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La série HBO est un must de 5 épisodes. Aussi terrifiante et brute que touchante. Chernobyl est une de ces séries dont on ne ressort pas indemne. Chernobyl est dure à regarder, pourtant ses créateurs affirment qu'ils auraient pu aller plus loin et qu'ils se sont fixés des limites à ne pas franchir.


Afin que la série ne sombre pas dans l'horreur graphique gratuit au mépris de son contenu et de son message. C'est ainsi qu'une scène de l'épisode 4 a été censurée. Craig Mazin, scénariste showrunner, la jugeait trop glauque. Trop hardcore. Dans les colonnes de EW, il confie : "L’épisode 4 est compliqué. Et très dur. 

Les scènes avec les liquidateurs et les chiens étaient très difficiles à regarder pour beaucoup de monde... Mais la réalité a été bien pire. Svetlana Alexievitch le raconte dans le livre La supplication Tchernobyl. Nous avons filmé son récit mais le résultat était trop glauque. J"ai senti que l'on allait trop loin et qu'il était presque malsain de montrer ça. 

Il y a une ligne très étrange entre ce que l'on souhaite montrer pour faire comprendre ce qui est arrivé et le fait d'aller trop loin. Cette frontière est différente pour tous. Mais à en juger par la réaction après la diffusion de l'épisode 4, il semble que nous ayons pris la bonne décision. Si nous avions conservé cette scène, beaucoup de spectateurs auraient réagi violemment en clamant que nous étions trop cruels".

Le succès de la série est en train de booster le tourisme vers les zones sinistrées d'Ukraine où a eu lieu la catastrophe nucléaire il y a 33 ans. A tel point que l'on trouve désormais de nombreuses photos sur instagram de touristes ou d'influenceurs dans des pauses "dérangeantes".


Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, une explosion retentit dans la centrale nucléaire de Tchernobyl. Stupéfaction, incrédulité... dans le premier épisode de la nouvelle création HBO diffusée sur OCS, on assiste aux prémices de la catastrophe qui va marquer l'histoire de l'humanité. Minute après minute, l'action se déploie en cercles excentriques autour du réacteur n° 4 de la station, située à moins de 100 kilomètres de la capitale ukrainienne, Kiev.

Craig Mazin, le scénariste (à qui l'on doit les Scary Movie), nous ouvre les portes des microcosmes appelés à être impliqués, et mortellement impactés. Parce que, bien sûr, la puissance de cette série tient à ce jeu « mortel ». On sait, à l'avance, le nombre colossal de vies qui vont être affectées à partir de cet instant. On voit alors l'état-major, les scientifiques, les simples techniciens de la centrale, les pompiers venus tenter de contenir cet incendie jugé bénin, le personnel hospitalier incrédule. Puis la population locale de la petite ville de Pripiat, venue admirer les « belles couleurs dans le ciel ». On voit les puissants nier, les enfants jouer dans les cendres radioactives, les oiseaux tomber. Un mélange d'innocence et d'horreur annoncée, notre terreur grandissant à mesure que la réalité se fait jour dans l'esprit de quelques-uns, filmée par le génial réalisateur suédois Johan Renck, à qui l'on doit Breaking Bad et The Walking Dead.


 
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