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Nous sommes maintenant au milieu du deuxième grand tournant de la maturité de la Culture. Le bruit et le cri de la démocratie et du matérialisme ont disparu; le libéralisme est devenu une tyrannie fétide masquant une dictature maléfique et anonyme de l'argent.

Les parlements ne s'adressent désormais plus qu'à eux-mêmes et ce qu'ils disent ne compte plus; les critiques se sont dissous dans leur propre acide et ne peuvent maintenant croire ni dans leurs méthodes ni dans leurs résultats; le capitalisme rapace a mangé ses propres fondements; les finances ont transformé les nations en énormes toiles d'araignée de dettes dans lesquelles l'humanité occidentale est piégée; par-dessus tout, le chauvinisme fanatique a détruit toutes les anciennes patries et les a livrées à la distorsion culturelle et à la barbarie de forces extra-européennes d'occupation. (Francis Parker Yockey, The Proclamation of London, 1949). Extrait de « Dites la vérité et vous humilierez le diable » 


Le libéralisme : un sida mental, un cancer sociétal
L’ère que nous traversons, celle de l’humain comme force géologique modifiant de manière irréversible l’environnement en le détruisant, est aussi la période historique du libéralisme triomphateur. Un libéralisme à appréhender comme idée morale la plus basse, comme idée de l’homme seul dans un monde qui ne serait que le prolongement de lui-même, comme idée que l’homme n’a de compte à rendre à personne, qu’il peut allègrement se départir de sa fonction sociale. Un libéralisme s’affirmant donc comme une prédation sur le plan politique, économique et métaphysique.

Le libéralisme n’est pas un humanisme
Derrière la mascarade de l’enrichissement individuel aboutissant au bien-être commun, le libéralisme offre, dans les faits, un modèle d’indigence mesurable par le degré de rupture avec tous les codes de convenance. La cassure avec la société doit être totale ; l’idéologie libérale porte aux nues l’autodétermination de la personnalité, l’égoïsme et l’exploitation des forces sociétales au service des intérêts d’une infime minorité. On ne pénètre la société qu’à cette ultime fin. Le libéral provoque les dettes et fait appel à la collectivité quand il s’agit de les rembourser.

Sous son ordre, plus d’instrument de solidarité, les individus ne sont plus que de simples occasions de jouir, mesurables ensuite par un indice de profitabilité. Spirituellement et moralement appauvri, nourri d’un matérialisme primaire, le libéral réfute les religions, le sacré, ses principes de charité et de piété car ils seraient en totale opposition avec ses impératifs de jouissance sans borne. Obsédé par l’argent, favorisant les pratiques usuraires, estimant que tout est trop cher pour sa personne et pas assez cher pour l’autre, le libéral considère l’exploitation de l’homme par l’homme comme loi imminente de la nature. Au même titre que les carnivores ont toujours dévoré les herbivores, la société sous le joug libéral doit rester coupée en deux : une minorité de riches face à une majorité de pauvres…

Le libéralisme, c’est le « tout » au marché
Alors que des êtres dotés d’une conscience aiguë s’emploient à promouvoir la culture, à irriguer le progrès social, le libéral poursuit sans vergogne son œuvre de destruction de la société en instituant l’avidité et la convoitise comme seuls projets économiques. Tel un cancer, le libéralisme ronge les mécanismes de la solidarité et déforce les rouages moraux. Il assure la primauté de l’individu seul, de l’individu jouisseur, de l’individu consommateur sur l’individu social. Présentant les forces morales et institutionnelles comme négatives et freinantes, les protecteurs du libéralisme s’emploient à réduire sans cesse la voilure de l’État. Pour les ardents défenseurs du libéralisme, l’État n’a pas vocation à gérer des banques, ce n’est surtout plus à lui de veiller à la pérennité des services publics, ni d’assurer le maintien des besoins fondamentaux de ses administrés. Par l’œuvre du libéralisme, l’État se transforme en une coquille vide où tous les outils et instruments utiles à la société sont convertis en machines à dégager du profit. Créer des marchés, privatiser les entreprises, les cliniques, les écoles,… et faire des bénéfices, telles sont les obsessions des parangons du libéralisme.
Le libéralisme est un « anti-intellectualisme »

Le libéralisme a prouvé qu’il n’était inspirateur en rien. A l’exception des imposteurs et des escrocs, jamais aucun réalisateur, peintre ou écrivain ne s’est approprié le libéralisme pour en donner une appréciation positive. Pourvoyeuse de la bêtise compacte, l’idéologie libérale assume toutes les laideurs et encourage toutes les outrances : culte du moi trouvant sa morbidité ultime dans les excès de la chirurgie esthétique, métrosexualité, télé-réalité, prolifération des drogues et des jeux d’argent, animaux anthropomorphisés, concours du plus gros mangeur de burger, limousine géante, géomarketing… Le libéralisme se joue de la finesse, le libéralisme aime la graisse et le sucre.

Cette absence de bon goût se mesure dans la quotidienneté par l’envahissement publicitaire, le déclin de l’intellectualisme, l’absence de pensée critique et l’organisation d’événements renforçant le climat d’indigence : « black friday », « journée du slip » et autres activités grégaires…

L’individu pris dans les rets du libéralisme est un être mono-déterminé, gourmand et éternellement insatisfait. Principalement occupé par des activités commerciales, prenant le parti de tout rendre futile et dérisoire, l’individu de la société libérale est faiblement éveillé politiquement et socialement. Happé par les mécanismes inflationnistes du principe des plaisirs, coupé de sa dimension intellectuelle et créatrice, l’homme du libéralisme voit la marchandise comme unique horizon indépassable.

Le libéralisme est un nihilisme
Le libéralisme est une régression. Le libéralisme, en tant que négation de toutes valeurs morales, valide les principes de la dialectique en pulvérisant complètement ce monde qui lui a permis d’éclore.

« La société libérale, éliminant le mystère, l’absolu, l’ordre et n’ayant pas plus de vraie métaphysique que de vraie police, rejette l’individu sur lui même, tout en l’écartant de ce qu’il est, de ses propres profondeurs » : la vision de la société libérale donnée par le philosophe Emile Cioran doit nous rappeler que le libéralisme, en dépit de ses prétentions premières à nous faire percevoir la « lumière », nous mène vers une voie crépusculaire.




 
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