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Le Conseil d'Etat avait été saisi en référé mi-mars dernier par un habitant d'un des premiers départements où les déplacements ont été limités à 10 kilomètres. Il a décidé aujourd'hui que la vaccination n'éliminait "pas complètement" les risques de contamination.


Vacciné mais toujours confiné. Une ordonnance du Conseil d'Etat, publiée ce vendredi 2 avril, estime que les personnes vaccinées doivent être soumises aux restrictions de déplacements dont font l'objet 19 départements, et qui seront étendues à toute la France à partir du samedi 3 avril. 

À la mi-mars, un retraité de 83 ans avait "demandé au juge des référés du Conseil d’État de suspendre les restrictions de déplacement prises par le Gouvernement afin qu’elles ne s’appliquent plus aux personnes vaccinées", peut-on lire dans l'ordonnance publiée par la plus haute juridiction administrative française. L'octogénaire dénonçait "une atteinte à sa liberté d’aller et venir".

"Les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus et contribuer à sa diffusion"

Le juge a relevé que même si "la vaccination assure une protection efficace (...) les personnes vaccinées peuvent être porteuses du virus et contribuer à sa diffusion dans des proportions qui ne sont aujourd’hui pas connue.", et a donc rejeté cette demande.

Une décision soutenue par Olivier Véran, ministre de la santé, notamment avec l'apparition des variants. Il déclarait que "les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité initiale du vaccin ou de réinfection post-vaccinale ou de la virulence d’un variant", rapporte Sud Ouest.




 
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