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Nicolas Anelka, musulman depuis l’âge de 16 ans, a décidé de se confier à la chaine Al Arabiya. Dans une interview, le footballeur de 36 ans évoque sa conversion à l’islam, son affection pour l’Algérie et les discriminations raciales en France.



Sa conversion à l’Islam
« J’avais seize ans lorsque je me suis converti à l’islam. Au-delà de l’aspect fraternel, ma conversion n’a pas changé ma vie. Je vivais déjà avec les mêmes principes – être juste, avoir des valeurs… J’avais l’habitude de jeûner pendant le ramadan parce que j’admirais les musulmans autour de moi qui jeûnaient.Je me suis converti car j’avais la certitude que l’islam était pour moi. J’ai senti cette relation avec Dieu. J’ai eu la conviction dans mon cœur que c’était ma religion ».

Son affection pour l’Algérie
« J’ai une affinité avec l’Algérie, parce que j’ai grandi avec beaucoup d’amis algériens en banlieue parisienne (Trappes). Nous avons beaucoup de choses communes, notamment l’Islam ». 

« En fait, les gens me disaient que j’avais un caractère algérien, poursuit-il. J’ai été très touché parce que c’est un peuple très fier. Je suis fier mais pas arrogant. »
Les discriminations en France

« Les Français d’origine nord-africaine tentent de réussir, mais la société française les maintient en échec. Il y a beaucoup d’obstacles. Par exemple, si vous envoyez un CV avec le mauvais code postal et un nom à consonance musulmane, alors vous ne serez pas considéré et vous n’obtiendrez pas un emploi. C’est seulement en France que vous avez besoin de cacher votre nom et la photo dans l’espoir de trouver du travail. Ce niveau de discrimination est inacceptable. »


L’ancien attaquant du PSG, d’Arsenal, de la Juventus et de l’équipe de France est devenu consultant pour le Nasr athlétique d’Hussein-Dey (NAHD), un club de football Algérien basé dans le quartier d’Hussein Dey à Alger.





 
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