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Lorsque le site russe City Reporter a décidé de mener une expérience, et de ne publier que des bonnes nouvelles tout au long d’une journée, il a perdu la majorité de ses lecteurs. 

Ce jour-là, ce site a publié non seulement d’authentiques bonnes nouvelles, mais il s’est aussi évertué à présenter les côtés positifs des mauvaises nouvelles. Mais personne ne voulait lire cet amalgame de bonheur et d’arcs en ciel, observe Adam Epstein du magazine web Quartz.

Même des titres tels que « Aucun embouteillage sur les routes malgré la neige », ne sont pas parvenus à capter l’attention des visiteurs habituels du site, et ce jour-là, City Reporter a perdu les deux-tiers de son lectorat, selon un post sur Facebook de l’un des éditeurs du site.

Cet échec s’explique probablement par la fascination que la négativité exerce sur nous, affirme Epstein. De nombreuses études psychologiques ont montré que les évènements négatifs nous marquent davantage. Ils ont un impact émotionnel plus fort et plus mémorable sur nous.

Ces études indiquent que ce phénomène serait lié à notre instinct primitif qui nous incite à nous intéresser à n’importe quel message négatif, pour nous permettre de réagir face à tout éventuel danger.

Les médias l’ont bien compris et ils font de leur mieux pour proposer à leurs lecteurs un assortiment quotidien de nouvelles désolantes, même si elles ont tendance à détruire leur moral.

Le ratio du nombre de bonnes nouvelles publiées comparé à celui des mauvaises nouvelles dans les médias traditionnels est de seulement de dix-sept contre un.






 
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