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Pour se repérer dans la jungle des additifs, des graisses saturées, des taux de sel et de sucre et autres ingrédients nocifs pour la santé, il suffit de scanner le code-barres des produits. Yuka vous donne son feu vert (ou pas) en un clin d’œil, en toute indépendance. 

Protéines, graisses saturées, diphosphate disodique, E471, E330… les informations présentes et obligatoires sur les produits préemballés sont nombreuses. Mais à moins d’être spécialiste, il est difficile de décrypter ce qui se cache derrière cette profusion de données. 

L’appli Yuka analyse les étiquettes alimentaires et évalue l’impact du produit sur la santé. Il suffit de scanner le code-barres pour que s’affichent automatiquement les qualités et les défauts d’une sauce bolognaise ou d’un paquet de madeleines.

Avec sa petite carotte souriante en guise de mascotte, l’application pallie la lente mise en place du Nutri-score, un système facultatif d’étiquetage à base de cinq couleurs destiné à simplifier l’information du consommateur. Depuis son lancement en janvier 2017, Yuka aurait séduit 2 million d’utilisateurs. Une version élargie aux produits cosmétiques et d’hygiène est attendue. 


Avantages 
L’évaluation des produits est totalement indépendante des fabricants et distributeurs. Chaque article est noté sur 100 en fonction de ses qualités nutritionnelles (60 % de la note), de la présence d’additifs (30 % de la note) et de sa dimension biologique (10 % de la note). 

En un clin d’œil, une appréciation (de l’excellent au mauvais) et une couleur (du vert foncé au rouge) permettent de jauger sa qualité. Trop gras, trop sucré, trop salé, contenant des additifs nocifs… plus de 500000 références sont déjà passées au crible de Yuka. Dès que l’impact d’un produit est jugé négatif, l’application suggère des produits de grandes marques ou de distributeurs, bio ou pas, plus sains. 

Un graphique en forme d’assiette permet d’avoir un aperçu de la qualité de son alimentation établi à partir de son panier de courses. Pour chaque catégorie d’aliments, l’application dresse un classement des meilleurs produits, toutes marques confondues. 

Petit Inconvénient 
L’analyse n’est donnée que sur 100 g. Les produits comme le chocolat et le beurre sont donc facilement jugés comme médiocres, voire mauvais, alors qu’ils ne sont pas consommés habituellement dans ces quantités. A l’inverse, l’analyse d’une portion de 100 g d’un plat préparé pourra être acceptable sur le plan calorique mais ne correspondra pas à la quantité ingurgitée pour en faire un repas. A l’utilisateur d’analyser avec un peu de recul les résultats affichés. 

Les alternatives proposées sont parfois trop éloignées du produit épinglé. Difficile de persuader son ado qu’il faudrait mieux pour sa santé qu’il remplace sa pâte à tartiner au chocolat favorite par de la purée de châtaigne d’Ardèche…





 
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