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Les thèses fallacieuses du polisario et de son soutien l’Algérie ont été mises à nu, jeudi, par des eurodéputés et des professeurs universitaires, lors d’un débat qui s’est tenu au Parlement européen à Bruxelles à l’occasion de la présentation de l’ouvrage « Sahara marocain : le dossier d’un conflit artificiel ».

A force d’arguments juridiques et historiques et de faits réels sur le terrain exposés devant un auditoire nombreux et diversifié, les intervenants ont démontré, lors de ce débat organisé par le groupe d’amitié UE-Maroc au Parlement européen, l’effort de développement économique et social tous azimuts déployé dans les provinces du Sud du Maroc depuis 1975 à la faveur d’investissements colossaux au bénéfice des populations locales et réfuté les assertions des séparatistes sur une soi-disant exploitation par le Royaume des richesses de ces provinces.

M. Charles Saint-Prot, Directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG) de Paris et coauteur de l’ouvrage « Sahara marocain : le dossier d’un conflit artificiel », paru récemment, a relevé que le conflit du Sahara, un des plus anciens du monde, reste de première importance dans la géopolitique régionale et même internationale, si l’on considère, d’une part, les obstacles ainsi posés à l’intégration maghrébine, et d’autre part, les conséquences négatives de ce conflit sur la sécurité régionale, les relations maghrébo-européennes et maghrébo-africaines.

Ce conflit a été instrumentalisé et continue à être un fonds de commerce pour quelques Etats, organisations, associations et militants, qui croient encore au temps de la guerre froide, ajoutant que tout cela continue à fonctionner grâce aux subventions d’un régime algérien, qui depuis 1975, en a fait une affaire personnelle.

Quant au Maroc, a-t-il poursuivi, il a pacifié la région et a accompli des efforts gigantesques pour mettre cette région, tragiquement délaissée lors de l’occupation espagnole, au niveau du reste du pays. Il a ajouté que la volonté marocaine a ainsi permis de développer des territoires dotés de routes, d’aéroports, de ports, de villes, de services de santé, d’écoles, d’usines de dessalement d’eau, de réseaux électriques, et de mettre en valeur les ressources halieutiques, les énergies renouvelables et le tourisme.

M. Jean-Yves de Cara, professeur de droit international à l’Université Paris Descartes-Sorbonne Paris Cité et à Sciences Po, s’est attardé, quant à lui, sur la décision du tribunal européen annulant l’accord agricole avec le Maroc , déconstruisant cet arrêt à coup d’arguments juridiques bien fouillés.

M. de Cara a souligné que cet arrêt, qu’il a qualifié de ‘’choquant’’ est ‘’défectueux’’ et ‘’défaillant’’ au plan juridique, émettant l’espoir de voir la Cour de justice européenne censurer, en appel, ce ‘’mauvais raisonnement juridique du tribunal de première instance’’.

‘’C’est un mauvais arrêt pour des raisons techniques et de recevabilité’’, a-t-il expliqué, ajoutant que ‘’le tribunal aurait dû rejeter la requête du polisario parce qu’en regardant les conditions du traité de l’UE et la jurisprudence habituelle du tribunal et de la cour, le recours n’était pas recevable’’. ‘’Le polisario n’a pas la personnalité juridique et ne peut, par conséquent, introduire un recours’’, a-t-il expliqué.

L’orateur a indiqué que la deuxième partie de l’arrêt est ‘’beaucoup plus embarrassante’’ pour le tribunal, qui, tout en rejetant systématiquement tous les arguments du polisario (les moyens), reprend un point soulevé par ce dernier, à savoir la soi-disant spoliation par le Maroc des ressources naturelles du Sahara, qui est en fait un ‘’slogan’’, puis développe cet argument pour rendre une décision.

‘’Le tribunal montre que sur le plan juridique rien ne se tient, et pour des raisons de circonstances, qui sont évidemment politiques, il décide d’accueillir le recours et d’annuler la décision’’, a-t-il ajouté.

Naima Korchi, juriste internationale et ancienne membre du HCR, s’est attardée sur les conditions humaines déplorables dans lesquelles vivent les sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf, en Algérie, ne bénéficiant aucunement des droits internationalement reconnus aux réfugiés.

Source MAP info





 
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