Menu

News

Emmanuel Kant est un philosophe allemand, fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal ». Il est né le 22 avril 1724 à Königsberg, capitale de la Prusse-Orientale, et mort dans cette même ville le 12 février 1804. 

Grand penseur, Kant a exercé une influence considérable sur l'idéalisme allemand, la philosophie analytique, la phénoménologie, la philosophie postmoderne, et la pensée critique en général. Son œuvre, considérable et diverse dans ses intérêts, mais centrée autour des trois Critiques, à savoir la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger, fait ainsi l'objet d'appropriations et d'interprétations successives et divergentes. (Source Wiki) 
Les Nouveaux Chemins de la connaissance / France Culture, date de diffusion : 23.03.2009 Invité : Michaël Foessel (philosophe) 
Emmanuel Kant (1/5) : Critique de la raison pure 
« Or, d’où vient qu’ici la science n’a pu ouvrir encore un chemin sûr ? Cela serait-il par hasard impossible ? Pourquoi donc la nature aurait-elle inspiré à notre raison cette infatigable ardeur à en rechercher la trace, comme s’il s’agissait d’un de ses intérêts les plus importants ? Bien plus, comme nous avons peu de motifs de confiance en notre raison, si, quand il s’agit de l’un des objets les plus importants de notre curiosité, elle ne nous abandonne pas seulement, mais nous leurre de fausses espérances et finit par nous tromper ! Peut-être jusqu’ici a-t-on fait fausse route, mais sur quels motifs fonder l’espérance qu’en nous livrant à de nouvelles recherches nous serons plus heureux que ne furent les autres avant nous ? » 


Emmanuel Kant (2/5) : Écrits moraux, Critique de la raison pratique 
« Ne pense-t-on pas qu’il soit de la plus extrême nécessité d’élaborer une bonne fois une Philosophie morale pure qui serait complètement expurgée de tout ce qui ne peut être qu’empirique et qui appartient à l’Anthropologie ? […] Tout le monde doit convenir que pour avoir une valeur morale, c’est-à-dire pour fonder une obligation, il faut qu’une loi implique en elle une absolue nécessité, qu’il faut que ce commandement : « Tu ne dois pas mentir », ne se trouve pas valable pour les hommes seulement en laissant à d’autres êtres raisonnables la faculté de n’en tenir aucun compte, et qu’il en est de même de toutes les autres lois morales proprement dites ; que par conséquent le principe de l’obligation ne doit pas être ici cherché dans la nature de l’homme, ni dans les circonstances où il est placé en ce monde, mais a priori dans les seuls concepts de la raison pure. » 


Emmanuel Kant (3/5) : Écrits esthétiques, Critique de la faculté de juger 


Emmanuel Kant (4/5) : Le problème du mal radical 
« Le fondement de ce mal ne peut pas, comme on a pris l’habitude de le dire communément, être situé dans la sensibilité de l’homme et dans les inclinations naturelles qui en dérivent. Ce n’est pas seulement qu’elles n’ont aucun rapport direct au mal (bien plutôt elles donnent à l’intention morale dans sa force l’occasion de prouver ce qu’elle est, intention de la vertu), c’est que nous ne sommes pas responsables de leur existence […] ; en revanche nous sommes responsables du penchant au mal qui, tandis qu’il concerne la moralité du sujet et découvre par conséquent en celui-ci un être qui agit librement, doit pouvoir lui être imputé comme à un être faillible. » 


Emmanuel Kant (5/5) : Comment peut-on être kantien ? 




 
Top