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A l’occasion du 39e anniversaire de la Marche verte (lancée le 6 novembre 1975) par le Roi Hassan II, je vous propose un exposé géopolitique magistral de Bernard Lugan, spécialement enregistré pour cet anniversaire de la réunification du Maroc.

Comme le montre cet exposé, les droits historiques et géopolitiques du Maroc sur le Sahara occidental sont incontestables. Pourtant, le conflit ne cesse de pourrir, à cause du soutien algérien apporté au Polisario, un mouvement qui ne représente qu’une frange ultra-minoritaire des Sahraouis. Ce pourrissement contribue à l’aggravation des risques criminels et terroristes dans le Sahara, risques sur lesquels j’ai tenté d’attirer l’attention dès 2001.

En tant qu’expert et professeur de relations internationales, j’ai plaidé à plusieurs reprises, ces dernières années, en faveur du Maroc à la tribune de la 4e commission (décolonisation) des Nations-Unies, à New York. Je suis fier de cet engagement pour un royaume ami de la France. J’en suis fier d’abord parce qu’il est conforme à la vérité historique, ensuite parce qu’il s’agit d’une cause plus générale : la cause des peuples et des souverainetés nationales à laquelle je tiens beaucoup. Le Maroc a consenti à d’immenses sacrifices pour obtenir cette réunification et retrouver son lien multiséculaire avec l’Afrique subsaharienne. Son droit historique est amplifié par les résultats spectaculaires qu’il a obtenus en matière de développement économique et social, ainsi qu’en matière de reconnaissance des spécificités culturelles sahraouies.

C’est à l’occasion de cet anniversaire que j’ai choisi de mettre également en éditorial le discours que j’avais tenu en 2005 à la tribune des Nations unies, à New York.




Universitaire africaniste, Bernard Lugan aborde les questions africaines sur la longue durée en partant du réel, à savoir la Terre et les Hommes. Pour lui, il convient de parler des Afriques et non de l’Afrique, et des Africains, donc des peuples et des ethnies, et non de l’Africain, terme aussi vague que réducteur. Après plus de trente années d’expériences de terrain et d’enseignement universitaire en Afrique, il fut notamment professeur durant dix ans à l’université nationale du Rwanda, il mène actuellement des activités multiples : édition d’une revue africaniste diffusée par internet (www.bernard-lugan.com), direction d’un séminaire au CID (Ecole de Guerre), conseil auprès de sociétés impliquées en Afrique. Il est également expert pour l’ONU auprès du TPIR (Tribunal International pour le Rwanda) qui siège à Arusha, en Tanzanie.


 
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