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Vous avez l’impression d’être sur le fil du rasoir de quelque chose de nouveau et d’horrible ? Vous n’êtes pas seul….

Cette « singularité » dont tant de gens parlent n’est pas ce qu’ils pensent : la fusion de l’intelligence humaine avec les produits Office de Bill Gates, menant à un nirvana orgasmique de mémorandums infinis de votre département RH concernant la nouvelle politique de diversité, d’inclusion et d’équité. Je parle plutôt du moment magique où les nécromanciens de la finance découvrent que la boîte de conserve proverbiale qu’ils ont tapée est remplie de pâtée pour le chat de Schrödinger… et que le chemin qu’ils ont emprunté pour y parvenir aboutit en fait à une impasse dans leurs propres derrières hautement qualifiés. L’économie ne sera plus jamais la même par la suite.

Le marché obligataire s’est effondré, et cela signifie la fin du grand jeu de la financiarisation. Le marché obligataire est Moby Dick comparé au petit poisson lune qu’est le marché boursier. Le système monétaire mondial est basé sur les obligations, qui sont… quoi ? des prêts… des promesses de vous payer X à un moment futur. Alors, que se passe-t-il quand une chaîne de promesses de paiement se brise ? Ou, peut-être plus précisément, lorsque toutes ces promesses perdent leur dernière parcelle de réalité plausible ? L’argent, dans lequel ces promesses non tenues sont libellées, perd sa crédibilité essentielle. Question piège : quelle est la valeur d’un argent sans valeur ? (Réponse : pas assez pour payer une boîte de nourriture pour le chat de Schrödinger).

Et c’est là que tout ce dossier laisse beaucoup de gens ordinaires, dans toute la société occidentale, (et au-delà !) essayant de grapiller assez d’argent, de plus en plus sans valeur, pour nourrir la famille et payer le propriétaire. Beaucoup ne comprendront jamais ce qui s’est passé. Mais ils n’en seront pas moins énervés par le résultat.

C’est ainsi que le monde se termine pour l’infortuné fantôme, connu sous le nom de « Joe Biden », l’ectoplasme renifleur d’enfants qui hante la Maison Blanche en ces jours de fin d’empire. D’une manière ou d’une autre, la nation embobinée a jusqu’à présent accepté passivement les farces et les punitions qui lui ont été infligées par les gestionnaires en coulisse, derrière la figure en chef. Plus de 8% d’inflation ? No problemo, n’est-ce pas ? Quatre-vingt-cinq mille nouveaux agents du fisc à bord pour vous rendre fou tout en détruisant votre foyer et votre postérité (ha !)? La population d’Amérique du Sud qui traverse la frontière ? (Le dynamisme ! Vous n’aimez pas ?) Un plein pour cent dollars à la pompe, et pas de chauffage cet hiver ? (Mais… Netflix !) Des dragqueens pour amuser et éduquer vos enfants sur le royaume délirant de la pathologie sexuelle. Tout ça… et pourquoi pas un missile nucléaire hypersonique russe dans le cul si le précédent ne vous a pas ému ? (Parce que : Russie, Russie, Russie… !)

Pendant ce temps, une tendance se manifeste dans d’autres pays. Les peuples de la Suède d’abord et de l’Italie maintenant votent pour des gouvernements nationalistes de « droite » – l’horreur – renvoyant leur équivalent de notre Parti du Chaos aux douches. Cela a irrité au plus haut point la présidente de l’Union européenne, Ursula von der Leyen. Elle a menacé d’envoyer l’Italie dans sa chambre, sans manger, pour cet affront. Bien sûr, les compatriotes allemands de Madame von der Leyen ont déjà été envoyés dans leur chambre, sans même un kartoffelklop, et pas de chauffage ni de douches chaudes pour eux, Hansel et Gretel. Embrassez le malheur.

Vous pouvez être sûrs que nous sommes aussi dans le coup ici en Amérique. Les thermomètres sont en baisse et Halloween ne sera plus aussi amusant lorsque les petits lutins rentreront dans une maison où la température intérieure est la même que celle de l’air extérieur. Le visage du petit Skippy devient bleu, et ce n’est pas parce qu’il s’est déguisé en Robert le Bruce.

Le Parti du chaos susmentionné, la bande qui a fait échouer la dernière grande élection, se prépare sûrement à mettre en place tout un tas de solutions pour faire pencher la balance en leur faveur lors du vote de mi-mandat du 8 novembre. Rien ne leur échappe. L’un de leurs avatars, le podcasteur Sam Harris, l’a dit tout haut il y a un mois : mentir et tricher est parfaitement éthique pour permettre à la Gauche de continuer à nous imposer sa volonté à tous. Oups ! Il a laissé le chat de Schrödinger sortir de son hypothétique sac. Les punitions doivent continuer jusqu’à ce que le moral s’améliore ! (J’espère que tu apprécie ta carrière Sam.)

Et c’est ainsi que ça commence… comme ils le disent dans les films d’horreur, quand le contenu du ranch familial, les biens, les enfants, la mère, le père, le golden retriever sont tous aspirés hors de l’univers via un portail quantique dans la télévision. Aujourd’hui les marchés, demain notre pays bien-aimé sera envahi par ce qui ressemblera à une invasion extraterrestre d’agents de recouvrement. C’est ainsi que le monde se termine… pas avec un bang… mais avec une leçon de physique : le son solitaire du miaulement du chat de Schrödinger.

James Howard Kunstler




 
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