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Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur. Faire moins est une stratégie gagnante !

La paresse est peut-être le péché capital le mieux toléré, le moins « grave » en quelque sorte… Sans doute parce qu’elle a toujours eu un aspect polymorphe, elle est à la fois vice et vertu : elle permet à certains la réappropriation de son temps, de sa vie et sinon de s’extraire mais de prendre de la distance face aux diktats sociaux. 



Aujourd’hui, dans un monde où l’injonction au travail et à l’ascension sociale est particulièrement prégnante, elle permet d’opérer le refus d’une vie déjà toute tracée. C’est le cas d’adolescents qui, d’abord au Japon, et dans beaucoup de pays européens désormais, s’extraient de la course sociale et décident de ne rien faire, au sens propre. Alors, la paresse serait-elle l’avenir ? C’est ce que pensent certains chefs d’entreprise, s’appuyant sur des recherches scientifiques récentes… 

C’est le combat que mène la psychologue du travail Gwenaëlle Hamelin, spécialiste du stress au travail et du burn out, que nous suivrons tout au long de ce 2nd épisode : « faire moins est une stratégie gagnante » ! 

Bill Gates, précurseur ici comme dans bien d’autres domaines, le disait : « Je choisis une personne paresseuse pour un travail difficile, car une personne paresseuse va trouver un moyen facile de le faire ». La paresse pourrait-elle devenir une qualité recherchée par les recruteurs ? C’est ce que semblent prôner diverses études parues récemment comme celle de la Florida Gulf Coast University stipulant que les personnes ayant un QI élevé sont plus paresseuses que les autres, ou encore celle menée par le professeur Eisuke Hasegawa qui montre que les éléments considérés comme paresseux sont les seuls à être réactifs aux situations d’urgence… 

Un documentaire de Delphine Chaume, réalisé par Thomas Beau. Prises de son : Olivia Branger, Lectures de textes, Vincent Schmitt, Mixage, Eric Boisset. Archives INA : Isabelle Fort-Rendu 



"Le bonheur est dans la Chambre" extrait de Alexandre le bienheureux

Source : France Culture



 
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