Un bouc, chef de son troupeau,
Malmenait ses brebis en se pavanant tellement il se croyait beau !
La plus jolie d’entre-elles, s’appelait Princesse,
Elle était radieuse et pleine de finesse.
Un jour le bouc lui dit, croyant lui faire peur :
Malmenait ses brebis en se pavanant tellement il se croyait beau !
La plus jolie d’entre-elles, s’appelait Princesse,
Elle était radieuse et pleine de finesse.
Un jour le bouc lui dit, croyant lui faire peur :
Alors ma chère, ne vous a t-on pas encore choisit, pour satisfaire la bouchère,
Princesse répliqua avec malice :
Princesse répliqua avec malice :
Oh moi je donne encore des petits,
Mais vous, vous avez bien grossi, à mon avis, la bouchère doit être votre souci.
Car pour l’Aïd on vous aime costaud,
Je ne veux pas vous effrayer, mais vous semblez à point pour l’échafaud, Le bouc d’abord choqué se reprit puis s’exclama :
Mais vous, vous avez bien grossi, à mon avis, la bouchère doit être votre souci.
Car pour l’Aïd on vous aime costaud,
Je ne veux pas vous effrayer, mais vous semblez à point pour l’échafaud, Le bouc d’abord choqué se reprit puis s’exclama :
Ah ! et moi parti,
Qui sera en mesure de vous faire des petits ?
Qui sera en mesure de vous faire des petits ?
On alla le chercher dans son enclos dès le lendemain,
Il sut alors que Princesse avait deviné son destin,
Il est à apprendre de ce fait,
Que peu importe comment on est fait,
Surtout si on se croit à l’abri d’être beau et fort,
Ce n’est pas forcément au plus faible à qui l'on fera du tort.
Il sut alors que Princesse avait deviné son destin,
Il est à apprendre de ce fait,
Que peu importe comment on est fait,
Surtout si on se croit à l’abri d’être beau et fort,
Ce n’est pas forcément au plus faible à qui l'on fera du tort.