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Le dernier numéro de Cash Investigation, diffusée jeudi 20 mai 2021 sur France 2, fait froid dans le dos… Vos données personnels sont vendues à de nombreuses entreprises sans votre consentement. 

Le citoyen n’est pas libre, il appartient tout d’abord à l’État du pays où il réside, le gouvernement décide de son sort et peut le mettre à résidence surveillée à tout moment. Son identité est numérisée, sa santé est répertoriée et ses déplacements sont surveillés par l’utilisation de sa carte bancaire, et tout récemment par la surveillance vidéo via la 5G. 


Savez-vous réellement quelles données sont enregistrées sur vous sans votre consentement ? 
Voilà le sujet du nouveau numéro de Cash Investigation, diffusé ce jeudi 20 mai 2021 sur France 2. Élise Lucet et son équipe ont enquêté sur les données enregistrées illégalement sur vos téléphones et revendues en masse à des entreprises. Le but : en apprendre le plus sur vos habitudes et vos centres d’intérêt, pour vendre des publicités ciblées. Orientation sexuelle, niveau d’éducation, clivage politique, religion… rien n’y échappe ! 
Durant le reportage, des intervenants affirment même que les prix sur les sites de comparateurs de voyages peuvent varier en fonction de ce que l’on sait de vous. Élise Lucet alerte l’opinion publique sur les sites internet qui aspirent vos données illégalement, ces informations sous forme de cookies qui vous obligent à les accepter si vous accéder au contenu de la page… 

Grâce à ses interviews coup de poing et ses enquêtes choc, Elise Lucet s’est construit une réputation de journaliste chevronnée. C’est en fouillant dans les dossiers de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) que Linda Bendali, membre de l’équipe d’Elise Lucet, aurait fait cette découverte stupéfiante. « Elle est tombée sur cette autorisation de la CNIL qui a été donnée à une société privée qui est juste le leader mondial des data de santé dans le monde qui s’appelle IQVIA, et donc IQVIA a eu l’autorisation de passer un partenariat avec les pharmacies ce qui fait qu’à chaque fois que vous présentez votre carte vitale dans une pharmacie, toutes les données de ce que vous achetez médicaments ou parapharmacie, absolument tout, va dans un logiciel ». 

Il s’agit d’un véritable scandale puisque la loi stipule que le consentement explicite d’un patient doit être demandé. Pour se défendre, le patron d’IQVIA France a toutefois précisé que ces données de santé étaient anonymisées, c’est à dire transmises sans le nom et prénom des concernés. « Le problème, c’est que dans l’enquête de Cash investigation, on prouve que cette anonymisation par le nom et le prénom, c’est faux. Nous ce qu’on a prouvé, c’est que jusqu’alors si par hasard, on avait demandé à un patient son autorisation et qu’il l’avait refusé, le logiciel faisait qu’on ne pouvait pas enlever un seul patient de ce dernier », a nuancé Elise Lucet. Une démarche qui aurait finalement été rendue possible depuis son interview avec le patron d’IQVIA France. Reste que cette affaire fait sacrément froid dans le dos... 






 
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