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Le Maroc, qui s’est doté d’un cap clair sur la voie du développement global, fait figure de modèle en tant que pays émergent tourné vers l’avenir, ont estimé, mardi à Paris, les participants à une rencontre-débat organisée au Sénat français.

Lors de cette rencontre, organisée par le groupe parlementaire d’amitié France-Maroc et l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG), les participants ont souligné que les chantiers de réforme et de développement mis en œuvre ces 15 dernières années sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI ont assuré au Maroc une place parmi les nations émergentes et conforté sa place de hub économique pour l’Afrique.

Les sénateurs, experts et personnalités ayant pris part à cette rencontre, organisée autour du nouveau livre de l’économiste Henri-Louis Vedie "Maroc, émergence et développement global : Une volonté plus forte que les crises", ont aussi mis l’accent sur la résilience du modèle économique marocain qui a fait ses preuves malgré le contexte économique international difficile de ces dernières années.

A cet égard, Henri-Louis Vedie, spécialiste reconnu du Maroc, a noté que l’économie marocaine est devenue non seulement une économie émergente, mais aussi une économie résiliente, capable de rebondir après les épisodes de ralentissement qui peuvent apparaître dans le sillage des conjonctures internationales défavorables.

Pour M. Vedie, cette résilience économique est le fruit "de la politique des grands travaux suivie par le Maroc et qui s’est traduite par de nombreux projets structurants, de la politique monétaire stable et de la multiplication des plans sectoriels qui permettent à toutes les régions du Royaume de bénéficier d’une politique d’investissement tous azimuts".

Par ailleurs, il a noté que la notion de développement adoptée par le Maroc ne se limite pas à l’accroissement du PIB, mais s’inscrit dans une volonté de développement global, accordant une place de choix au développement humain et répondant aux besoins d’un développement durable.

De son côté, l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, a indiqué que le processus de développement du Maroc se caractérise notamment par son approche globale, incluant les dimensions économique, sociale, culturelle, religieuse, humaine et de développement durable.

Le modèle de développement marocain, jouissant d’un cap stable, s’inscrit dans le temps long, dans le sens où il s’agit, bien plus que de réaliser une croissance rapide, d’ouvrir la voie vers le Maroc de demain, à travers des stratégies visant la participation la plus large de l’ensemble de franges de la société, a-t-il souligné.

Le Maroc parie sur l’avenir en mettant en œuvre une politique volontariste de développement global, a affirmé M. Benmoussa, rappelant que le Royaume s’est toujours démarqué par ses choix ambitieux, osant infléchir des tendances qui immobilisent d’autres pays de la région.

Le directeur de l’OEG, Charles Saint-Prot a, quant à lui, noté que le Maroc tient le cap d’un projet global ayant pour objectif un plus grand développement politique, social et économique et une modernisation profonde.

Ce cap représente un atout indéniable et une exception au sud de la Méditerranée, a-t-il dit, ajoutant qu’"il y a plus de chance de remporter des victoires et d’être au rendez-vous avec l’histoire lorsqu’il y a une volonté précise et un projet clair partagé par toutes les forces vives de la nation".

M. Saint-Prot a aussi mis l’accent sur la place du Maroc "en tant que puissance diplomatique incontournable, en raison de son rôle central pour la stabilité du sud de la Méditerranée et de son ambitieuse politique africaine".

Paris, 18 nov. 2014 (MAP) 



 
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