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Les secours iraniens s’activaient encore ce lundi en fin d’après-midi pour trouver d’éventuels survivants du tremblement de terre de magnitude de 7,3 qui a frappé dimanche soir l’ouest de l’Iran et plusieurs régions irakiennes, faisant au moins 415 morts et plusieurs milliers de blessés. 

L’essentiel des victimes de la catastrophe était dénombré en Iran, où le bilan - toujours provisoire - s’éleve pour l’instant à 407 morts et près de 7.000 blessés, tous recensés dans la province de Kermanshah, limitrophe de l’Irak. Si le séisme a été fortement ressenti à Bagdad et dans de nombreuses provinces irakiennes, le bilan officiel du drame était de 8 morts et 336 blessés en Irak.

Après avoir placé initialement l’épicentre de ce séisme du côté irakien de la frontière, l’institut géologique national américain (USGS) le plaçait lundi - tout comme son homologue iranien - en Iran, tout près de la frontière, à une cinquantaine de kilomètres au nord de Sar-e Pol-e Zaham, la ville la plus touchée par le sinistre, avec 236 morts.


La télévision iranienne a montré des images tournées de nuit à Sar-e Pol-e Zahab montrant des immeubles de cinq ou six étages aux façades éventrées mais dont les structures et les plafonds ont résisté au séisme. Des photos de l’agence Isna prises au petit matin dans la même ville montrent des véhicules écrasés par des gravats au pieds d’immeubles du même type dont les murs extérieurs sont tombés mais qui restent debout grâce à leurs armatures de béton.

Selon l’Institut de géophysique de l’Université de Téhéran, le séisme a été suivi par plus de 120 secousses, les plus fortes atteignant 4,7 sur l’échelle de Richter. Selon plusieurs médias iraniens, des centaines d’ambulances et des dizaines d’hélicoptères de l’armée ont été mobilisés pour les opérations de secours, qui se poursuivaient à la mi-journée, notamment dans les zones rurales.

Des tentes, des couvertures, des produits alimentaires et de l’eau ont été distribuées aux populations des différentes villes, qui ont passé la nuit dehors, selon les images de la télévision de la télévision. Les écoles devaient rester fermées lundi dans plusieurs provinces iraniennes frontalières de l’Irak, notamment celle de Kermanshah, où trois jours de deuil ont été décrétés.





 
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