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La crise ukrainienne s’inscrit parfaitement bien dans la continuité de la plandémie sur le Covid. Le clivage n’est pas redéfini et à part quelques exceptions les « complotistes » du Covid sont les « complotistes » du conflit ukrainien. Les « covidistes » adhèrent autant à la doxa sur le Covid que sur l’Ukraine.

L’idée de ce texte m’est venue en lisant des réactions sur Twitter suite à la prise de parole d’un infirmier, privé de travail et de revenus, qui criait sa douleur et le peu d’empathie de ses collègues soignants.

Parmi les commentaires, voici…
« OUI ça ne choque que toi pauvre M**** entre des gens qui subissent une guerre et des résistants de pacotille qui veulent mettre les malades en danger par pur égoïsme et idéologie. JE M’EN FICHE ROYALEMENT QUE CES GENS AIENT ÉTÉ VIRÉS et même TANT MIEUX !!!! »

« Qui n’aurait pas peur d’être soigné par de tels égoïstes qui ne pensent qu’à eux et jamais à l’autre ! »

« Dans le tramway le “Masque est obligatoire”. Mais hier après-midi, dans une rame bondée, trois imbéciles le portaient sous la bouche dont une femme que j’ai rappelée à l’ordre, car elle discutait et donc postillonnait.

En fait, elle a juste souri avec arrogance et continué à parler de vaccins bidons, etc.. Encore une antivax si j’ai bien compris. Ces gens me mettent hors de moi. »

« La hausse des carburants, c’est terrible ! Mais un peu de retenue ! Nous restons à peu près assurés de notre bien-être, de nos libertés, et, pour l’instant du moins, hors de portée du criminel de guerre moscovite. »

« Ces écervelés ne comprennent pas que ce qu’ils n’ont pas fait aurait pu nuire à leurs patients/missions de service public. D’un côté les pleutres ayant peur d’une petite piqûre, de l’autre des résistants à l’invasion de leur pays… »

Etc.
Nous le voyons autant pour le Covid que pour l’Ukraine, le moteur demeure la peur face à une « menace mortelle » incarnée par le Sars-CoV=2 ou par Poutine.

Une autorité nous a expliqué qu’il y avait de terribles dangers et qu’elle se chargeait de nous protéger à la condition que nous nous pliions totalement à ses injonctions quand bien même celles-ci seraient parfaitement contradictoires.

Celui qui est dans la peur de mourir le reconnaît rarement et va donc s’attribuer les mérites d’une obéissance totale par « solidarité » :
  • « Je me vaccine pour protéger les autres. »
  • « Je suis solidaire et je crache sur Poutine pour protéger les Ukrainiens. »
Bull-shit !

Il est probable, pour ne pas dire certain, que ces personnes bien-pensantes se croient empathiques, mais certainement pas dans une démarche égoïste.
  • Combien se sont vaccinés pour protéger des inconnus ?
  • Combien d’entre-nous savaient où se trouvait l’Ukraine et combien savaient et s’inquiétaient d’une guerre civile faisant rage depuis 8 ans ?
Les gens se sont vaccinés pour protéger leur petite personne (ou leur proche famille) ou, pire encore, pouvoir continuer à aller au resto ou au cinéma !

Quant à l’Ukraine dont vous et moi n’avons strictement rien à foutre (j’ai l’honnêteté de le reconnaître), la seule peur pourrait être de voir Poutine débarquer avec ses chars où nous balancer une ogive nucléaire hypersonique.

Ce peuple docile a continuellement peur, peur pour sa vie !

Je serais bien incapable de définir la « vie » et plus encore « être vivant », mais de toute évidence ces personnes paniquées en ont une vision pour le moins étriquée et restrictive.

Qu’importe les confinements, qu’importe les interdictions, qu’importe l’obligation de masque, qu’importe les pass sanitaires ou vaccinaux, si cela permet de conserver sa « sécurité » et sa « liberté » !

Tous les interdits que nous subissons depuis des dizaines d’années et dont nous vivons une apothéose ne sont pas vécus comme des interdits. Le peuple a totalement intégré dans sa psyché que « l’interdit c’est la liberté » !
Vivre semble donc se limiter à avoir un toit, pouvoir se nourrir, mais surtout pouvoir consommer.
« Je dépense donc je suis ! »
Cette population docile vit dans la peur et les gouvernements font tout pour la maintenir en permanence dans un va-et-vient de « ça va mieux » et de « ça empire ».

Nous avons, et ce n’est pas fini, vécu pendant deux ans dans une menace dont nous avons entendu parler, mais que nous n’avons pas vue et dont nous ignorerions toujours l’existence sans les médias.

Et nous vivons désormais avec une menace de guerre que nous ne voyons pas sous nos fenêtres et dont nous ignorerions l’existence sans les médias (la preuve en est que nous ne savions pas que l’Ukraine était en guerre civile depuis 2014).

Et demain (nous n’en voyons que les prémices), nous allons vivre sous la menace du dérèglement climatique avec à la clef le risque d’extinction de l’espèce humaine, et ce sans pouvoir nous demander si tout ceci est naturel, mensonger, créé par l’homme et si nous pouvons « lutter contre ».

Je vous rappelle que l’on nous fait croire depuis 2 ans qu’il est possible de lutter (et avec succès) contre un virus et qu’il faudrait être complotiste ou totalement débile pour en douter !

Cette peur est tellement envahissante qu’il n’y a plus aucune place pour la réflexion, la critique, la prise de recul et encore moins l’empathie pour autrui.

Comme nous pouvons le voir sur ces témoignages (soft), cette peur conduit à une déconnexion totale du cœur et de l’empathie.

Un soignant applaudi hier comme un héros est devenu la dernière des merdes en refusant de se vacciner.
Il est passé instantanément du statut de rempart, de soldat du feu pour me protéger MOI au statut de lâche, de complotiste, d’irresponsable, d’égoïste, de pyromane et même de tueur en puissance.

C’est d’autant plus intéressant que c’est le même soignant, la même personne, mon même voisin…

La force de la propagande est telle que tout personnel soignant qui voulait traiter ses patients Covid par des antibiotiques ou autres molécules, au lieu de paracétamol, est perçu comme un fou dangereux qui menace notre propre vie ! Les années précédentes, c’eut été l’inverse qui nous aurait profondément choqués.

Ne tentons pas de parler d’études, de science, d’efficacité… toute forme de critique en direction des saintes écritures n’est que menace pour notre vie, car il ne saurait exister une autre voie que celle martelée par l’église du coronavirus et ses fidèles serviteurs.

Il en est de même pour la guerre en Ukraine, un système binaire avec les « bons » qui représentent « l’axe du bien » et « Satan » « l’axe du mal ».

Ici aussi, mettre de la nuance, introduire de la géopolitique, laisser entendre qu’il pourrait y avoir des responsabilités occidentales dans les événements actuels est vécu comme une menace, car, ici encore, il ne saurait y avoir une autre voie que faire la guerre et détruire Poutine.

Celui qui ne pense pas comme on lui a dit de penser, celui qui n’obéit pas aveuglement aux injonctions, celui qui critique et encore plus celui qui résiste est une menace et un traître !

En fervent disciple et défenseur de la foi, je fais partie des bons, des gentils, des généreux, des solidaires, etc. L’autre est évidemment un sale type, le non-vacciné est un sale type comme Poutine est un sale type.
L’autre est de fait tout sauf comme moi…
L’empathie devient non seulement impossible, mais quasi criminelle :
  • Comment voulez-vous être empathique avec un soignant qui a fait le choix de devenir sciemment un tueur potentiel de petits vieux ?
  • Comment voulez-vous être empathique avec un habitant du Donbass russophone et même russophile qui voit en Poutine un sauveur face à des bataillons nazis qui affirment sans s’en cacher qu’il faudrait les éradiquer ?
Il ne peut y avoir de « bons » de part et d’autre de l’échiquier.

Si mon ennemi est un humain comme moi, si un soignant est un humain comme moi, humain qui aime, qui a une vie, une famille, des enfants alors comment pourrais-je le tuer ou le priver de quoi vivre ?

Aucune guerre ne pourrait exister si des humains étaient en face d’autres humains…

Et la propagande se charge de déshumaniser activement le camp d’en face, « l’autre ».
La technique employée pour le Covid (égoïstes, idiots, irresponsables, complotistes, criminels, antisémites…) est la même que celle employée pour qualifier celles et ceux qui n’approuvent pas la gestion de la crise en Ukraine. Les « pacifiques », ceux qui veulent que la guerre s’arrête, n’imaginent que des sanctions économiques et l’envoi d’armes létales aux Ukrainiens.

Rappelez-vous Saddam Hussein dont les troupes au Koweït « débranchaient les bébés des couveuses pour les jeter dans des poubelles ». Nous savons aujourd’hui que ce n’était que de la propagande orchestrée pour faire de Saddam un monstre, un non-humain pour légitimer l’invasion de l’Irak et ensuite fermer les yeux sur des centaines de milliers de civils irakiens qui seront tués pendant le conflit. Notre président, en disant que nous étions en guerre contre le Covid, a utilisé les mêmes stratagèmes et manipulations du peuple pour le conditionner à réclamer la fin des Droits des l’homme. Je ne crois pas qu’il y ait eu des guerres que les États ont pu débuter sans manipuler auparavant le peuple et transformer « l’ennemi » en monstre.

Pour l’Ukraine nous avons aussi eu droit aux cibles civiles sciemment visées, aux enfants sciemment tués, aux dizaines de milliers de victimes tuées par le monstre slave, sans compter la destruction de centrales nucléaires, etc. À aucun moment on n’émet l’hypothèse que les troupes ukrainiennes pourraient faire de même.

Ici encore adieu toute réflexion :
  • Si Poutine voulait voler l’Ukraine, il n’a pas vraiment intérêt à la détruire.
  • Si Poutine veut sauvegarder son image, il a intérêt à limiter au maximum le nombre de morts civils.
Bien entendu de tels propos relèvent d’un crime d’intelligence avec l’ennemi !

La réflexion est à ce point morte que nombreux sont ceux qui croient que l’armée ukrainienne pose des difficultés, voire même, met en déroute une armée qui est une des deux plus fortes de la planète ! Et là aussi on ne se dit pas que si Poutine avait voulu rayer l’Ukraine de la carte, il aurait pu la réduire en cendres en 48 heures sans même utiliser d’armes nucléaires ! Pourquoi Poutine progresse lentement au sol alors qu’il pourrait provoquer des pluies de bombes comme les Américains en Irak ?

Nous voyons donc une disparition totale de la réflexion, de la logique, du bon sens et de l’esprit critique aussi bien pour le Covid que pour l’Ukraine. Mais pire encore, cette peur pour certains, et cette panique pour d’autres, nourrit et conduit à la haine d’autrui.

Nous avons vu comment il est facile de déshumaniser des personnes qui ont pourtant un bagage social, fait des études, etc. J’ai même tendance à croire que l’ouvrier a plus gardé un certain bon sens dans la crise que le cadre supérieur. Avant cette crise, je ne savais pas à quel point il est aisé de mener un peuple où on le désire dans une dictature.

Connaissez-vous beaucoup de donneurs d’ordres qui ont refusé d’appliquer les mesures dictatoriales ?
  • Combien d’enseignants, d’encadrants, de policiers, de chefs d’entreprise, de restaurateurs, d’agents de sécurité, de contrôleurs de la SNCF et j’en passe ont dit « NON ! » ?
  • Combien ont refusé d’imposer le masque ?
  • Combien ont refusé d’imposer un pass sanitaire ?
  • Combien ont refusé d’imposer un pass vaccinal ?
Quasi aucun !

Et si ou quand demain cette même autorité nous impose(ra) de mettre dans des camps les « mauvais citoyens », qui dira « non ! » ?

Les mêmes qui vous ont interdit de rentrer dans un magasin sans un masque vous feront monter dans un train sans le moindre problème de conscience !

Fiction ?
Si en 2019 on vous avait dit que vous seriez interné de force chez vous, que vous auriez l’obligation de porter un masque, une obligation d’injection expérimentale, un passeport sanitaire puis vaccinal pour des activités de la vie courante, l’auriez-vous cru ?
  • Si on vous avait dit que les Français accepteraient sans casser du flic vous l’auriez cru ?
  • Si on vous avait dit qu’ils auraient vécu les diminutions de ces mesures avec angoisse, vous l’auriez cru ?
Dois-je vous rappeler que le projet de loi 3714 déposé en décembre 2020 comporte une disposition de placement pour les personnes contaminées ?

Alors comment un humain peut-il en arriver à obéir, souhaiter et participer activement à des actes qui peuvent conduire à des génocides ?

Tout simplement parce que ce n’est pas un humain comme lui qu’il fera monter dans le train, mais une personne mauvaise, un sous-être, un non-être, un non-humain !

Nous n’en sommes pas encore là… ça débute par l’interdiction de fréquenter certains lieux à une catégorie de personnes, à les priver de travail ou licencier un chef d’orchestre ou empêcher un sportif de participer à des compétitions uniquement du fait de sa nationalité russe ou de son statut vaccinal.

Cela provoque-t-il l’indignation de la masse ?
Tout au plus l’indifférence, mais bien souvent des applaudissements ou un regret de ne pas faire plus.

Supprimer les produits russes d’un supermarché, renommer un collège, effacer le nom de Gagarine d’une association sur l’espace n’est pas totalement ridicule, stupide ou injuste, mais un acte patriotique !

Et ne parlons pas des « sanctions économiques » qui relèvent de la commedia dell’arte. On fait croire que l’on va mettre en place un embargo contre le gaz russe. Cela fait exploser les prix et enrichit scandaleusement les producteurs et les spéculateurs. Dans le même temps, les importations de gaz russe sont à la hausse et Poutine encaisse une fortune qui lui permet de financer sa guerre et compenser les « sanctions » !

Qui paye la facture ? Le peuple !
Mais le gouvernement est « généreux », il met en place des aides…
Ces aides vont-elles être financées en ponctionnant ceux qui se font des milliards grâce aux « sanctions » ?
Non, elles vont aller augmenter encore plus notre dette et notre dépendance vis-à-vis de nos créanciers… Tout aussi ridicule que le blocage du prix de l’énergie qui sera financé par ? Nous-mêmes !
Bien entendu le coupable désigné en l’occurrence est Poutine comme le coupable désigné pour la destruction des Droits de l’homme et de l’économie était le Sars-CoV-2.

Les Occidentaux mettent en place des mesures dont les seules victimes seront leur peuple et que l’on imputera à autrui ou un virus. Elles nourrissent la haine contre les « antivax » d’un côté et la haine contre Poutine de l’autre.

Le vernis entre l’animal sauvage et l’être civilisé est toujours plus fin qu’on ne le croit.

Ainsi la valeur d’un Russe ou d’un non-vacciné peut être équivalente, c’est-à-dire proche de zéro… il devient alors possible de l’éradiquer sans problème de conscience.
Mais le bourreau n’est pas conscient, il croit « bien agir » et « bien penser » pour venir en aide aux Ukrainiens ou pour les victimes de l’odieux virus.

Seules la peur et la haine attisées par la propagande gouvernementale, le matraquage médiatique, permettent d’en arriver là et l’histoire nous prouve que rien ne l’arrête.

Allons-nous enfin nous lever pour dire stop à la peur, stop aux boucs émissaires et stop à la manipulation permanente des peuples ?

Rien n’est moins sûr.





 
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