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Déclaration de Charles Saint-Prot, directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (Paris) sur la radio internationale Medi1, le 20 mai 2018. 

De nouvelles actions de provocation du Polisario ont eu lieu dans le zone Tifariti, à l’est du dispositif de défense au Sahara marocain. Cette violation caractérisée du cessez-le-est un défi au Conseil de sécurité de l’ONU a plusieurs causes : 
  • la récente résolution du conseil de sécurité n’était pas favorable aux thèses séparatistes. D’ailleurs cette résolution a condamné les intrusions présence du Polisario dans la zone tampon de Guerguerat et appelait à son retrait immédiat. 
  • Par ailleurs plusieurs événements ont révélé les liens de coopération entre le mouvement terroriste Hezbollah sponsorisé par l’Iran et le Polisario. 
  • Enfin, les régime algérien et iranien sont en crise. 
Dans ce contexte, les séparatistes et leurs sponsors adoptent la stratégie de tous les extrémistes, c’est la raison de la multiplication des actes irresponsables visant à entretenir une agitation régionale. C’est la stratégie type de mouvements et d’États voyous 

Le conseil de sécurité et l’ONU doivent assumer leurs responsabilités. Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a mis en garde, me 19 mai, contre toute action « susceptible de modifier le statu quo » sur la question du Sahara. Il est incontestable que cette déclaration n’est pas suffisante. 

Il est temps d’être très ferme face aux groupes qui veulent déstabiliser la région et faire le jeu du terrorisme. On ne peut plus fermer les yeux sur le rôle du régime algérien qui manipule le pantin Polisario. En entretenant un mouvement armé et allié aux terroristes qui menace l’intégrité territoriale d’un pays voisin, l’Algérie a une attitude condamnable et doit faire l’objet d’un avertissement sans ambiguïté de la communauté internationale. 






 
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