Les manifestations anti pass-vaccinal ont été aussi massives que majeures. C’est, comme il était assez prévisible, une véritable mobilisation, spontanée en pleine torpeur estivale ce qui n’est jamais arrivé.
Dit autrement, cette mobilisation citoyenne est sans précédent.
Une bataille qui va aussi se gagner sur les mots.
Je comprends parfaitement pourquoi des milliers de gens font le parallèle entre la Shoah et la Seconde Guerre mondiale et le pass-sanitaire, car effectivement, pour la première fois depuis la dernière guerre mondiale on fait une distinction entre deux groupes de gens, et dans le référentiel historique collectif l’analogie est évidente.
Est-elle adaptée ?
En fait ce n’est même plus la question.
Les médias et le pouvoir ont décidé qu’une telle comparaison était outrancière et que la formuler c’était très mal et c’était se moquer de ceux qui avaient été déportés. Il est également évident qu’une telle comparaison, si le gouvernement la laissait faire, serait en termes de communication très dommageable car, être assimilé dans l’esprit de la population à des nazis, ce n’est pas du meilleur effet.
Le gouvernement et les médias aux ordres sont d’une très grande sensibilité par rapport à de telles comparaisons. Mélenchon ne s’y est pas trompé en demandant aux Insoumis d’éviter de s’engager sur cette voie. C’est une question de stratégie de communication.
Discriminations, inégalités, perte de liberté, chemin vers la dictature…
Pour gagner cette bataille des mots, nous en avons d’autres à notre disposition.
Toutes les dictatures commencent par des lois d’exception, sans exception.
Il faut refuser toutes les politiques qui discriminent, parce qu’elles créent des précédents fâcheux et rapidement fascistes.
Il faut refuser toutes les lois liberticides parce qu’il arrive un moment, où à force de réduire les libertés, il ne vous en reste plus.
Ce n’est pas une question médicale !
Quel est l’objectif ?
Qu’elles sont les alternatives ?
Dans la vie, il y a rarement un chemin unique ou une solution simpliste, surtout lorsque l’on parle de problème complexes.
Imaginez que la vaccination est LA solution est totalement crétin, inepte et les médecins et tous les grands professeurs de plateaux finiront par passer pour ce qu’ils sont, des fayots zélés d’un système, pas de grands hommes.
Les gens qui défileront prochainement dans les rues semaines après semaines ne sont pas des « anti-vaxx » mais des anti-pass. Cela n’a rien à voir.
Le pass sanitaire est une ânerie qui se heurtera à la réalité
Si l’on pousse le raisonnement jusqu’à l’absurde, à quoi va aboutir la mise en place de « pass » ?
Simple.
Vous aurez des queues épouvantables de gens qui sont les « meilleurs » des citoyens d’après nos quelques vedettes qui veulent « pourrir » la vie des non-vaccinés.
La réalité c’est qu’ils vont pourrir la vie des vaccinés qui auront tous les « pass » qu’il faut. Ils devront faire la queue et s’emmerder des heures pour rentrer faire des courses dans des centres commerciaux dont on peut de surcroît franchement se passer. Amazon se frottera les mains. Les ventes à distance vont exploser.
Deuxième effet, il apparaîtra rapidement que les vaccinés se contamineront entre eux, et pour obtenir ce résultat brillant, il aura en plus fallu qu’ils attendent sous un soleil de plomb ou sous la pluie de la rentrée de pouvoir montrer leur précieux sésame.
Entre les vaccinés qui seront rebutés par la réalité, les vaccinés qui refusent également que l’on rejette une grande partie de la population et n’iront plus dans ces lieux par solidarité et enfin les non-vaccinés qui resteront tranquillement chez eux, je peux vous prévoir grâce à une lecture attentive de mes Poules de Cristal, un « joyeux » bazar…
Le pass ne passera pas !
Reprenons.
Il faut faire attention aux mots employés pour susciter l’adhésion du plus grand nombre. alors que l’on parle de discrimination à tout bout de champs. Il est hors de question de discriminer avec un pass, de ficher, de noter, d’autoriser ou d’interdire les actes de la vie courante en fonction d’un statut. C’est dans toute dictature, toujours pour le « bien », ou pour de « bonnes raisons », et c’est parce que l’on déshumanise une catégorie que l’on peut un jour, éventuellement, se retrouver avec des massacres, des pogroms, des génocides ou des actes de grandes violence. Il faut donc refuser la déshumanisation systématiquement.
Ensuite, il faut appliquer une politique systématique de boycott de tous les endroits qui mettront en place le pass.
C’est l’Etat qui l’impose. Ils n’y « sont pour rien », n’est pas un argument recevable. Ils appliquent une loi inique que le bon sens et l’humanisme doit nous faire refuser. Boycotter, encore, et encore, tous les jours que l’on soit vacciné ou pas.
Enfin, réclamer un véritable débat, demander que l’on cesse de nous mentir comme c’est le cas depuis le début de l’épidémie, que l’on explique les risques, les dangers, les effets secondaires, que l’on cesse de nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative au pass. Nous pouvons faire autrement sans avoir à nous lancer dans cette voie sans issue, prélude à la mise en place d’un contrôle social où vous serez bipés, scannés à chaque étape de votre vie. Il existe mille et une façons de lutter contre cette épidémie sans recourir au pire. Encore, faudrait-il pour cela faire avec le peuple et non contre le peuple.
Croyez-moi, ce n’est plus du tout une question médicale.
C’est une question de liberté, c’est une question de droits de l’homme, c’est une question également constitutionnelle.
Si le pass est mis en place, alors, notre Constitution n’est plus qu’un torchon que vous pouvez jeter.
C’est également la nécessité de rappeler à ceux qui nous dirigent que gagner des élections ce n’est pas un permis d’emmerder la population et qu’aujourd’hui les contre-pouvoirs prévus ne marchent plus comme ils le devraient ce qui amènent à une concentration des pouvoirs trop importante dans les mains d’un seul homme qui, en l’espèce, ne sait pas en user avec sagesse.
Le boycott et la non-violence restent des méthodes efficaces. Frappez-les au porte-monnaie ! Frappez-les durement, et mettez tous vos sous de côté. Faites dérailler la reprise économique de le Maire. Faites la grève de la consommation. Achetez chez les petits et fuyez les gros. Vous verrez, lorsque les gros manqueront, et parce que c’est une histoire de gros sous, ils feront plier l’Elysée aussi bien que le ministre de la santé.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.