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Le Monde s’apprête à déployer la 5G, qui repose en partie sur l’utilisation d’ondes à très haute fréquence. Aucune étude épidémiologique n’ayant été faite, scientifiques, ou médicales. Sous ses atours attrayants, la 5G pose des problèmes de sécurité du réseau, de confidentialité des conversations, de neutralité d’internet et de surveillance des populations. 

Outre les risques concernant la cybersécurité, la 5G pose de graves questions sur les impacts qu’elle va avoir sur la santé. Dans un de nombreux rapports sur la 5G, il y’a un manque important, voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz». 

Pourtant, l’un des premiers risques est évident : celui de contribuer encore plus au phénomène de burn-out avec la cadence de travail à laquelle les travailleurs vont être soumis. Le grand mensonge d’une société connectée, c’est de vous faire croire qu’on gagne du temps grâce à des outils qui calculent super-vite alors qu’on vous impose de devenir aussi efficaces et multi-tâches que des machines, sans aucun respect pour notre rythme biologique. 

Au-delà de l’aspect sécuritaire Parmi les avantages supposés de la 5G mis en avant par ses promoteurs, la vidéosurveillance « intelligente » est souvent évoquée. Elle permettrait de réduire la délinquance urbaine et de mieux protéger vos domiciles. Des effets nuancés par Élodie Lemaire, sociologue et maîtresse de conférences à l’université de Picardie Jules-Verne, dans son livre L’œil sécuritaire : Mythes et réalités de la vidéosurveillance, publié en mars dernier. « Les études se contredisent sur l’efficacité du système ainsi que sur la baisse du sentiment de sécurité », dit la chercheuse à Reporterre. Pour elle, ce sont avant tout les modalités de la surveillance qui changent. Aujourd’hui, on identifie ou on saisit le flagrant délit. Dans le futur, on tentera de dépister et d’anticiper une anomalie. 

Les risques sont immenses
  • Menaces sur vos libertés publiques : ces nouveaux dispositifs renforceront les capacités de télésurveillance individuelle et collective. 
  • Risques écologiques : l’augmentation du nombre d’utilisateurs et d’usages entraînera une hausse importante des consommations d’énergie ; les « data centers » vont voir multiplié par sept le volume des données qu’ils stockent. L’utilisation de métaux rares va exploser, aggravant les nuisances environnementales et sociales dans les régions où ils sont extraits. 
  • Risques sanitaires : comme le demande l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), il est nécessaire de mener des études scientifiques sur les champs électromagnétiques émis par la 5G dans la bande de fréquences 3-4GHz… Sinon, l’innocuité de cette technologie n'étant pas démontrée, c'est faire une expérience sur l'ensemble de la population… prise pour « cobaye » ! 
Exemple de nouvelles dispositions de surveillance en Afrique


 
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