Un jour du temps passé, dans l’ancienne Chine, un ermite un peu magicien reçut la visite d’un ami de jeunesse, nommé Siang-Jou. Le saint moine vivait depuis de nombreuses années au cœur de la montagne profonde, aussi accueillit-il son ami avec effusion et noie. Il lui offrit le repas et un abri pour la nuit.
Le lendemain il lui dit :
Siang- Jou, en souvenirs de nos jeunes années, je veux te donner un cadeau.
Et, pointant, son doigt sur une grosse pierre, il la transforma en un bloc d’or pur. Mais au lieu de se réjouir, son ami gardait l’air maussade et il ne le remerciât même pas…
MoineWei, fit-il, j’ai fait une longue route pour venir jusqu’à toi au cœur de la montagne profonde. Pourquoi me contenterais-je d’un petit bloc d’or pur ?
L’ermitte, désireux de faire plaisir à son ami de jeunesse, pointa alors son doigt sur un énorme rocher et le transforma en un bloc d’or pur.
J’espère que tu es maintenant satisfait, dit – il en riant et que ton âne pourra le transporter !!
Mais Siang-Jou ne souriait pas, il conservait son air maussade.
Que désires-tu donc ? demanda le moine.
Alors Siang-Jou, son ami de jeunesse, sortit le grand couteau qu’il portait à la ceinture.
Ce que je veux, dit-il, c’est le doigt !.
Juste ce qu'il faut..
Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque-le.
Celui qui sait qu'il sait, écoute-le.
Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille-le.
Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis-le.
Proverbe Chinois
