De Madrid à New York, de Barcelone à Chicago, de Londres à Gérone… tous unis contre Blackstone ! Aux quatre coins de la planète, des centaines de citoyens se mobilisent contre le plus grand fonds d’investissement au monde.
Les victimes s’organisent contre les expulsions, la PAH, pour protester contre le rachat au rabais de milliers de logements dans ce pays par ce fonds vautour.
Blackstone est en passe d’acquérir 90 % des actifs immobiliers de CatalunyaCaixa, banque sauvée par les fonds publics après la crise de 2008. Cette vente, qui s’est définitivement scellée le 1er avril, a permis à cet ogre financier de prendre possession, avec la bénédiction du gouvernement Rajoy, et à vil prix, d’un portefeuille de 90 000 emprunts hypothécaires.
90 000 dettes contractées par des familles fragilisées par le chômage de masse et l’austérité généralisée. « Parmi elles, 35 000 sont déjà en situation d’impayés, et près de 40 000 sont en difficulté », rapporte Carlos Macias, porte-parole de la PAH, qui craint une avalanche d’expulsions.
« Buy it, fix it, sell it », résume en anglais la devise de la firme, qui possède déjà 85 milliards de dollars d’actifs immobiliers à travers le monde. « Acheter, réhabiliter, et vendre », donc. Et qu’importe si ces « biens immobiliers » sont encore habités. Ce n’est pas un problème, en Espagne, où la loi, particulièrement scélérate, permet de lancer une procédure d’expulsion après trois mois d’irrégularités dans le paiement d’un emprunt.
Une aubaine dans un pays en crise. Une fois les familles mises à la rue, les banquiers et les financiers passent deux fois à la caisse. Ils récupèrent le bien saisi, et peuvent en outre continuer à réclamer le montant de la dette initiale aux emprunteurs. Des vies entières se retrouvent ainsi hypothéquées…
Les victimes s’organisent contre les expulsions, la PAH, pour protester contre le rachat au rabais de milliers de logements dans ce pays par ce fonds vautour.
Blackstone est en passe d’acquérir 90 % des actifs immobiliers de CatalunyaCaixa, banque sauvée par les fonds publics après la crise de 2008. Cette vente, qui s’est définitivement scellée le 1er avril, a permis à cet ogre financier de prendre possession, avec la bénédiction du gouvernement Rajoy, et à vil prix, d’un portefeuille de 90 000 emprunts hypothécaires.
90 000 dettes contractées par des familles fragilisées par le chômage de masse et l’austérité généralisée. « Parmi elles, 35 000 sont déjà en situation d’impayés, et près de 40 000 sont en difficulté », rapporte Carlos Macias, porte-parole de la PAH, qui craint une avalanche d’expulsions.
« Buy it, fix it, sell it », résume en anglais la devise de la firme, qui possède déjà 85 milliards de dollars d’actifs immobiliers à travers le monde. « Acheter, réhabiliter, et vendre », donc. Et qu’importe si ces « biens immobiliers » sont encore habités. Ce n’est pas un problème, en Espagne, où la loi, particulièrement scélérate, permet de lancer une procédure d’expulsion après trois mois d’irrégularités dans le paiement d’un emprunt.
Une aubaine dans un pays en crise. Une fois les familles mises à la rue, les banquiers et les financiers passent deux fois à la caisse. Ils récupèrent le bien saisi, et peuvent en outre continuer à réclamer le montant de la dette initiale aux emprunteurs. Des vies entières se retrouvent ainsi hypothéquées…
Enquête ARTE sur Blackstone, créé par d'anciens banquiers de Lehman Brothers, s'est spécialisé dans le rachat de créances douteuses, aux États-Unis d'abord, puis en Grande-Bretagne, et désormais sur le continent européen. À Barcelone, ce fonds vautour a racheté aux banques locales en faillite les prêts immobiliers de milliers de propriétaires espagnols.