L’écologie en roue libre devenant un grand n’importe quoi, nous avons un nouveau nominé pour l’Oscar d’or de l’escrologie appliquée.
En effet dans cet article du Daily Mail anglais, on apprend qu’un scientifique suédois affirme que les humains devraient devenir cannibales pour lutter contre le changement climatique, car manger de la chair humaine est plus « durable » que l’industrie de la viande.
Le professeur Magnus Soderlund a affirmé que les gens pouvaient manger la chair de cadavres. Il a déclaré que le cannibalisme pourrait arrêter l’alerte mondiale si la société était « éveillée à l’idée ».
Manger des humains pourrait être une option plus durable que manger des insectes, affirme-t-il.
Manque de bol pour lui, la société n’est pas encore « très éveillée » effectivement à ce genre d’idée.
Nous pourrions sans doute également boire le sang de jeunes vierges (effarouchées par les perfusions) les soirs de pleine lune. Ce serait sans doute excellent pour le bilan carbone des nappes phréatiques.
Pour lui, ce serait même encore mieux en termes de CO² que de manger des insectes ce qui n’est pas non plus une perspective particulièrement enthousiasmante, mais à côté du cannibalisme, sans doute trouverions nous tous les insectes délicieux.
Mangeons donc nos morts, mais continuons à jouer au foot dans des stades climatisés en plein désert, faisons du ski dans des « dômes » l’été en France refroidis à -5° avec de la neige artificielle, prenons l’avion à 5 euros le week-end à Rome, importons tout de Chine ou d’Inde où nous avons délocalisé les pollutions de production. Continuons à forer des puits de gaz de schiste et à polluer les nappes phréatiques. Roulons en voitures électriques rechargées par des centrales thermiques au charbon…
D’ailleurs à propos du fait de trier vos poubelles, la réalité c’est que quand j’étais gosse, il n’y avait pas de poubelles vertes ou jaunes, mais il n’y avait également presque pas de déchet. Beaucoup moins de plastique qu’aujourd’hui. Des bouteilles en verre consignées, de la viande du boucher en « papier » et pas en barquette. Pas de plats cuisiné Picard avec ses tonnes de déchets, pas de jus d’orange en brique ou exceptionnellement, peu de yaourt.
En réalité, le recyclage masque notre consommation de masse et notre production de masse de déchets et l’on peut dire que plus on recycle plus on pollue !
Mais pour sauver la planète trions nos poubelles et… va manger tes morts !