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C'est extra, Paname, Avec le temps ou Jolie môme. Léo Ferré, qui aurait eu 104 ans cette année, reste l'un des plus grands chanteurs français du 20ème siècle.

Le grand poète anarchiste est né le 24 août 1916 à Monaco. Il n'avait ni dieu ni maître. Avec le temps tout s'en va, tout s'en est allé sauf la poésie du plus «anar» des grands chanteurs français du XXe siècle, Léo Ferré. Le chantre de Verlaine, de Baudelaire, de Rimbaud et d'Aragon, aurait eu cent ans aujourd'hui. Il était né, il y a un siècle déjà, le 24 août 1916 sur le Rocher de Monaco.

Poète, musicien, compositeur, chef d'orchestre, ce touche-à-tout de génie, toujours vêtu de noir. Crinière blanche, yeux clignotants, le "ferrailleur du show-biz" n'avait "rien dans les poches, rien dans les mains, tout dans la tronche".

Ferré appelle à la désertion dans une chanson datant de 1961, critique la torture en Algérie dans "Les temps sont difficiles". Il dénonce le régime franquiste qui sévit dans l'Espagne de 1964, tout en s'opposant radicalement à Fidel Castro. Dans ses textes sensuels et subversifs, il annonce aussi la révolution sexuelle à venir. En mai 68, il est acclamé à la Mutualité par des jeunes manifestants qui brandissent des drapeaux rouges et noirs.


Léo Ferré est parti au ciel retrouver ses frères, les poètes maudits, le 14 juillet 1993. 23 ans après sa disparition ses chansons sont devenues immortelles.





 
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