Où en est-on aujourd’hui ?
Il s’avère qu’en seulement deux ans, ce que je nomme par optimisme la
« sainte vague de la covid » aura bel et bien fait son œuvre en
modifiant en profondeur la trajectoire du « navire humanité » dans le
bon sens, et c’est de ce constat positif dont il est question dans cet
avant-propos. Après avoir noté dans un premier temps que rien n’était à
changer dans ce livre qui aurait pu mal vieillir durant ces deux années
d’évènements marquants, j’ai décidé d’expliquer pourquoi les dits
évènements en confirment à contrario le propos positif et la pertinence,
tout en lui donnant un nouvel éclairage rassurant.
Bien entendu, quelques années de chaos ou de traversée du désert
attendent encore une majorité d’entre nous avant qu’un nouveau futur
enthousiasmant soit palpable de façon globale, mais il se dessine déjà
ça et là, localement, au gré d’initiatives résilientes et solidaires qui
ont été fortement boostées par l’apparition de collectifs résistants,
et encore plus récemment par la crise énergétique.
On ne conquiert un monde devenu suffisamment conscient ni par la
force, ni par la peur ni par la tromperie. Voilà la grande leçon de la
crise covidienne.
En 2022, cette crise a cessé d’en masquer une autre bien plus
importante, s’agissant de l’effondrement attendu de l’empire occidental
et plus précisément de sa monnaie, ainsi que de sa vision mondialiste
unipolaire à visée transhumaniste. Aujourd’hui, le projet de sauvetage
globaliste du forum économique mondial de Davos*, qui rassemble les
acteurs de cette vision matérialiste de l’humain, a du plomb dans
l’aile. Une vision à contrario multipolaire du monde, portée par une
nouvelle alliance financière orientale, voire anti-occidentale, semble
en effet dorénavant s’imposer comme puissant contre-pouvoir.
Une scission s’est en effet installée au sein de l’empire globaliste
et le navire humanité s’est scindé en deux parties. L’humanité est ainsi
embarquée aujourd’hui sur deux navires différents (à ne pas confondre
avec les deux futurs déjà cités). Comme pour masquer les échecs répétés
du plan mondialiste de Davos, incapable d’endiguer l’effondrement
financier inéluctable qui est la véritable cause de cette scission, un
simulacre de guerre entre l’est et l’ouest est apparu comme prétexte
(fausse cause) et je n’aurais jamais cru, lorsque j’ai fait ce jeu de
mots à propos de la vaccination dans la première édition, qu’il
s’avèrerait aussi pertinent :
<< Avec la vaccination contre le coronavirus, exposions-nous notre corps au navire russe, ou exposions-nous notre corps au navire US ? >>
Quoi
qu’il en soit, écrivais-je déjà à l’époque, on nous a bel et bien mené
en bateau, via une tromperie liée à l’instrumentalisation mondialiste de
la covid en vue
d’une grande réinitialisation financière, fondée sur l’identité
numérique mobile. Mais la censure généralisée qui a voulu éteindre le
feu allumé par les suspicions (qu’entre autres, le pass sanitaire en
était un prélude) n’a fait que dévoiler une grande faiblesse par cette
manœuvre ! Nous étions censés accepter l’idée que les plus grandes
puissances financières de la planète, alliées entre elles ainsi qu’avec
les médias dominants, pouvaient paniquer devant une intelligence
collective du niveau des théoriciens de la terre plate, au point de
prendre contre elle des mesures de censure anticonstitutionnelles !
Et comme nouvelle preuve de leur faiblesse, une sainte vague a
précipité une scission de l’humanité en bouleversant sa trajectoire
selon deux navires distincts.
Une sainte vague ? Mais de quoi s’agit-il ?
On comprendra mieux en la nommant « vague sainte ». Ou plutôt, si
l’on revient à son origine masculine, il s’agit du « vague saint », qui a
subi le même sort que « le covid » après sa féminisation en « la
covid ». Comme s’il fallait apparemment féminiser tout ce qui rate, une
habitude très française, je parle donc moi aussi de « vague sainte »
plutôt que de vaccin, mais vous allez voir que c’est pour la bonne
cause.
Car s’il portait bien sa dénomination de « vague saint », c’est parce
que le vaccin a été porté en odeur de sainteté comme seul moyen de
sauver l’humanité. Même le Pape s’en est fait le porte-parole et
pourtant, comme son nom l’indique, il s’agissait d’un saint trop vague
pour être un vrai saint, ne manifestant en réalité qu’un subterfuge de
sainteté.
Il en va exactement de même pour le vaccin ARNm contre la covid, très
différent d’un véritable vaccin. S’agissant d’une injection
expérimentale à effets secondaires importants, son lien avec une sainte
vaccination est encore plus vague que le rapport entre du Canada dry et
une boisson alcoolisée.
Revenons en maintenant au sens inverse caché du « vague saint » qui
s’exprime dans la « sainte vague » dont j’ai parlé. Notez que dans cette
inversion le mot « vague » a lui aussi complètement changé de sens. Il
ne s’agit plus de quelque chose de vague au sens de trouble, mais d’une
vraie vague qui inverse littéralement le contenu du « vague saint ».
Les jeux de mots prêchent ainsi en faveur d’un effet inverse de
l’inoculation, susceptible de dévoiler le subterfuge de
l’instrumentalisation du vaccin par nos zélites mondialistes, en se
retournant contre elles tel un boomerang. Et effectivement, même le
citoyen ordinaire a fini par comprendre, vu l’inutilité du pass vaccinal
en matière de protection sanitaire, que ces zélites étaient beaucoup
plus attachées à les identifier et tracer numériquement qu’à les
protéger.
Personne ne devrait donc pouvoir échapper à la nécessité de traverser
l’abîme d’illusions et de mensonges qu’elles auront ainsi ouvert.
Comme toute épreuve ayant imposé une traversée du désert ou du fond
d’un abîme pour rejoindre l’autre versant, cette vague risque de nous
faire chavirer, mais pas tout le monde. Ceux qui la négocieront en
conscience sauront évoluer vers l’autre versant, celui d’où l’on se
réjouit en prenant du recul sur la crise pour en discerner le plus
merveilleux des aspects, que nous aborderons plus loin.
Voyons entre temps les choses de façon plus réaliste. Qu’il s’agisse
d’un sauveur pour les uns ou d’un épouvantail pour les autres, on peut
dire que le vaccin a joué un [sain] rôle physique pour les premiers et
qu’il a provoqué un [saint] cas de conscience pour ceux qui l’ont
rejeté.
S’agissant de se positionner au choix, sur le « sain » plan physique
du corps ou sur le « saint » plan spirituel de l’âme, les deux étant
malheureusement rendus incompatibles par le subterfuge, il se réalise
ainsi une première scission entre deux parties de l’humanité, non sans
lien avec la scission géopolitique mais j’y reviendrai. Cette scission a
divisé les familles, elle a cassé des couples, elle a exclu des
dizaines de milliers de soignants, découragé des centaines de milliers
d’enseignants, fabriqué des collectifs entiers de nouveaux amis, de
personnes qui cherchent à vivre autrement. La perte de sens étant
générale, ce sont au final des millions de français insoumis qui ont
refusé le vaccin et aspirent aujourd’hui à changer de vie, effarés par
le sort qui leur a été réservé.
La politique visant à se débarrasser du consentement éclairé pour
imposer par la contrainte une obligation vaccinale juridiquement
illégale a été exécrable. Mais elle a mis en évidence une situation où
jouer le tout pour le tout était manifestement le seul choix qui restait
pour ses commanditaires. C’était donc de leur part un pari qui
trahissait qu’une situation de panique devait plus ou moins régner chez
eux. Or il semble bien que c’est toujours le cas aujourd’hui, compte
tenu du fait que les mesures exercées contre la Russie ont eu là encore
un effet boomerang, plongeant le citoyen ordinaire devant le constat
qu’il aura froid cet hiver à cause de l’incohérence des choix de ses
dirigeants.
Autrement dit, il semble bien qu’une panique autodestructrice ait
envahi ceux qui tirent les ficelles du monde occidental. Y-aurait-il
encore un capitaine dans son navire ? J’en doute fort, car aucune agence
employant les moyens les plus puissants du monde n’est en mesure de
prévoir l’issue du chaos social résultant d’un processus de démolition,
fut-il contrôlé comme on pourrait le penser des mesures contre la
Russie, dont les conséquences énergétiques étaient prévisibles. Mais je
préfère laisser l’idée que cette autodestruction était entièrement
programmée d’avance (et non partiellement comme je le pense) à cet
esprit de paranoïa qui imprègne à juste titre les milieux prétendus
complotistes, qui ne font après tout que rechercher les causes de cette
folie destructrice1.
Je n’aime cependant pas faire de la politique et lorsqu’on me demande
en conférence quelles sont mes opinions à ce sujet je concède la
réponse suivante : « Les marionnettes accumulent les très mauvaises
décisions parce que les marionnettistes sont en panique ».
Mais pourquoi existerait-il des marionnettes et des marionnettistes ?
Parce que l’être humain n’a pas encore compris le sens de sa vie sur
terre et qu’il demande à être assisté par un autre « plus grand que
lui-même » que celui qu’il possède déjà en soi. Il délègue ainsi son
libre arbitre à quantité d’instances qui ne sont pourtant pas en mesure
de le satisfaire individuellement, sauf à faire appel à des
intelligences artificielles.
Nous y voilà.
Un individu non relié à soi est essentiellement contrôlable, car
inconscient de son « libre arbitre » au sens de sa souveraineté
intérieure. La soumission des peuples aux mesures sanitaires est
clairement due à cette absence de souveraineté, absence inculquée dès
notre éducation matérialiste. N’y voyons là rien de fomenté par une
quelconque volonté extérieure, car c’est bien plus à nous qu’il incombe
de nous éveiller, plutôt qu’à d’éventuels intérêts de nous endormir.
C’est plutôt le fait de nous voir endormis qui peut donner l’idée de
profiter de la situation, alors n’inversons pas les rôles.
De la même façon, la soumission des états aux instances mondialistes
(OMS et autres agences diverses et variées etc.) est également due à
notre absence de souveraineté nationale monétaire établie de longue date2.
C’est finalement ce qui explique la grande scission qui a dupliqué le
navire humanité en deux versions divergentes, souverainiste et
mondialiste, l’état dominant à l’origine du projet globaliste ayant non
seulement perdu sa capacité de mondialisation, mais surtout toute sa
crédibilité, compte tenu de l’échec retentissant de sa politique
anti-covid, qui n’a eu de cesse que de chercher à profiter de l’épidémie
pour nous conduire vers une grande réinitialisation financière fondée
sur la numérisation de l’être humain. Et ce n’est pas le pass carbone
qui réussira à prendre le relais d’un pass vaccinal déjà discrédité.
Avant de remonter du coté lumineux de l’abîme pour se réjouir, il est
maintenant temps de descendre tout au fond, par le coté obscur, en
faisant le constat du pire que nous avons déjà traversé, issu des
principales erreurs ayant mis en lumière le projet diabolique de nos
« zélites », parmi lesquelles :
- Invention d’une soi-disant pandémie justifiant des confinements par
surestimation du nombre de morts prévu (10 à 100 fois) puis mise en
scène de saturations des hôpitaux.
- Censure de l’existence de traitements (ivermectine,
hydroxychloroquine ) susceptibles de résoudre à eux seuls ladite
pandémie, à l’aide de publications frauduleuses et de médias devenus des
relais d’une pensée unique gouvernementale et mondialiste.
- Religion du tout vaccinal totalement infondée scientifiquement et
reposant sur une injection purement expérimentale d’un vaccin qui n’en
est pas un et sur lequel on a aucun recul.
- Imposition d’un pass vaccinal ou sanitaire alors que le vaccin est
reconnu comme incapable d’empêcher la transmission d’un virus qu’il
aurait même au contraire tendance à favoriser.
- Risque beaucoup plus élevé que pour un vaccin classique de
développer des effets indésirables graves et de détruire le système
immunitaire naturel.
C’est le refus de croire dans cette accumulation de faits véridiques
mais insupportables pour le citoyen ordinaire, qui pense que l’état ne
peut lui vouloir que du bien, qui empêche encore la majorité de la
population occidentale de descendre au fond de l’abîme. Évidemment, la
censure généralisée a tenté de lui masquer toutes ces réalités en
faisant passer pour des complotistes les scientifiques qui les mettaient
en évidence. Mais la vérité finit toujours par remonter avec le temps.
Pour réaliser cette prouesse d’accumuler autant de tromperies, il a
fallu un grand renfort de propagateurs de mensonges. On a par exemple
donné aux médiocres la possibilité de jouer le rôle de supermarios. On a
promu des professionnels sans intégrité. On a disqualifié, ostracisé,
censuré des médecins compétents. On a promu des gens soumis, sans
éthique ni déontologie ni intégrité3. On a promu les émotions
les plus basses de l’être humain, dont l’envie et la délation. On a
engendré l’heure de gloire des médiocres en survalorisant des
pseudo-experts. On a suspendu le droit en légitimant l’état d’exception,
ce à quoi nous avions déjà été habitués avec le terrorisme depuis 2001.
Aujourd’hui, le plus grand mal est peut-être passé, espérons-le, mais
il aura encore moults conséquences cruelles dans les années à venir,
car chacun doit à son rythme descendre dans l’abîme du mensonge puis en
remonter. Franchir tout d’abord cet abîme là est la clé de l’acquisition
de la lucidité nécessaire au retour de l’optimisme et à la remontée
vers le futé lumineux. Car c’est au fond une excellente nouvelle que de
voir s’effondrer un ancien monde organisé autour d’erreurs fondamentales
concernant la nature de la réalité et de l’être humain. Il est
d’ailleurs logique que la fin de ce monde déploie un abîme de mensonges
lors de son jubilé ou de son bouquet final.
Malheureusement, la grande majorité des intellectuels ne voient pas
les choses ainsi car ils se sont voilés la face à ce sujet, pour avoir
gobé le narratif pervers qui nous a été imposé par les médias. Ceux-là
n’avanceront pas et ne pourront pas remonter sur l’autre versant avant
des lustres, restant ainsi attachés à un monde d’avant, au risque d’y
perdre toute leur crédibilité. Pour ceux-là, la croyance dans une
situation de guerre leur offrira ce dont ils ont besoin, en l’occurrence
la possibilité de projeter à l’extérieur d’eux-mêmes leur mal-être
intérieur.
Cher lecteur, n’est-il pas temps maintenant de remonter ? Mais avant
cela, c’est peut-être le moment pour vous de faire une pause, pour vivre
et résorber une émotion de grande tristesse, au cas où vous n’auriez
pas déjà eu connaissance de l’existence de cet abîme, avant de continuer
la lecture…
Je suppose maintenant que vous avez fait cette pause, vous permettant
de supporter le contraste de la remontée pour ainsi mieux profiter de
son énergie rayonnante.
J’ai commencé à remonter moi-même l’abîme début 2021, après une
longue phase de sidération qui a duré presque un an, dont j’ai canalisé
l’énergie réactive dans l’écriture de ce livre (première édition). Je me
suis impliqué dans le soutien à des collectifs résistants, dans un
premier temps en Haute Provence où j’ai introduit localement
l’utilisation de la monnaie libre. Puis lorsque le pass vaccinal nous a
été imposé, j’ai été fortement sollicité pour donner moult conférences
dans des collectifs (anti-pass) du sud de la France qui souhaitaient
entendre mon discours rassurant sur la crise. Cette forte demande
provenait du succès de la première édition de ce livre, en partie due au
fait que mon interprétation de la crise, en termes de réinitialisation
monétaire au moyen de l’identité numérique mobile, s’était avérée
justifiée par la nécessité de comprendre pourquoi on nous imposait ce
pass, alors même que son inutilité sanitaire était reconnue
publiquement.
J’ai ainsi donné plusieurs conférences intitulées « Le virus de la
monnaie » durant lesquelles, après une première partie où j’expliquai
les fondements scientifiques de l’existence de l’âme humaine, pour
justifier notre souveraineté intérieure, j’abordai la question de notre
souveraineté extérieure, fondée sur la monnaie, pour expliquer le lien
entre cette dernière et la crise sanitaire.
Ma position à ce sujet, je la résume, en l’occurrence que le port du
masque était un prélude à l’acceptation d’une vaccination rendue
obligatoire, que le pass permettant d’y parvenir était un prélude au
port d’une identité numérique rendue obligatoire, laquelle devant être
un prélude à son utilisation comme moyen de paiement rendu obligatoire,
met ainsi en avant que le covid a été instrumentalisé en vue de
réinitialiser notre système monétaire. Il fallait en effet y contraindre
presque toute la population de manière à marginaliser tout autre moyen
de paiement. Pour avoir répandu cette pensée qui aujourd’hui n’est pas
loin d’être largement admise, ou à tout le moins crédible, j’ai reçu mon
diplôme de complotiste, qui est probablement celui dont je suis le plus
fier.
Auparavant, j’étais pourtant un citoyen presque ordinaire, qui
croyait qu’un état ne pouvait pas tromper ses citoyens. Mais peut-on
encore parler d’un état Français ?
Le fait de comprendre le véritable sens d’une crise est la meilleure
façon de se débarrasser de son impact sur le plan personnel. Il n’y
avait pas à avoir peur d’un virus, pas plus qu’il n’y a aujourd’hui à
avoir peur d’une guerre. Il y a au contraire toutes les raisons de se
réjouir de ce qui se passe dans le monde occidental, car l’effondrement
financier, prévisible depuis 2008 et rendu inéluctable de par les
politiques d’injection massive de fausse monnaie, se passe finalement
dans de bonnes conditions, sans avoir jusque-là entrainé de guerre
civile. Mais la bonne nouvelle est que notre système financier, qui est
un système prédateur (argent dette autorisant une spéculation effrénée
et les planches à billets, trois énormes sources d’injustice), ne va pas
réussir à se refaire par une réinitialisation forcée, ce qui devrait
permettre à un nouveau système monétaire éthique de s’imposer peu à peu.
Ce nouveau système éthique sera exigé par la population lorsqu’une
majorité aura compris la manœuvre diabolique qui a été déployée pour
maintenir l’ancien système via une réinitialisation qui n’aurait rien
changé à son caractère prédateur.
Mais il y a une bien meilleure nouvelle, que je ne peux pas
entièrement dévoiler dans cet avant-propos parce qu’elle fait justement
l’objet de ce livre. Je peux toutefois dire que cela concerne l’aspect
spirituel de cet effondrement, qui n’est pas seulement monétaire,
économique, sanitaire, géopolitique, écologique et que sais-je encore.
Il s’agit d’un effondrement encore plus important, que des personnes
hautement intelligentes et spirituelles, telles que par exemple Annick
de Souzenelle, peuvent pleinement comprendre au point de s’en réjouir.
Si je cite Annick, c’est parce que nous avons entretenu une
correspondance sur ce sujet. Mais de quel effondrement s’agit-il ?
Je l’ai appelé « effondrement du parc de la pensée », illustré dans
ce livre en page X. Plus précisément, il s’agit de l’effondrement du
mental humain (faussement rationaliste), dont la prise de conscience de
ses dogmes erronés va nous conduire à transformer en profondeur notre
façon de penser, notre vision du monde, de la réalité, de notre
situation dans l’univers, de la nature de l’humain, et finalement notre
société, dont l’organisation ne pouvait pas durablement être fondée sur
une façon obsolète de penser le monde.
Pour qu’une telle transformation soit possible, il nous fallait pour
cela vivre une situation dramatique qui soit à la hauteur du saut à
effectuer pour parvenir à cette remise en question, or c’est très
probablement à mon sens celle que nous vivons depuis l’apparition du
covid, que j’ai pour cette raison qualifié de « gentil virus ».
Cet effondrement du mental aurait pu résulter négativement, car bien
trop tard, des dégâts qui auraient été produits sur l’espèce humaine par
l’utilisation totalitaire de l’intelligence artificielle dans
l’ingénierie sociale, et notamment dans la gestion du pouvoir monétaire
individuel, via le port obligé d’une identité numérique mobile. Cela
n’aura pas lieu et fort heureusement, nous n’aurons pas à apprendre la
leçon par l’intermédiaire de ce désastre. Il a d’ailleurs peut-être déjà
été vécu dans un ancien futur, si l’on en croit les avertissements de
l’apocalypse de Saint-Jean relatifs à la marque de la bête.
L’effondrement positif du mental que nous allons vivre est celui
d’une prise de conscience salutaire de ce danger, associée à une
compréhension de ce qui a cruellement manqué à nos « zélites » durant
les mesures sanitaires, en l’occurrence l’intelligence émotionnelle
encore appelée « le bon sens ». Cette intelligence émotionnelle est la
véritable source de l’intelligence humaine, et notamment de l’intuition,
à coté de laquelle l’intelligence artificielle devrait faire figure de
bêtise laborieuse. La science académique s’est d’ailleurs trompée sur le
cerveau (et son intelligence) en lui attribuant sans arguments valables
bien plus de fonctionnalités qu’il n’en a, mais nous verrons cela dans
la seconde partie.
Nous y verrons également que la science académique s’est surtout
trompée sur la conscience elle-même, qu’elle considère comme produite
par le cerveau, ce qui est complètement faux, l’étude de la physique
moderne avancée permettant de le comprendre, à condition de relier tous
les points dont nous disposons, et notamment les théories physiques de
grande unification avec différentes observations avérées d’expériences
extraordinaires.
J’ai personnellement vécu ce qui empêche des physiciens que j’ai
côtoyé et que je nomme « académiques » (pour les différencier de ma
posture d’ingénieur physicien interdisciplinaire) de faire ce travail,
en l’occurrence certains de mes collègues y compris d’autres
laboratoires. Il ne se sentent pas en mesure d’aller au-delà des
frontières de la physique, voire d’investiguer ces phénomènes étranges
que la physique me permet pourtant personnellement de mieux appréhender.
Je les ressens généralement comme bloqués par une certaine posture du
mental, issue d’un formatage, d’un cloisonnement ou d’un communautarisme
propre à leur discipline qui les contraint, au mieux à ne pas prendre
position, au pire à rejeter systématiquement sans examen toute
possibilité que par exemple, la physique puisse s’ouvrir au phénomène de
la conscience, ou plus généralement à la psychologie, voire aux
phénomènes dits paranormaux, qui bien qu’ils soient riches en anomalies4 susceptibles de faire progresser la science, sont encore trop souvent exclus du champ d’études scientifiques.
C’est pourtant le sillon que j’ai moi-même creusé en écrivant « La
physique de la conscience » en 2014 (réédité en version illustrée en
2021), ou beaucoup plus récemment en collaborant avec Lucie Mandeville,
ancienne professeur de psychologie à l’université de Sherbrooke et
principale référence de la psychologie positive au Québec. Nous avons
commencé à réaliser des vidéos de vulgarisation5 du nouveau
paradigme dont il est question en seconde partie de ce livre, qui
revalorisent l’intelligence émotionnelle, autrement dit le pouvoir de la
« vibration du cœur », c’est à dire son influence sélective sur le
futur. Nous avons été mis en contact parce que nous partageons ces idées
et avons tous les deux un discours public positif et rassurant sur la
crise, qui nous a conduit à mener différentes actions de mise en liens
aspirant au développement de relations plus humaines, visant à refonder à
terme la société au sein de ce nouveau paradigme.
De mon côté, ces actions de mise en liens se sont traduites par un
investissement en faveur de l’utilisation de la monnaie libre, le seul
système d’échanges monétaires véritablement éthique que je connaisse,
ainsi que par la conception d’un outil informatique de mise en liens
entre personnes souhaitant échanger entre elles au niveau local. Dans
cet outil aisément accessible sur le net à l’adresse www.6naps.net
et développé par un paysan très éclairé de la Haute Provence, est
proposée à chaque membre la possibilité de connaître et rencontrer des
personnes de sa localité qui partagent les mêmes valeurs d’entraide
(voir sa charte) en vue de développer des échanges de biens et services,
qui ne sont d’ailleurs pas nécessairement fondés sur la monnaie libre
bien que toutes les facilités en soient offertes.
Une tendance naturelle très courante serait de penser que ces actions
sont de trop petite ampleur, qu’elles touchent trop peu de personnes
trop peu influentes pour avoir une chance de nous conduire réellement
vers un avenir meilleur. Il s’agit là tout d’abord d’un raisonnement
pauvrement linéaire qui fait peu de cas du pouvoir transformateur
d’actions symboliques qui touchent le cœur, telles que ce processus de
mise en liens, et qui oublie au passage que c’est avec de petits
ruisseaux que se font les grandes rivières.
Mais là où la puissance d’impact de telles actions est la plus
élevée, c’est lorsqu’elles remontent le niveau vibratoire émotionnel de
chaque personne investie en lui redonnant la confiance et la foi dans
l’avenir, ainsi que la joie de partager des projets collectifs ou
simplement d’entraide, même s’ils sont comparables à des gouttes d’eau
dans un océan. Car c’est ainsi que se construit réellement le futur, sur
lequel une intention individuelle, ou partagée par très peu de
personnes, peut avoir beaucoup plus d’impact qu’une intention collective
acceptée par une masse énorme de personnes au mental conditionné. Car
ce n’est pas l’amplitude de l’intention qui compte, mais son
authenticité au sens de la souveraineté intérieure, ainsi que son niveau
vibratoire, qui est d’autant plus susceptible d’ouvrir le champ des
possibles qu’il est plus élevé en termes de joie ou d’amour investis.
Ceci pourrait être qualifié de plus grand secret de l’univers, que
chacun doit découvrir par lui-même.
Mais nous vivrons peut-être le temps où la physique sera en mesure de
libérer peu à peu cette pensée dans l’avenir, lorsqu’elle se sera
affranchie de ses limitations matérialistes et dogmatiques.
Philippe GUILLEMANT
- Exemple d’interprétation dite complotiste : l’échec de la
vaccination ne permettant plus d’imposer l’identification numérique
nécessaire au « great reset » de la haute finance, cette dernière serait
contrainte de recourir à une forte inflation pour endiguer un
effondrement devenu inévitable, d’où les mesures antirusses
contreproductives.
- Loi 1973 de Pompidou-Giscard préparant le traité de Maastricht de
1994 qui interdit à l’état de se financer auprès de la banque de France,
au profit des banques privées.
- Voir le livre des chercheurs Ariane Bilheran et Vincent Pavan: ‘Le
débat interdit, langage, covid et totalitarisme’, ainsi que leur
interview par le média « Kairos ».
- Le philosophe Jean-Marc Ferry me cite dans « Qu’est-ce que le réel
? » pour soutenir cette affirmation : « Un scientifique qui ne s’empare
pas des anomalies pour tenter de comprendre la réalité n’est pas un vrai
scientifique ».
- Vidéos de la chaine YouTube Philucie.
Source