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Nous vivons une époque dangereuse, où la science est remise en question. Alors que les gouvernements de la planète appliquent des politiques guidées strictement par la science, celle-ci est de plus en plus remise en cause, portée par les courants complotistes et anti-vax.

C’est ainsi que, guidés par les principes scientifiques, les gouvernements ont, de fait, dans le monde occidental, interdit tout traitement contre le virus chinois, au grand dam des complotistes. Non pas que les traitements proposés soient dangereux. Non pas qu’ils soient proposés par des gourous sans solides connaissances médicales. En fait, une querelle a opposé partisans et opposants aux traitements. Des deux côtés, d’éminents spécialistes donnaient leur opinion. Il faut reconnaître que par la suite beaucoup de non scientifiques sur les plateaux de télévision avaient leur opinion sur les études scientifiques, et étaient capables de juger, scientifiquement, si elles étaient correctement réalisées, et savaient les analyser, scientifiquement. Il y avait débat, les scientifiques étaient partagés. On décida, scientifiquement, de ne pas soigner.

On décida, scientifiquement, de privilégier une opinion sur une autre. A compter de ce moment, ceux qui faisaient preuve d’un doute scientifique, qui questionnaient cette opinion, étaient vilipendés comme complotistes, anti-science. Il fut donc décidé que le questionnement, le doute, l’argumentation, n’étaient pas des critères scientifiques. Le décret gouvernemental, administratif, ou supra-national, décidait de ce qui était scientifique. Le plus scientifiquement du monde, bien sûr.

On décida donc de tout miser sur la vaccination, en l’absence décrétée de tout traitement, et de toute possibilité de traitement. Bien sûr, le fait qu’un coronavirus mute, que tout coronavirus mute, ce qui rend aléatoire l’efficacité d’un vaccin, ne fut pas évoqué. Bien sûr, on sait faire des vaccins contre la grippe, dont le virus mute aussi. Mais l’efficacité de ces vaccins est aléatoire, bien qu’on connaisse beaucoup mieux le virus. Face à un virus aux mutations plus aléatoires et totalement inconnues, il était logique, scientifique donc, de tout miser sur la vaccination.

Ensuite, on évalua scientifiquement l’efficacité des vaccins proposés. Le vaccin chinois fut éliminé. Les Chinois ne peuvent pas faire de bons vaccins, c’est logique, même si tous nos médicaments sont fabriqués là-bas, et qu’une des hypothèses sur l’apparition du virus est sa création dans un laboratoire chinois. C’est logique, c’est scientifique. Le vaccin russe fut éliminé car Poutine est le grand méchant, c’est scientifique. Restèrent donc les vaccins occidentaux. Le vaccin Astra Zeneca fut plébiscité par l’Union-Européenne et le Royaume-Uni, tandis qu’il ne reçut pas d’autorisation aux USA, qui le considéraient comme peu efficace. Nous avons donc un vaccin considéré comme très efficace d’un côté de l’Atlantique, mais pas de l’autre. Vérité au-delà de l’Atlantique, erreur en deçà. Les US ont tout même consenti à considérer comme vaccinés les Européens qui avaient reçu des injections d’Astra Zeneca et qui voulaient entrer sur le territoire US. Tout cela est scientifique, c’est prouvé. La géopolitique et le lobbying comme critère d’efficacité d’un vaccin, c’est scientifique.

Certaines mauvaises langues ont questionné sur la dangerosité des produits en question, et sur la pertinence d’une vaccination de masse avec des produits utilisant des technologies nouvelles. Après tout, on n’a jamais lancé une vaccination de masse contre la rage quand le vaccin a été inventé. Ces esprits chagrins furent bien évidemment conspués comme antivax. C’est scientifique. Même si, par la suite, sur les quatre vaccins autorisés en Europe, trois sont désormais interdits aux jeunes, dont deux réservés aux plus de 55 ans. Avec des disparités, scientifiques bien sûr, selon les pays. Mais il n’y a aucun danger, raisonnement scientifique, bien sûr.

Quelle est l’efficacité des vaccins ? On s’est aperçu très vite qu’ils ne protégeaient pas de la contamination, ni de l’infection. Des pays pionniers de la vaccination comme Israël et le Royaume-Uni connaissant des poussées de malades. C’est à ce moment que le président de la République française décréta le pass sanitaire, pour forcer le bas-peuple à se faire vacciner. En toute logique, scientifiquement. Le journaliste Yves Bourdillon s’est amusé récemment à chercher les études prouvant l’effet protecteur sur la contamination des vaccins, avant leur mise sur le marché. Il n’en a quasiment pas trouvé. C’est donc scientifiquement, sur une base inexistante, qu’on nous a dit que la vaccination protégeait de la contamination.

Aujourd’hui, le plus officiellement du monde, si on regarde les études et publications adoubées, officielles, administrativement et politiquement correctes, il est considéré que les vaccins ne protègent pas de la contamination, ni de l’infection, qu’ils protègent des formes graves, mais seulement pendant trois mois, qu’il faut un coup de booster, à l’effet cependant incertain en raison des variants, et à l’effet encore plus temporaire. Arguments qui justifient, scientifiquement, d’obliger à la vaccination, à toujours soigneusement éviter de soigner. Sachant par ailleurs, toujours officiellement, selon la science officielle, selon ls études politiquement adoubées, que le virus chinois est peu létal, et cible des populations précises, on décide néanmoins, sur une base scientifique donc, de vacciner tout le monde, même si la vaccination n’empêche pas la propagation, même ceux qui ne courent aucun risque, et qui transmettront le virus chinois qu’ils soient vaccinés ou pas. C’est logique, c’est scientifique. On ne s’interroge pas sur le fait que certains pays, comme la Corée du Sud, connaissent leur pire épisode en terme de mortalité du virus chinois, alors que la population est largement vaccinée. Comme il est logique de créer un pass vaccinal, quand tous les scientifiques nous disent que le variant Omicron est presque sans danger, et qu’il va vacciner les population. C’est logique, c’est scientifique.

Évidement, il est hors de question de discuter de la balance bénéfice-risque de la vaccination. C’est anti-scientifique. Comme s’interroger sur la pertinence d’une vaccination en pleine épidémie, alors que, paraît-il, l’adage dit qu’on ne vaccine pas pendant une épidémie. En effet, la vaccination commencerait par affaiblir l’organisme et par le rendre plus vulnérable. Le fait qu’on constaterait une poussée des infections après chaque dose n’a pas d’importance, ce ne serait pas dans les statistiques, car on est considéré comme non vacciné jusque 14 jours après une injection.

Ne parlons pas des statistiques officielles qui montrent une augmentation de la mortalité chez les plus jeunes en 2021 dans les pays occidentaux, c’est une coïncidence. Ou cette statistique qui montre un taux de mortalité standardisé par âge deux fois plus élevé chez les vaccinés que chez les non vaccinés, en Angleterre, dans la tranche d’âge 10-59 ans. On vous répond que les vaccinés sont plus âgés, ceci expliquant cela. Sauf que c’est du taux de mortalité standardisé par âge dont il s’agit, qui atténue l’effet âge justement. Et qu’en début d’année 2021, quand ce sont les plus âgés qui sont vaccinés, la mortalité des vaccinés est plus faible, et que cette mortalité des vaccinés augmentent quand la vaccination s’étend au sein de la population, notamment auprès des moins âgés.

Se questionner, pratiquer ce qu’on appelait autrefois le doute scientifique, s’interroger sur les données, simplement se baser sur les données, chercher l’argumentation, tout cela est aujourd’hui une caractéristique des complotistes, des antivax, des anti-sciences. La science est ce qui est décidé au niveau du gouvernement, des administrations, étatistes ou supra-étatistes, et quiconque émet le moindre doute est un adepte des théories du complot. C’est le progrès, l’esprit des Lumières porté notamment par le président de la République si progressiste française.

C’est la science officielle, qui rappelle ces républiques si progressistes et si populaires, qui ont écrit ces heures les plus sombres glorieuses de notre histoire !

Vladimir Vodarevski
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