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Garde ton chemin : Il y'a des centaines de chemins qui mènent en haut de la montagne. Donc peu importe le chemin que vous prenez.La seule personne qui perd son temps est celle qui court autour de la montagne, en disant à tout le monde que leur chemin n'est pas le bon. Proverbe Hindou


Croire dans son cœur...
Là-haut, sur le plateau, se trouvait le grand chantier de l’autoroute. Ce matin-là, au milieu de tous les conducteurs d’engins, il y avait un nouveau venu. Il s’appelait Joël et avait l’air découragé, car en une journée, il devait déblayer une immense colline de terre et de cailloux. Voyant cela, Mik, un ancien du chantier, décida de venir l’aider. Toute la journée, ils ont tapé, cogné, poussé la terre et les cailloux. 
«Tu crois qu’on va y arriver?» demanda Joël. 
Mik le regarda avec un grand sourire puis retourna au travail. À la tombée de la nuit, devant les yeux étonnés de Joël, la colline avait disparu. Joël a toujours gardé un caillou de cette colline. Quand il le regarde, il pense à ce que Mik lui a fait découvrir.
"Quand on croit à quelque chose, on peut renverser les montagnes"...

Sagesse chinoise
L'empereur Ming des Jin, âgé de quatre ans, était assis sur les genoux de son père, quand un messager de la ville de Chang’ An arriva. Le père demanda à son fils : 
- À ton avis, qu'est-ce qui est le plus éloigné : Chang'An ou le soleil ? 
Le jeune empereur répondit :
- Le soleil est le plus éloigné de nous : a-t-on jamais vu quelqu'un revenir du soleil ?
L'empereur félicita son fils. 
Le lendemain, au cours d'un banquet, il repensa à cette histoire et interrogea de nouveau l'enfant. 
Mais celui-ci répliqua : 
- Le soleil est plus proche. L'empereur pâlit et s'étonna : 
- Pourquoi ta réponse est-elle différente de celle d'hier ? 
L'enfant répondit : - Quand on lève les yeux, on voit le soleil mais on ne voit pas Chang'An.

Il pleut !
Un homme fut surpris par une averse au milieu de la route. 
La pluie tombait à grosses gouttes mais il ne semblait pas pressé de rentrer chez lui. 
Un autre passant qui courait pour éviter d’être trempé lui demanda :
Il pleut à verse, pourquoi marchez-vous aussi lentement ?
À quoi bon se presser, il pleut aussi devant !

Lequel est infirme ?
Deux hommes marchaient dans la nuit sur un chemin qui traversait une forêt obscure dans une montagne reculée. L'un des deux était aveugle, et son compagnon le guidait. 
Dans les fourrés sombres, soudain un démon se dressa sur le chemin. L'aveugle n'éprouva pas la moindre crainte, alors que son compagnon fut terrorisé !
L'infirme conduisit alors son ami...

Conte Zazen : Ne pas fuir..
Sariputra, le grand disciple du Bouddha, était assis en zazen, au bord d'un lac. 
À la surface de l'eau, de nombreux poissons sautaient. 
Sariputra changea de place et s'installa dans un endroit plus retiré. 
Mais le chant des oiseaux dérangeait son zazen.
Les pensées affluaient, les illusions s'élevaient... Les oiseaux et les poissons le troublaient, aussi décida-t-il de les tuer et de les manger.
Mais l'indigestion le rendit malade. 
Cette anecdote est un fait de jeunesse de Sariputra. Inutile de chercher à fuir le bruit de l'eau ou le chant des oiseaux. Le trouble vient de notre esprit.
Extrait du livre "le bol et le bâton"

Sagesse de Bouddha
"Un jour où Bouddha marchait dans la ville en compagnie d’un de ses disciples, on raconte que, brusquement, un homme se dressa devant eux et s’en prit au disciple en termes très grossiers.
Le disciple écouta d’abord calmement en s’efforçant de contenir sa colère, mais bientôt, incapable de se maîtriser, il se mit à riposter.
Après s’être menacés et traités de tous les noms, les deux finirent par se quitter, mais le disciple s’aperçut que son Maître n’était plus là et il partit à sa recherche ... Quand il le retrouva plus loin, assis au coin d’une rue, le disciple dit : « Ô mon Maître, pourquoi m’as-tu laissé ? » 
Et Bouddha lui répondit : « Il est dangereux de rester entre deux animaux furieux. 
Lorsque cet homme t’injuriait et que tu te taisais, tu étais entouré d’entités invisibles qui répondaient à ta place et qui te protégeaient.
Mais quand tu as commencé toi aussi à crier en voulant toi-même te défendre, ces entités t’ont quitté et moi aussi avec elles, car tu révélais par ta conduite que tu n’avais pas besoin de nous. »"



 
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