias traditionnels
? Ils l’ont traitée de « fasciste« .
L’élection italienne n’est qu’une petite partie d’une tendance en
cours, un réveil du peuple aux menaces imminentes présentées par les
globalistes, et les globalistes ne peuvent pas l’arrêter.
La peur qu’ils éprouvent est palpable. L’antiglobalisme est en train
de se généraliser, et les gens vont commencer à chercher des réponses.
Pourquoi nos conditions économiques se sont-elles autant dégradées ?
Pourquoi sommes-nous confrontés à une crise stagflationniste ? Pourquoi
les prix de tout continuent-ils à grimper ? Pourquoi avons-nous presque
perdu toutes nos libertés civiles au nom de la lutte contre un virus
dont le taux de létalité médian officiel est de 0,23 % ? Pourquoi des
contrôles inutiles des politiques carbones sont-ils institués en pleine
crise de la chaîne d’approvisionnement ? Pourquoi les politiciens et les
banques ne font-ils qu’empirer les choses ?
L’opinion publique réclame de plus en plus de comptes, et ce sont les
têtes des globalistes qui finiront sur le billot. Tous les chemins de
la destruction mènent à eux et aux politiques qu’ils ont imposées à la
population.
Bien sûr, lorsque les criminels ont l’impression d’être acculés, ils
déclenchent parfois des incendies et prennent des otages dans un ultime
effort pour rester en vie et passer entre les mailles du filet. Je crois
que nous nous rapprochons de cette étape de ce terrible drame. Il est
important d’accepter les conditions du champ de bataille telles qu’elles
sont et de ne pas sous-estimer l’ennemi. La vérité, c’est que les
globalistes disposent de moyens considérables pour faire des ravages et
qu’ils ont déjà mis en branle certains de ces désastres.
Comme je l’ai averti il y a de nombreuses années (bien avant en 2017 dans mon article « La fin du jeu économique continue« ),
les tensions avec les nations orientales sont utilisées pour diminuer
le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et
pétro-monnaie. Le conflit provoque également des pénuries de ressources
et une faiblesse de la chaîne d’approvisionnement, sans parler d’une
crise énergétique en Europe qui est maintenant irréversible avec le
sabotage des pipelines du Nord.
J’ai également prédit en 2017 que la Réserve fédérale répéterait un
modèle de relèvement des taux d’intérêt dans une grave faiblesse
économique, provoquant une augmentation des turbulences économiques. Ils
ont utilisé une tactique très similaire au début de la Grande
Dépression, que l’ancien président de la réserve fédérale Ben Bernanke a
ouvertement admis comme étant la cause de l’effondrement déflationniste
à long terme.
Extrait de mon article de 2017 :
Le changement de président de la Fed n’a absolument
aucune signification en ce qui concerne la politique. Jerome Powell
poursuivra exactement les mêmes initiatives que Yellen ; les mesures de
stimulation seront supprimées, les taux seront augmentés et le bilan
sera réduit, laissant la bulle de marché massive que la Fed a
initialement créée vulnérable à l’implosion.
Une personne observatrice… aurait pu remarquer que les banques
centrales du monde entier semblent agir de manière coordonnée pour
retirer les mesures de relance des marchés et augmenter les taux
d’intérêt, coupant ainsi les lignes d’approvisionnement en argent facile
qui ont longtemps été une béquille pour notre économie paralysée.
La Banque des règlements internationaux, la banque centrale des
banques centrales et l’institution qui rédige les initiatives de
politique globale pour toutes les autres banques membres, a appelé à
PLUS de hausses de taux la semaine dernière. En dehors d’une
intervention mineure de la Banque d’Angleterre, les preuves montrent que
les globalistes souhaitent un crash et créent des conditions
d’instabilité. Ils ont installé les dominos à l’avance et ont maintenant
décidé de les faire tomber. Je pense qu’il s’agit d’un dispositif de
sécurité, d’un déclencheur de panique au cas où ils n’obtiendraient pas
le contrôle qu’ils voulaient de la pandémie de Covid.
Ils accuseront la Russie, la Chine, les conservateurs, n’importe quoi
et n’importe qui d’autre qu’eux-mêmes pour tenter de détourner
l’attention du public des actions bancaires internationales qui ont créé
les conditions du crash en premier lieu. Nous ne pouvons pas les
laisser faire. Quoi qu’il arrive ensuite, il est essentiel que les gens
se souviennent qui nous a vraiment fait ça et qui doit être puni.
Au cours des deux prochaines années, les courtiers en pouvoir de
l’establishment vont tenter d’utiliser un écran de chaos afin de semer
les graines de la peur dans la population. Ils vont essayer d’exploiter
cette peur pour obtenir une gouvernance encore plus centralisée et
modifier les fondements mêmes de notre société tout en étouffant ce qui
reste de nos libertés. C’est le seul jeu qu’il leur reste, mais au moins
nous savons maintenant avec certitude que nous sommes des millions et
des millions de personnes qui ne se soumettront pas et qui se battront.
Et nous savons que les globalistes ont peur ; s’ils n’avaient pas peur,
ils ne recourraient pas à des mesures aussi radicales.
Brandon Smith
Traduit par Hervé pour le Saker Francophone