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Lors d'un débat organisé par l'Oxford Union Society, le célèbre physicien avait souligné la nécessité pour l'humanité de persévérer dans la conquête spatiale.

"Je ne pense pas que nous survivrons 1000 ans de plus si nous ne nous échappons pas de notre fragile planète". Prononcée par le très célèbre physicien Stephen Hawking lors d'un débat organisé par l'Oxford Union Society, le 14 novembre dernier, cette sinistre prédiction visait également à souligner l'importance des programmes spatiaux, rapporte The Independent.

"Il faut continuer à aller dans l'espace pour le futur de l'humanité", a plaidé le scientifique, dont les travaux ont notamment mené à une meilleure compréhension des trous noirs. Le but, évident, étant de trouver de nouvelles planètes susceptibles d'accueillir l'Homme.

"L'important, c'est que vous n'abandonniez pas"

Mais le professeur Hawking, âgé de 74 ans, s'est aussi montré optimiste. Évoquant les découvertes scientifiques des 50 dernières années, il a affirmé que nous vivions une époque "magnifique", particulièrement pour "faire des recherches en physique théorique".

"Rappelez-vous de regarder en l'air, vers les étoiles, et non en bas vers vos pieds, a-t-il conseillé à son auditoire. Essayez de comprendre ce que vous voyez, de découvrir ce qui fait que l'univers existe. Soyez curieux. Même si la vie peut paraître compliquée, il y a toujours quelque chose que vous pouvez faire et que vous pouvez réussir. Ce qui compte, c'est que vous n'abandonniez pas."

Lutter contre l'individualisme et l'isolationnisme

Ce n'est pas la première fois que Stephen Hawking profite de son aura internationale pour mettre l'humanité en garde sur les défis qui l'attendent. Dans un texte publié en juillet dernier dans le Guardian, le physicien expliquait que pour espérer survivre aux importants défis à venir -le réchauffement climatique, la production alimentaire, la surpopulation, etc.- il fallait résister à l'individualisme et l'isolationnisme qui nourrissent les mouvements politique comme le Brexit.

"Nous allons devoir nous adapter, repenser, se re-concentrer et modifier nos hypothèses fondamentales sur notre manière de définir la richesse, la possession. Comme les enfants, nous allons devoir apprendre à partager", écrivait-il notamment.

"Si nous échouons, alors les forces qui ont contribué au Brexit: la progression de l'isolationnisme, pas seulement au Royaume-Uni mais partout dans le monde -qui naît du manque de partage, d'une définition biaisé de la richesse et de l'incapacité de la partager plus équitablement, à la fois dans les États mais aussi entre eux- se renforceront. Si cela arrivait, je ne serais pas optimiste pour le futur de notre espèce", s'inquiétait-il.

Avoir un plan B au cas où...
En mars 2014, le physicien cosmologiste déclarait déjà avoir "peur pour notre futur" et pointait du doigt les menaces que sont "la surpopulation et l'épuisement des ressources". Il évoquait alors le besoin "d'un plan B", qui permettrait à "notre espèce de survivre aux 100 prochaines années, sans parler des 1000 prochaines". Plan B qui consistait déjà selon lui à coloniser "d'autres mondes à travers le cosmos". En espérant que l'Homme apprennent de ses erreurs passées d'ici là.

Il saluait également le travail mené à bord de la Station spatiale internationale (ISS) qui permet "d'accumuler le savoir nécessaire aux voyages dans 'l'espace profond'". L'astronaute français Thomas Pesquet, qui s'envole ce jeudi 17 novembre pour l'ISS, ne dirait pas autre chose.

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