
Pendant plus d'une décennie, la photographe britannique Jo Farrell a documenté de telles traditions et pratiques culturelles. Elle a visité Zhang dans son petit village en Chine, rencontrant ainsi d'autres femmes ayant subi le bandage des pieds.
Selon Jo Farrell, les femmes modernes ne sont pas si différentes des femmes aux pieds bandés, puisqu'elles subissent elles aussi des transformations corporelles pour atteindre des idéaux de beauté.

Pendant des siècles, le bandage de pieds était garant d'un statut social élevé. Les jeunes femmes écrasaient les os de leurs pieds afin d'éviter de travailler dans les champs. Pour atteindre la taille idéale de 7,5 centimètres, les Chinoises devaient commencer à se mutiler à un très jeune âge et casser les os de leurs pieds.

Or, les femmes photographiées par Jo Farrell n'étaient pas toujours très fortunées. Plusieurs ont vécu la famine, la révolution culturelle et la migration des familles au cours du siècle dernier.
Par Mallika Rao Source