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Pour dénoncer les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens, un documentaire a été réalisé par Armel Joubert des Ouches journaliste indépendant, ancien correspondant et responsable régional de TF1. Robert Werner qui a été Grand reporter et rédacteur en chef à TF1 lui a apporté son concours.

Ce film analyse la corruption qui règne dans le système éolien et met en évidence, à l’aide de témoignages, les méthodes utilisées par les promoteurs éoliens pour arriver à leurs fins.

Ces pratiques sont dénoncées par Le Service Central de Prévention de la Corruption dans son rapport d’activité 2013. Cette enquête alerte les responsables de l’État sur les graves dérives de l’affairisme éolien en France, les prises illégales d’intérêts de la part d’élus et les pratiques d’enrichissement personnel qui prospèrent sur fonds publics en multipliant les ingérences privées dans le fonctionnement de l’État.

Les rouages d’un scandale financier , qui se compte en milliards d’euros par an , sont dévoilés par ce film en dépit de l’omerta presque totale qui règne sur ce sujet.


Vérités et mensonges sur l’énergie éolienne
Les pro-éoliens donnent un certain nombre d’arguments en faveur de cette énergie, qu’en est-il réellement ?

1 C’est une énergie propre, écologique et gratuite.
Faux – Comme toute forme de production d’énergie électrique, elle exige pour transformer l’énergie du vent en énergie électrique de gros moyens : aérogénérateurs, lignes de transport électrique, etc. c'est-à-dire de l’acier, du béton, des moyens de transport etc. Tout ceci à un coût aussi bien financier qu’en termes d’émissions polluantes. Moins polluante que le thermique classique au gaz et le solaire photovoltaïque, elle n’en est pas moins beaucoup plus que l’hydraulique et le thermique nucléaire (cf. « energie_2012a.pdf).

2 – C’est une énergie très rentable.
Vrai et faux. En effet, en raison des fortes subventions versées par l’état aux sociétés d’exploitation éoliennes et à l’obligation de rachat de cette énergie par EDF à un tarif excessif (82 € par MWh alors que le coût de production de l’électricité nucléaire n’est que de 49 € par MWh), la rentabilité pour ces sociétés (essentiellement allemandes et espagnoles) est excellente (estimée par l’Institut Montaigne entre 20 et 40% par an). 

Pour les communes où elles sont implantées, le bénéfice est très nettement plus faible (surtout avec la suppression de la taxe professionnelle) et ne compense pas les pertes qu’elles devront subir : baisse très importante de la valeur des biens immobiliers (entre 20 et 40 % pour des habitations éloignées et 100% pour des habitations proches !), baisse du tourisme, bruit et nuisances de toutes sortes, sans compter l’aspect visuel et la dégradation de l’environnement visuel ! Quant au démantèlement (coût estimé à 900 M€ par éolienne) qui devra payer en définitif ? 

Le principal perdant reste le contribuable qui devra payer très cher ce développement (actuellement environ 30 millions d’euros par mois, somme qui augmentera au fur et à mesure ! coût total estimé entre 30 et 50 milliards d’euros !, essentiellement au bénéfice de quelques pays étrangers)

3 – Elle va créer des milliers d’emplois
Faux. Elle va en créer très certainement en Allemagne et en Espagne où sont fabriquées ces éoliennes (d’ailleurs de moins en moins, les principaux constructeurs, Vestas, Gamesa… licencient par milliers) mais pas en France. De plus, le transport et l’installation sont menés par des équipes étrangères qui sont seules compétentes. L’entretien et la maintenance (importante) le seront également. On peut penser que localement les entreprises de travaux publics (le programme total envisagé correspondra à 22 millions de tonnes de béton, soit la moitié du mur de l’Atlantique !) auront une faible part du gâteau. Un peu de gardiennage, un peu de technico-commercial… quelques centaines d’emplois tout au plus… une usine de fabrication de pales en Aquitaine… Seul RTE avec la mise en place de milliers de km de nouvelles lignes à haute tension aura du travail (dans la mesure où ces sociétés n’obtiendront pas au mépris de la loi l’autorisation du ministère de les installer elles-mêmes comme cela a été fait en Haute Normandie à Paluel !).

En réalité l’éolien ne crée que très peu d’emplois et à un coût excessif (en France pas plus de 3.000 et chaque emploi créé a été estimé à 12 millions d’euros). De plus, comme cela a été constaté dans de nombreux pays (cf. « news »), l’éolien supprime des emplois (combien d’emplois seront sacrifiés dans le tourisme qui est l’une de nos principales activités ?).

4 – L’éolien va permettre de se passer de l’énergie nucléaire.
Faux. Les opposants à l’énergie nucléaire (qui fournit actuellement 75% de notre électricité) espèrent que l’éolien (et les énergies renouvelables en général) va pouvoir supplanter le nucléaire…

Ils se trompent lourdement ! Il faut avoir conscience qu’aucune énergie renouvelable ne pourra faire face aux besoins actuels et futurs (doublement d’ici 2050 si ce n’est plus !). En France nous produisons environ 500 TWh par an (soit 500 milliards de kWh). 

L’hydraulique, principale forme d’énergie renouvelable en France et dans le monde nous en fournit 10% environ. Le programme éolien de 22.000 MW ne pourra produire que moins de 10% !

Un réacteur nucléaire de 2ème génération (EPR) a une puissance de 1.600 MW, un taux de charge de 90% et une durée de vie de 80 ans minimum pour un coût d’investissement de 5 milliards d’euros. Une éolienne actuelle a une puissance de 2,5 MW, un taux de charge de 20% et une durée de vie de 15 à 20 ans pour un investissement de 2 à 3 millions d’euros.

Il est facile de voir qu’il faudrait 3.000 éoliennes pour remplacer un seul réacteur nucléaire de type EPR et pour remplacer l’ensemble du parc actuel (58.000 MW) c’est 100.000 éoliennes qu’il faudrait théoriquement ! En réalité, compte tenu du caractère aléatoire de la production c’est au moins le double qui serait nécessaire (et encore ! la puissance garantie donc disponible en tout instant ne représente que 7% de la puissance théorique !).

Quant au coût de l’investissement, à puissance égale, une éolienne c’est dix fois plus qu’une centrale nucléaire (compte tenu des durées de vie respectives).

Donc le vaste et pharaonique programme éolien ne réduira quasiment pas le programme nucléaire (peut être un réacteur de moins tout au plus) mais par contre il va entraîner une augmentation de la part du thermique classique comme cela se fait en Espagne ou en Allemagne. En prévision, EDF investi actuellement dans le renouvellement de 4.000 MW de centrales thermiques classiques en les remplaçant par des centrales au gaz à cycle combiné et par des centrales au charbon « propre » (à lit fluidisé circulant et à cycle supercritique).

Et terminons sur une affirmation souvent entendue : 
« Ce n’est pas pire que ces lignes à haute tension ! »
Celui qui dit cela n’a jamais vu d’éoliennes de nouvelle génération !
  • Les pylônes d’une ligne à haute tension ne dépassent pas 30 m de haut, contre 150 à 160 m pour un aérogénérateur (en attendant des éoliennes de 200 m et plus !)
  • Une ligne à haute tension est immobile, ne fait pas de bruit, n’émet pas d’infrasons, ne flashe pas… en fait n’apporte que très peu de nuisances comparées à celles que provoquent les éoliennes !
Et en plus le développement du programme éolien, loin de réduire le nombre de ligne va au contraire les multiplier ! Le coût de ces nouvelles lignes est estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros !




 
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