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« SRAS, grippes A/H5N1, A/H1N : Des pandémies providentielles pour les labos » est un ouvrage publié en 2011 par le Dr Marc Vercoutère, président de CRI-VIE. C’est un éclairage saisissant sur les vaccins et les pandémies. Chacun se souvient de la célèbre prestation télévisée expliquant aux populations que le nuage provenant de l’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl s’était arrêté juste aux frontières de la France. Depuis, le bilan de cette catastrophe est revu régulièrement à la hausse, par les experts confrontés à la réalité du terrain.

À tout cela s’ajouteront à l’avenir les scandales de l’industrie vaccinale qui n’est ni scientifique, ni rationnelle, ni médicale, mais relève de lubies mercantilo-politiques. Silences, manipulations de la vérité scientifique et contrevérités justifient « le droit essentiel pour l’homme de connaître et de comprendre ». Nous publions dans une série d’articles, des résumés de cet ouvrage, un éclairage différents sur le monde des laboratoires et des vaccins. 

RÉSUMÉ DU LIVRE (2011) 
Selon le Journal du dimanche du 30 mai 2009, la France — mais sans doute également les États-Unis, voire d’autres pays occidentaux — s’orienterait vers une massive campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1, à l’automne, pour un coût total d’un milliard d’euros. Après avoir commandé 50 millions de doses à GlaxoSmithKline, la France devrait en commander 50 autres millions à Sanofi et Novartis ; ces trois labos ayant par ailleurs reçu des commandes des USA, de la Grande-Bretagne… Deux injections, dont le rappel, seraient donc prévues en plus de la vaccination contre la grippe saisonnière. 

Quelques jours plus tard, le professeur Sylvie Van der Werf, directeur d’une unité de recherches à l’Institut Pasteur, confirme que toute la population devrait être vaccinée contre le nouveau virus A/H1N1, dès que le vaccin, en cours de préparation, sera disponible. 

« Je n’imagine pas une seconde que la diffusion s’arrête et que ce nouveau virus disparaisse comme par enchantement », estime cette spécialiste des virus à Pasteur, un des deux centres nationaux de référence pour la grippe. « Nous allons être conduits à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. Et mon avis est que le plus vite sera le mieux, compte tenu de l’évolution actuelle. » 

Elle reconnaît cependant que « nous ne sommes pas à l’abri d’un changement qui augmenterait sa virulence et sa transmissibilité. Les chercheurs sont en train de répertorier toutes les mutations “dangereuses” possibles.

Introduction du Livre (2011) : 
Jusqu’à un passé récent, les épizooties de grippe aviaire survenant dans les élevages industriels restaient circonscrites. On n’y constata jamais de victime humaine. À l’opposé, les trois pandémies humaines de grippe aviaire du siècle dernier (grippe dite espagnole de 1917, grippe asiatique de 1957 et grippe de Hong Kong de 1968) n’ont jamais été accompagnées ni précédées d’une épizootie de grippe aviaire.

Mais depuis la fin des années 1990, la fréquence de ces maladies contagieuses d’origine animale ne cesse de s’accroître avec le franchissement de la barrière des espèces pour atteindre l’homme : SRAS, grippe A/H5N1, puis tout récemment grippe A/H1N1... Ces nouvelles maladies émergentes laissèrent dans un premier temps experts, vétérinaires, médecins et virologues perplexes, voire paniqués.
Le 29 septembre 2005, le quotidien Le Monde résumera bien les « apparentes » inquiétudes de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), avec l’arrivée de la peste aviaire H5N1 : « Sommes-nous à la veille d’une catastrophe mondiale résultant du passage imminent dans l’espèce humaine d’un virus grippal hautement pathogène d’origine animale ? Est-on au contraire en train de noircir, à l’envi, une situation épidémiologique, et ce alors même qu’aucun expert au monde ne peut raisonnablement prédire comment elle pourra évoluer à court, moyen ou long terme ? » Pendant que la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) et l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale) se battent sur le front de cette épizootie H5N1, l’OMS jouera sur la psychose d’une prochaine et inéluctable pandémie humaine, orchestrée sans aucune base scientifique, pour exhorter les pays riches à s’en défendre, alors que, par le jeu des mutations incessantes, le virus sera ou ne sera pas H5N1. Profitant de la rapide maîtrise du SRAS, obtenue grâce à l’exemplaire collaboration internationale et sans médicament spécifique, l’OMS multipliera, dès janvier 2004, les messages d’alertes de pandémie, en décalage avec les documents plus rassurants destinés aux scientifiques.
Le registre employé sera quelque peu différent que pour le SRAS, même si le laboratoire Roche en est également un acteur central. L’OMS s’appuiera sur des experts en statistiques, en catastrophisme et en marketing, pour faire appliquer un certain principe de précaution par les pays riches. Ayant volontiers négligé ce principe dans le passé, ces derniers se devaient donc, pour être « politiquement corrects », d’être à l’écoute du maître international en santé publique, qualifié de « bateau ivre de la santé publique », qui naviguerait « sans maître à bord ni objectifs clairs sur un océan de corruption et d’inefficacité », sous le joug des lobbies pharmaceutiques. (Bertrand Deveaud et Bertrand Lemennicier, éditions L’Harmattan).

La stratégie mise en route par l’OMS reprendra ainsi les théories prédictives les plus alarmistes du Council on Foreign Relations (CFR), dirigé par David Rockefeller, sur la possibilité d’attaques terroristes au moyen de ces types de virus. Gérée par l’OMS, cette crise de la peste aviaire fera ensuite l’objet d’une mise en scène d’un scénario catastrophe, pour laquelle une société américaine de relations publiques, spécialiste des campagnes médiatiques (BMO Nesbitt Burns), apportera son savoir-faire. Des médecins prêteront également leur concours à cette entreprise. C’est le cas des Prs Derenne et Bricaire (« H5N1, Pandémie la grande menace, Grippe aviaire 500.000 morts en France ? », septembre 2005), des Drs Alvicino et Mike Skinner (« La menace H5N1, grippe aviaire, comprendre et s’en protéger », 2006) ou encore du Pr Dellamonica (« La menace H5N1, la grippe aviaire. Vers une nouvelle pandémie », 2006). Les médias entretiendront également « le spectre de la pandémie » devant la survenue de quelques cas de contamination dans une même famille...

Le directeur général de l’OMS se croira cependant obligé de reconnaître, lors de la conférence de Genève en novembre 2005, qu’« il n’y a pas pour l’instant de début de pandémie de grippe humaine dans le monde. Cependant, tout porte à croire qu’elle se produira [...] le virus de la grippe aviaire — très probablement le H5N1 — va muter pour devenir transmissible entre les hommes, ce qui provoquera une pandémie de grippe humaine. Nous ne savons pas quand cela se produira. Mais nous sommes sûrs que cela se produira ».
Dans l’attente de cette pandémie tant attendue par certains et suite à l’annonce faite par les laboratoires Roche à l’OMS en janvier 2004, sur son antiviral — le Tamiflu® — qui « pourrait être efficace dans les premières phases de la grippe du poulet transmise à l’homme », l’OMS lancera alors son opération marketing.
Dans un contexte proche de la psychose, entretenue par cet organisme et relayée par les médias, les pays riches constitueront à prix d’or des réserves de Tamiflu®, pour traiter, selon les recommandations de l’OMS, au moins 25 % de la population, et investir également dans « des stocks massifs de vaccins en cours de production, vaccins dont rien n’indique qu’ils seraient d’emblée protecteurs contre le nouveau virus si ce dernier devait émerger à partir de l’actuel H5N1 ». Le gouvernement fédéral américain accordera ainsi, début mai 2006, un contrat de plus de 1 000 millions de dollars à cinq entreprises pharmaceutiques, pour produire des vaccins en cas de pandémie de grippe aviaire, cette somme provenant d’un fond exceptionnel de 3 800 millions de dollars approuvé par le Congrès en 2005.

Face à cette gestion mondiale de la crise caractérisant la pensée unique, quelques rares experts ignorés par les médias apporteront un son discordant. C’est le cas d’Evgueni Kouznetsov, du Centre russe de la santé des animaux sauvages, qui, répondant aux questions d’une agence de presse russe, reconnaîtra que « la grippe figure dans le quatrième groupe d’affections qui peuvent servir d’armes biologiques ». Bien entendu, il ne faut voir « aucune intention malveillante dans la propagation du virus car le danger est immense : si une mutation se produit effectivement, nul ne sera épargné, car il est pratiquement impossible de lutter contre une pandémie » (Russian News Information Agency, Novosti, 3 mars 2003). C’est le cas aussi de Kalyan Banerjee qui se déclarera « troublé et étonné » par la contamination, en mars 2006, de plusieurs gros élevages industriels indiens, en dehors de tout courant migratoire, alors que l’Inde venait de commander du Tamiflu® et des vaccins et s’apprêtait à produire un antiviral générique. Pour cet ancien directeur de l’Institut national de virologie et membre du comité gouvernemental contre le bioterrorisme, ces faits troublants demanderaient des investigations complémentaires afin d’éclaircir soigneusement « l’aspect commercial de cette crise sanitaire, car ce virus pourrait avoir été délibérément introduit ! » Ou encore le microbiologiste Kennedy Shortridge des universités de Hong-Kong et d’Auckland en Nouvelle-Zélande, qui croit bon de préciser que le Tamiflu® et le Relanza® « ne seront pas nécessairement les médicaments magiques capables de stopper la transmission interhumaine du virus une fois qu’il aura muté ». Si la plupart des pays européens prétendent avoir une stratégie vaccinale, ce scientifique reste néanmoins très prudent en la matière, « car jusqu’ici il n’existe aucun vaccin véritablement efficace contre un virus qui a plus d’un tour dans son sac et ne cesse de muter ».

Quatre ans plus tard, faute de transmission interhumaine durable, la pandémie H5N1 ne s’est toujours pas manifestée. Faiblement contagieuse mais particulièrement virulente, cette épizootie aviaire H5N1 reste cependant endémique en Chine, au Vietnam, en Indonésie, ainsi qu’en Égypte. On déplore, dans ces quatre pays, 144 nouveaux cas humains dont 100 décès depuis novembre 2006 et une mortalité accrue (84 % contre 60 % en Asie précédemment).

Tout bascule cependant fin avril 2009. La grippe porcine américano-mexicaine H1N1 est déclarée le 24 avril 2009 et l’OMS tient enfin sa prochaine pandémie !

Après avoir revu les chiffres initiaux à la baisse, et dû convenir que le virus n’était, pour l’instant, pas plus virulent que celui de la grippe saisonnière, l’OMS a pu finalement relever son niveau d’alerte début juin tandis que se manifestaient les premiers cas de grippe, en dehors, semble-t-il, de tout contact avec des personnes ayant séjourné au Mexique ou aux États-Unis.

En l’absence de mise en quarantaine du Mexique et du sud-ouest des États-Unis, où furent observés les premiers cas en avril dernier, le virus a eu, il est vrai, tout loisir de gagner les cinq continents au gré du retour des voyageurs ; l’hiver austral et le passage du virus dans l’hémisphère sud faisant craindre une pandémie beaucoup plus virulente dès l’automne prochain, selon les experts de l’OMS.

En attendant, chacun ressort le plan de lutte contre la pandémie. Les actions en bourse du laboratoire Roche remontent avec les prescriptions systématiques de Tamiflu® devant toute suspicion de grippe, tandis que les fabricants de vaccins nous promettent le vaccin qui nous protégera de la pandémie, alors que ta mutation virulente n’a pas encore eu lieu ! Leurs usines tourneront à plein rendement, puisqu’il est envisagé de vacciner l’ensemble de la population mondiale contre la grippe saisonnière et ensuite contre le virus de la pandémie...

Cette course à l’arme vaccinale, comme la constitution et l’utilisation des antiviraux, se justifierait pour le Dr Bernard Demure, directeur du département des services de santé de la Banque mondiale, parce que « nous n’avons pas d’autre choix que d’être préparés, [...] la réelle difficulté tient à ce qu’on ne sait pas à quoi il s’agit de faire face... [...] la question clé est de modifier les comportements. Au-delà de ça, espérons que la chance sera de notre côté »...
En faisant une confiance aveugle aux laboratoires pharmaceutiques, cette « préparation » dictée par l’OMS est-elle scientifiquement justifiée et sans danger ? Ne faut-il pas craindre notamment des résistances au Tamiflu®, signifiant une mutation virale plus virulente ?
Alors que les pandémies évoluent en deux temps, avec une deuxième flambée plus virulente un an plus tard, et que le virus est peu virulent dans sa première phase, ne serait-il pas préférable de privilégier l’immunité naturelle, toujours supérieure à l’immunité artificielle induite par la vaccination ?

D’autres possibilités thérapeutiques ne mériteraient-elles pas d’être envisagées ?

Les leçons des pandémies passées ont-elles été tirées ?

Faut-il, comme l’affirme Margaret Say, directrice du Conseil pour l’exportation des volailles et des œufs des États-Unis pour l’Asie du Sud-Est, « mettre toute notre énergie à fermer définitivement autant d’élevages de volaille de ferme que possible », prendre en grippe les petits élevages et développer les élevages intensifs de volailles et de porcs dont les conditions d’existence concentrationnaire constituent pourtant « des réacteurs biologiques à microbes » ?

Telles sont les questions auxquelles il nous faut maintenant répondre.

Pour ce faire, il sera fait appel au livre publié en 2007 aux Éditions de Guibert : « La crise aviaire ou la Culture du mensonge », toujours d’actualité.

Pour une bonne compréhension de ce livre parfois technique, nous renvoyons le lecteur en annexe où il trouvera quelques définitions, la signification de certaines abréviations, ainsi que des explications sur le fonctionnement des virus.

Le Livre « SRAS, grippes A/H5N1, A/H1N : Des pandémies providentielles pour les labos » Dr Marc Vercoutère est disponible en achat sur le WEB










 
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