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Depuis que la planète Terre s’est transformée, à la faveur d’une campagne de promotion vaccinale à faire rosir d’envie Apple©, Levi’s© et Coca-Cola©, en salle de shoot à ciel ouvert pour toxicos du monde entier, il se dit aux quatre coins de la galaxie chez nos amis extra-terrestres que le moment est peut-être venu d’aller nous rendre une petite visite.
 

Eux aussi, si ça se trouve, ont quelques gadgets à nous refourguer dont ils n’ont plus l’utilité. Une crème magique contre les coups de lune ? Un aspirateur à poussière d’étoiles ? Si sept milliards d’êtres humains sont aussi pressés de s’injecter un produit expérimental pour un virus respiratoire dont personne ne sait ce qu’il deviendra d’ici six mois, c’est que la came doit être d’une qualité interstellaire.

La sensation d’euphorie, le rush et/ou les hallucinations n’apparaissent pourtant pas dans la liste des effets secondaires déclarés jusqu’à présent. Lou Reed nous a quittés trop tôt pour nous livrer son sentiment. Eric Clapton, lui, est déjà passé à confesse et s’est même fendu d’une chanson. Il a récemment écrit dans une lettre reprise dans tous les aucun média mainstream : « J’ai pris la première piqûre d’AZ et j’ai tout de suite eu de graves réactions qui ont duré dix jours. J’ai fini par me rétablir et on m’a dit qu’il faudrait attendre douze semaines avant la deuxième injection… Environ six semaines plus tard, on m’a proposé et j’ai pris la deuxième injection d’AZ, mais avec un peu plus de connaissance des dangers. Inutile de dire que les réactions ont été désastreuses, mes mains et mes pieds étaient gelés, engourdis, pratiquement inutiles pendant deux semaines, je craignais de ne plus jamais jouer. Je souffre de neuropathie périphérique et je n’aurais jamais dû m’approcher de l’aiguille. Mais la propagande disait que le vaccin était sûr pour tout le monde… »

La pureté et l’innocuité du produit étant encore à l’étude jusqu’à la fin des essais cliniques (21 février 2023 pour AstraZeneca, 27 janvier 2023 pour Pfizer BioNTech), on attendra la confirmation de Dave Gahan et Keith Richards pour se prononcer sur la question. Tout ce qu’on sait, pour l’instant, c’est qu’on ne sait rien, pour paraphraser l’ami Montaigne. « Le monde est une branloire pérenne », écrivait-il dans ses Essais. Au vu des évènements de l’année écoulée, on ne s’amusera pas à le contredire.

Guérir, c’est prédire
Qu’adviendra-t-il, première question, du virus de Wuhan et de ses multiples rejetons dans les années à venir ? Un, deux, trois petits tours et puis s’en vont ? Dans l’éventail de prophéties à qui l’on fait faire la danse du paon sur tous les plateaux télé, c’est de loin l’hypothèse la moins souvent envisagée. Ce fut pourtant le destin des H1N1, H2N2 (grippe asiatique) H3N2 (grippe de Hong Kong), MERS et autres SRAS qui, il est vrai, n’étaient pas suspectés d’avoir foutu le camp d’un laboratoire. Rien ne permet pour autant d’établir avec certitude que la petite bête sévira pour les siècles à venir ni qu’elle fauchera tout sur son passage sous forme de variant chilien ou javanais dopé aux amphétamines.

Autre question – et non des moindres, quelle sera l’efficacité réelle des vaccins quand, à l’automne et l’hiver prochains, le temps des promos, des spots de pub, des écrans géants, des vaccinodromes et des injections en musique aura cédé la place au temps de la vraie compète, celle qui envoie irrémédiablement au tapis les malfichus et les malchanceux de ce monde sans égards particuliers pour leur passeport sanitaire ou leur foi inébranlable en Notre-Dame-du-Vaccin ? Selon Santé Publique France, les épisodes de grippe saisonnière ont causé en 2015, 2017, 2018 et 2019 respectivement 18 300, 14 400, 13 000 et 8 100 décès, pour des taux de couverture vaccinale de 46,1%, 50%, 49,7% et 51%. Difficile donc, en vérité, d’établir le prélude d’un début d’amorce de lien de causalité entre létalité et vaccination dans le cas particulier de l’influenza.

Notre Sars-Cov-2 est très différent, nous dit-on, ce que même Saint-Thomas ne demanderait qu’à croire. Le problème, c’est qu’après nous avoir foutu sur la gueule à H24 des masques complètement inutiles, vendu des confinements et des couvre-feux contreproductifs sur bien des points, un simple d’esprit serait tenté de ne pas cosigner des deux pieds la fable journalistique selon laquelle la campagne de vaccination massive aurait brisé net la dernière vague épidémique. Les courbes de décès et de contaminations se cassent la gueule aux quatre coins de l’Europe et de l’Amérique du nord avec des taux de vaccination pour le moins très disparates d’un pays à l’autre (32% de primo-vaccinés en France, 56% au Royaume-Uni, 9% en Macédoine, 3% en Biélorussie, 48% aux USA, 22% en Lituanie…), et la situation épidémique ressemble, presque au jour près, à celle d’il y a un an quand tout avait rouvert sans restrictions et sans vaccin. Il est vrai qu’il est difficile de vendre ce qu’on n’a pas encore en stock, et que ce qui valait hier pour les masques et les tests vaut aussi bien, aujourd’hui, pour les vaccins. Dans ce monde étrange qu’est devenu le nôtre, la ligne de démarcation extrêmement ténue entre inutile et essentiel tient tout autant – si ce n’est davantage – à l’état de l’offre qu’à celui de la demande.

Jackpot et courts-circuits
Ce qu’on sait tout de même, d’ores et déjà, c’est que Pfizer, Moderna et AstraZeneca vont se faire des couilles en or massif. 900 millions de dollars pour Pfizer au premier trimestre 2021, c’est un bon début pour une entreprise dont la réputation n’est plus à faire en matière de scandales sanitaires. Moderna a vendu sur la même période pour 1,7 milliard de son élixir de jouvence, contre « seulement » 275 millions de dollars pour AstraZeneca. Dans le même temps, par un pur hasard du calendrier, le déficit du régime général de la sécurité sociale devrait atteindre en France en 2021 le record historique de 38,5 milliards d’euros. « Cette dégradation brutale et sans précédent, conséquence de la crise sanitaire et économique, conduit au déficit le plus élevé jamais enregistré dans l’histoire de la sécurité sociale », a fait savoir mi-mars le ministère de la Santé. Il est vrai qu’on ne remplit pas de verres sans vider la carafe et qu’il serait dommage de gaspiller du fric en impulsant une véritable politique de santé publique, pérenne et plurivertueuse, quand il suffit, à chaque épidémie, de sortir le stylo et le carnet de chèques pour faire mine d’affronter l’orage devant les caméras de France 2.

En 2009, déjà, notre Roselyne Bachelot nationale, dame patronnesse de la culture confinée, des sports interdits et de la santé chancelante, avait acheté pour deux milliards d’euros de vaccins H1N1 à… AstraZeneca, qui a dû trouver comique de la retrouver sur sa route puisqu’elle avait été, entre 1969 et 1976, déléguée médicale d’ICI Pharma dont la branche pharmaceutique deviendra autonome en 1993 sous le nom de… Zeneca avant de fusionner six ans plus tard avec le suédois Astra. La France recensera au final, officiellement, 349 décès attribués au virus A-H1N1 et quelque 200 cas de narcolepsie-cataplexie induits par la vaccination dont certaines victimes, onze ans après, attendent toujours l’indemnisation promise par les autorités sanitaires en cas d’effets secondaires. La même année (loi Bachelot de 2009), rappelons-le, la divine Roselyne érigeait en mode de gouvernance l’association du mercantilisme et du bureaucratisme qui consacrait la main mise des ARS sur le système de soins hospitaliers. André Grimaldi, chef de service à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, regrettait amèrement dans une tribune du 3 avril 2012 les conséquences déjà visibles de ce petit meurtre entre amis, lui pour qui les directeurs des agences régionales de santé avaient toute l’étoffe pour devenir « de véritables préfets sanitaires aux ordres du gouvernement. »

L’avantage de cette approche (on ferme des lits pour les malades, on centralise à mort et on vaccine tous les bien-portants) est qu’elle correspond exactement à l’idée de la médecine que se font Bill Gates et ses copains de l’Amicale de la Seringue. Dans un rapport fleuve datant de 2015 intitulé Philanthropic power and development. Who shapes the agenda ?, voilà-t-il pas que l’on apprend :
« Le fait que la fondation Gates priorise les solutions vaccinales pour les divers problèmes de santé publique reflète sa préférence pour les interventions courtes, mesurables et avec une forte visibilité. L’un des représentants de la GAVI a rapporté que Bill Gates lui confiait souvent dans des conversations privées qu’il était fermement opposé aux systèmes de santé. Il est même allé jusqu’à dire que c’était du complet gaspillage, qu’il n’y a aucune preuve que cela fonctionne, et que donc il ne dépenserait pas un centime pour le renforcement des systèmes de soins. »
En termes marketing, on appelle ça la top-down approach, et on ne trouvera pas étonnant de la voir relayée quasi telle quelle dans un article d’Hervé Morin paru dans le journal Le Monde (financé copieusement par Bill Gates) intitulé crânement : « Covid-19 : La France a-t-elle trop de lits de réanimation ? » Quand on en est à écrire ça, c’est vraiment qu’on est au-delà du foutage de gueule et qu’on considère la population si crétine et analphabète qu’on pourrait tout aussi bien lui intimer l’ordre d’acheter des tubas et des bouteilles à oxygène chez Decathlon pour s’intuber à la maison.
La théorie du hold-up

Ceci étant posé, pour réussir son coup et imposer son juteux modèle aux quatre coins de la planète, Big Pharma a dû composer avec un paramètre qui souvent cause la perte des brigands trop présomptueux : le temps. Dans tous les films de braqueurs (Heat, Point Break, Ocean 11…), les interventions sont minutées et calibrées au détail près pour que le butin soit sécurisé avant l’arrivée de la police. Quand ça tourne mal, que le temps vient à manquer, c’est le carnage assuré.

Dans son livre joliment nommé La société du Hold-up (2012), Paul Vacca décrit un monde financiarisé à outrance, basé sur la quête ultra-rapide du profit, où « l’homme est devenu un braqueur pour l’homme » et se révèle prêt à tout pour s’enrichir en un temps record. Le génie disruptif d’Apple, Google ou Facebook repose, écrit-il, sur une logique de coup qui bouleverse la donne et réinvente de nouveaux codes pour créer ex-nihilo un marché tout beau, tout neuf qu’ils n’ont plus qu’à inonder de leurs joujoux ultra-modernes. Les fabricants de vaccins du nouveau Big 4 de la médecine quantique (Pfizer, Moderna, AstraZena, Johnson & Johnson) sont en passe de réaliser le même tour de force, à l’aide de produits résolument innovants et d’une force de frappe médiatique sans équivalent dans l’histoire de la publicité et du merchandising. Encore faut-il que leur stratégie se montre à la hauteur des enjeux.

L’accélération fulgurante de la campagne d’injections de masse en Europe et en Amérique du Nord répond, à ce qu’on en observe pour le moment, à la logique des Blockbusters, qui visent à faire main basse sur l’audience avant même que la critique ou le bouche à oreille n’aient eu le temps de s’exercer. Une variante du Hit & Run qui fait sens dans un environnement hautement instable susceptible d’altérer du jour au lendemain la perception du produit, de son utilité comme de son efficacité. Face à une situation de fléchissement épidémique généralisé qui aurait pu se révéler fatale à Big Pharma, conditionner à la vaccination le fait que les gens puissent partir bouffer des tapas en Espagne constitue la stratégie gagnante pour une industrie qui sait qu’elle ne dispose que d’une fenêtre de tir réduite pour écouler sa marchandise. Créer l’urgence là où il n’y en a pas, c’est tout le génie marketing de ceux qui savent depuis que le dollar existe que tordre le réel et réinventer l’avenir conditionnent le besoin et commandent au désir. Laisser le train passer, en revanche, c’est prendre le risque de rester à quai avec ses bagages sans certitude d’en voir arriver un autre avant des lustres.

Sur la chaîne très covid-friendly CNN, une experte en vaccination lâchait ainsi en direct au mois d’avril : « Nous devons expliquer clairement aux gens que le vaccin est le ticket de retour à leur vie d’avant la pandémie. La fenêtre de vaccination est très étroite, avec tous ces états qui rouvrent tout à 100%, pour conditionner les réouvertures au statut vaccinal. Sinon, si tout rouvre librement, qu’est-ce qu’on va avoir comme carotte à offrir aux gens ? Comment allons-nous inciter les gens à se faire vacciner ? C’est pourquoi le CDC doit adopter une position plus ferme et dire : ‘Si vous êtes vacciné, vous pouvez faire ce que vous voulez. Toutes ces libertés que vous aviez, vous pourrez les retrouver.’ Sinon, les gens vont commencer à sortir et profiter de la vie sans être vaccinés. »

Un avenir incertain. Un produit en phase expérimentale. Une fenêtre de tir réduite. Un paquet de pognon à sa faire à condition de bien jouer le coup. On reconnaîtra peu ou prou le destin marketing du film Les Dents de la mer (sorti en1975) ainsi décrit dans le livre de Paul Vacca :
« Tout s’annonçait pour le mieux. Pourtant, les choses ne se sont pas passées comme prévu. Une grande malédiction s’abat sur le film : Bruce, le requin mécanique confectionné à grands frais pour le film, ne veut pas fonctionner, manquant même d’estropier un technicien ; la météo s’y met aussi ; le retard s’accumule, le tournage déborde sur la période estivale. Le budget explose : il est multiplié par trois. Et pour arranger le tout, les plans tournés avec le requin sont inexploitables. De plus, comme le film s’est fait au jour le jour, de nombreuses séquences sont quasiment impossibles à monter. Au visionnage des rushs, les patrons d’Universal Pictures s’arrachent les cheveux : ‘C’est ça le film qui est censé faire peur à tous ? !?’
Spielberg humilié tente ce qu’il peut pour sauver le film au montage. Mais la panique s’est définitivement emparée des dirigeants de la major. C’est alors qu’ils ont l’idée d’un stratagème pour limiter la casse : tâcher de faire au moins un premier week-end honorable. Ils décident alors – fait inédit pour un film – d’acheter de l’espace publicitaire dans les networks américains pour 700 000 dollars, ce qui à l’époque représente une somme hallucinante. Ils distribuent d’emblée le film sur une très large combinaison de salles alors que l’habitude voulait que l’on fasse monter le nombre de salles en puissance. Leur but : récolter le maximum d’entrées durant le premier week-end avant que le bouche-à-oreille, qu’ils présagent désastreux, ne décourage tout le monde. Ce sera toujours ça de gagné… »

L’avenir leur donnera en partie raison (énorme succès à sa sortie) et en partie tort : le savoir-faire de Spielberg assurera au film une solide postérité. Mais ils avaient compris qu’avec des cycles de plus en plus courts de présence des films à l’affiche, le gigantisme avait de l’avenir, ce que nos professionnels de la vaccination planétaire ont compris également. Avancer moins vite qu’ils ne le font sur le calendrier vaccinal, ce serait méconnaitre la durée de vie limitée de l’effet d’appétence, surtout pour les plus jeunes sans aucune comorbidité et qui ont dû sans le savoir rencontrer dix ou quinze fois le virus sans éprouver autre chose qu’un mal de tête ou une fatigue passagère. Sur son fil Twitter, l’avocat Fabrice Di Vizio s’extasiait le 19 mai de la clairvoyance de sa fille avec ce message admiratif : « Ma fille de 17 ans : la vaccination, c’est comme la mode, tu payes des influenceurs pour faire acheter des trucs que personne n’aurait jamais acheté ! Ça donne l’impression d’être cool. Quand t’es vacciné, on te fait croire que t’es cool, t’es pour la science. » De là à basculer dans le monde des produits dérivés, des pin’s et tee-shirts « je suis vacciné.e » au concours de selfies manches retroussées sur Instagram, il n’y a qu’un pas que Pfizer & co auraient tort de ne pas franchir, histoire de surfer tout l’été sur la vague de solidarité universelle née au printemps dernier.

Lequel d’entre nous, parmi les plus réfractaires au Smartphone, à Facebook ou Google, n’a pas fini par se mettre à la page et succomber parfois malgré lui, d’une façon ou d’une autre, aux sirènes de la modernité ? Qui n’avance pas recule, au 19ème siècle comme aujourd’hui, et la pression de l’environnement technologique et sociologique est souvent une force irrésistible qui broie les résistances des plus têtus objecteurs de progrès, pour reprendre le bon mot de Pierre-Yves Rougeyron.

Un pont trop loin ?
La question qui demeure, néanmoins, dans le cas de ces vaccins expérimentaux à l’efficacité et aux effets secondaires inconnus sur le long terme, c’est de savoir quand nos joueurs de poker bienfaiteurs de l’humanité vont considérer qu’il est temps de se lever de table et d’encaisser leurs jetons avant que le casino sonne l’alarme générale. Il commence à se dire, ici ou là, que des vaccinés se contamineraient aussi bien que les autres tandis que certains mourraient du vaccin comme d’autres étaient morts auparavant du virus – c’est-à-dire sans pouvoir en apporter formellement la preuve. Les certificats de décès, en ces temps de contrebande, font l’objet d’une attention inédite de la part des diverses parties en présence. Des plaintes commencent à remonter, des doutes germent ici ou là sur la véracité des chiffres avancés par les autorités pour justifier leur politique d’injections à la chaîne. Bref, si le temps se gâte au propre comme au figuré et que la météo sanitaire en vient à contredire les prédictions autoréalisatrices des caïds en blouse blanche envoyés par les cartels du médicament, il pourrait être plus prudent pour eux de remballer la marchandise avant que les vrais problèmes ne commencent.

La courbe de vaccination d’Israël, pays pilote de l’expérience vaccinale, tendrait ces dernières semaines à plafonner autour des 62% de primo-injectés. Il n’est pas impossible que l’asymptote soit proche d’avoir été atteinte, et menacer les récalcitrants de les attacher aux roues d’un char pour aller faire la guerre au Hamas dans la bande de Gaza risque d’être mal perçu même par Gérard Leclerc, Christophe Barbier ou Brigitte Milhau. Si le même phénomène s’observe au Royaume-Uni, aux USA ou en Allemagne, il serait risqué de tenter le passage en force par le biais, par exemple, de la vaccination des enfants. Des psychopathes comme Karine Latombe ou Arnaud Fontanet, en France, ont déjà franchi le Rubicon histoire de tâter le terrain, et d’autres voix se sont déjà fait entendre en Amérique et en Europe pour murmurer cette éventualité. C’est un terrain si glissant que même Angela Merkel – qui n’a jamais approché un enfant de sa vie – ferait mieux de s’en tenir, pour éviter le faux pas, à ce qui est actuellement écrit noir sur blanc sur le site du gouvernement fédéral allemand :
“Aucun vaccin n’est actuellement approuvé pour les enfants et adolescents jusqu’à l’âge de 16 ans. Le vaccin de Biontech / Pfizer peut généralement être utilisé chez les jeunes de 16 ans et plus. L’approbation des vaccins pour les enfants est extrêmement délicate. Par exemple, il faut d’abord clarifier suffisamment que les vaccins sont sans danger pour les adultes. Ce n’est qu’alors que des études pourront être menées sur l’applicabilité chez les enfants.”
Tout porte raisonnablement à croire que Big Pharma saura retenir ses chiens et les rappeler à la niche face une fronde généralisée des mères de famille du monde entier. L’instinct de survie de l’espèce et l’amour maternel restent encore aujourd’hui des forces trop prodigieuses pour succomber aux coups de boutoir de la corruption, de l’hystérie de contrôle et de l’ubris des Dr Frankenstein et Folamour qui ont ouvert la boîte de Pandore sans plus trop savoir comment la refermer. Il faut dire qu’avec une moyenne annuelle de quatre millions de morts par infections respiratoires, nos bons docteurs auront du mal à nous revendre chaque hiver la même dystopie prométhéenne. On ne se baigne jamais deux fois, disait Héraclite, dans les eaux du même fleuve. La meilleure chose à faire, pour recréer une panique à la hauteur de nos attentes, serait plutôt de sortir un deuxième remake de l’Invasion des Profanateurs (1956 puis 1979). Des plantes extra-terrestres venues nous cloner pendant notre sommeil et remplacer l’humanité entière par des créatures dépourvues d’émotion et changées en automates, voilà un script qu’une année de confinements, d’évitements, de défiance et de déshumanisation nous aura préparés à accueillir dans la joie de nos vies retrouvées. Et si la prochaine dystopie, d’ailleurs, pouvait venir des extra-terrestres, elle ne pourra jamais être plus hideuse que les rictus de Bill Gates ou les mimiques de Karine Latombe.






 
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