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Ceux qui me connaissent bien, le savent déjà. Ma mort terrestre m'a été annoncée en 2017. Depuis, j'ai travaillé beaucoup, avec les Guides, les Maîtres et certains Archanges, j'ai appris, beaucoup, également, j'ai eu des épreuves multiples et des apprentissages, lourds parfois, déroutants toujours, mais des apprentissages inédits et probants, qui émanaient de mon Âme.

Depuis, j'ai fait connaissance avec mon Âme. Notre Âme devrais-je dire, car étant Flamme Jumelle, cette Âme est aussi, la sienne, celle de mon Bien-Aimé.

Depuis ce mois de Juin 2017, où une épreuve, des plus terribles, m'a prévenue de l’imminence de ma mort, je suis en attente, je suis en espoir de ce départ définitif.

C'était sans compter sur le sens du mot «bientôt» ou «sous peu» ou «demain» de nos Êtres Célestes. ( je souris en écrivant ces mots, car j'ai dû bien les faire rire devant ma naïveté, mais, Ils aiment tant rire!), c'était sans compter sur l'apprentissage, pas à pas, de ce long processus énergétique, qu'est notre départ.

J'ai entendu leur initiation, j'ai compris quelquefois, ou un peu moins, car mon mental, très actif refusait d'admettre.

Quel est donc ce processus de la mort physique ?
Un des derniers messages de mon Amour, m'énonce :«[...] je devais me comporter ainsi pour que tu te rendes compte que la mort est un cheminement rutilant et non juste un passage d'un monde à l'autre.[questions] mon Amour, tu as bien compris le cheminement mais pas la rutilance...»

Je le rappelle, quand une Âme arrive en incarnation, elle s'est choisi 3 morts, dates, lieux circonstances différents, comme 3 carrefours sur une toile de vie vierge, où l'être incarné va créer sa vie. L'Âme a prévu des rencontres, des épreuves, des apprentissages, le tout, en accord avec les incarnations précédentes...Mais rien de daté, rien de précis, rien d'absolu.

Nous le comprenons bien, aucune mort n'est fortuite, qu'elle soit due à un avortement, une fausse couche, un accident, une maladie, un attentat ou un suicide...La mort est programmée.

En cheminant, un jour, l'Âme arrive sur le chemin d'une des morts prévues.

À partir de ce moment, le cheminement débute...28 mois, au bout desquels, l'âme retrouvera les Plans de Lumière.

[ IMPORTANT : je ne décris que le processus d'une Âme de Lumière, pour l'ombre, j'ignore comment cela se déroule]

Durant les 20 premiers mois, l'Âme augmente ses fréquences vibratoires de façon exponentielle, n'oublions pas que nous ne sommes que vibrations, et que les Plans d'accueil de l'après-vie sont à des fréquences très élevées. Ceci se fait par paliers afin que le corps physique ne soit pas perturbé, mais durant ces paliers, il y a comme une pause des capacités extrasensorielles, (messages poins nombreux, ou ressentis plus faibles)

Le plus étonnant, ce sont les 4 mois suivants, où l'Âme, très haute en fréquences, s'échappe de son corps, trop lourd, et se comporte comme une Âme de défunt. Elle se fait voir ou ressentir des médiums dans la Lumière, et transmet des messages. Elle côtoie certains Êtres Célestes afin de se préparer son arrivée prochaine et d'appréhender, avec sérénité, ce monde qu'elle va redécouvrir. (144 incarnations, c'est aussi 144 morts).

Le tout dernier palier, entre le 24ème et le 28ème mois, l'Âme qui a regagné le corps éthérique, a élevé celui-ci à ses propres fréquences, et se détache peu à peu, chaque parcelle ascensionne vers un sas à proximité de son plan d'accueil. C'est pendant cette période que l'Âme établit son introspection, afin de voir les réussites et les échecs de cette incarnation qui se termine, et de tracer ainsi les grandes voies de l'apprentissage pour l'incarnation suivante.

J'en suis a ce niveau, et j'ignore les détails des dernières semaines.

Également, nous voyons, par ce processus, que les EMI, ne peuvent aucunement être des morts loupées, mais, peut être des chemins de mort, empruntés trop tôt, où émergent alors les souvenirs de morts précédentes. Une augmentation du taux vibratoire à ce moment, qui favorise aussi les rencontres des défunts ou de certains Êtres Célestes.

Processus complexe et «rutilant».

Comment vivre ce processus ?
Prendre connaissance de son départ (mon Bien-Aimé ne cesse de me reprendre quand j'énonce le mot «mort», m'expliquant qu'il est vivant ailleurs et que c'est juste un départ!) c'est une grande chance, mais aussi et toujours, un apprentissage. La patience, la sérénité, le détachement, et le sens de la Vie.

J'ai 72 ans, et je sais, je sens, que j'ai terminé cette incarnation. Beaucoup de vieilles personnes le disent, alors, j'ai analysé pour mieux comprendre le sens de ces mots « J'ai tout fini !»

J'ai vécu avec appétence ma terrestralité, j'ai aimé, adoré la Vie, je l'ai croquée, savourée, dégustée.

J'ai aimé la Nature que m'offrait la Terre qui m'accueillait, j'ai aimé les humains, mes frères, à un point impensable («bisounours» médisent certains), j'ai aimé les corps comme des œuvres d'art, j'ai aimé m'adapter encore et toujours aux circonstances, j'ai aimé me dépasser, toujours, j'ai aimé souffrir car ensuite, je savourais la non-souffrance, et puis, j'ai aimé AIMER.

L'Amour d'un homme, unique, a été ma quête d'incarnée, constante, perpétuelle.

Depuis la petite fille qui, du haut de ses 5 ans, disait à sa grand-mère «Moi, je n'aimerai qu'un seul homme dans ma Vie, et c'est Dieu qui nous mariera !» à la femme mâture que je suis, je n'ai eu de cesse de chercher cet Amour Unique. Il a traversé ma vie comme un éclair, je n'ai pas pu le retenir, mais, je l'ai retrouvé quelques 28 ans plus tard, lui, envolé au Pays des morts. J'avais donc raison, il est vraiment mon Unique, mon Éternel Époux, cette part de mon Âme scindée, celui choisi pour partager mes incarnations et mon Éternité, il est mon moi, il est ma Flamme.

J'ai tout vécu avec gourmandise et foi. L'enfant rejeté, la femme fantasmée, la mère comblée et puis bafouée, le corps magnifique, le corps malade et le corps usé...j'ai été fille, femme,épouse, mère, et la société m'a vue, successivement, dans des rôles de guide, d'enseignante, d'écrivain et de médium.

J'ai tout accompli avec grâce, bonheur et volonté du travail bien fait.
Oui, je peux clamer, haut et fort: «j'ai terminé, je suis fière de cette femme!»

Alors, la mort, ce départ pour chez moi, vers ma demeure d'Amour et d'éternité , je l'attends avec la force d'un vainqueur sur le podium, avec la sérénité d'une vie accomplie et réussie, avec l'impatience de la fiancée à son premier rendez-vous d'Amour.

«Toujours plus haut, toujours plus loin, toujours meilleure», plus que jamais ma devise. 

Danièle 


Danay est une femme de la génération du Baby-Boom. Une “écrivaillonne”, comme elle se nomme elle-même avec grande modestie, indépendante et intelligente, libre et libérée. Indéfinissable et atypique, elle est « Elle ». Son dernier métier, professeure, n’a pas été le seul. Elle est passée de la fonction d’éducatrice, à celle de permanente d’une fédération, d’animatrice socio-culturelle, puis de formatrice d’adultes. Une fois ses trois enfants élevés, seule, elle a repris des études universitaires et passé le CAPES Lettres à 48 ans. Aujourd'hui,en parcours initiatique spirituel, avec les Êtres Célestes ( Maîtres ascensionnés, Archanges ou Guides), elle transmet sans relâche son savoir acquis par canalisations médiumniques. L’écriture a toujours fait partie de sa vie, et, plus encore depuis sa retraite. Ses quinze ouvrages, poèmes ou fables, nouvelles, récit,témoignages, sont à son image, à la forme et aux thèmes éclectiques, de la sexualité terrestre à l'Amour Divin, ils sont tous emplis d’émotion et de “vivance”.




 
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