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La Tunisie organisait, ce dimanche 29 mars, une marche contre le terrorisme à laquelle des milliers de personnes et des dignitaires étrangers, dont François Hollande, participaient après l'attentat sanglant au Musée du Bardo. 


Les dirigeants ont marché sur un parcours d'une centaine de mètres dans un périmètre complètement bouclé par des centaines de policiers et militaires munis d'armes automatiques et de gilets pare-balles.


Ce défilé officiel a longé l'enceinte où se trouvent le Parlement et le musée du Bardo. Les dignitaires ont ensuite inauguré une stèle portant les noms des victimes. Celui de la quatrième Française décédée la veille a été rajouté dans la hâte en-dessous de cette mosaïque.

«Un grand salut au peuple tunisien qui a prouvé qu'il ne cèderait pas au terrorisme. Merci à tous et je dis au peuple tunisien: ''En avant! tu n'es pas seul''», a lancé BéjiCaïd Essebsi, 88 ans. Dans un lapsus, au lieu de remercier François Hollande de sa venue, il a cité «François Mitterrand», l'ex-chef de l'Etat français décédé en 1996.

Avant ce cortège officiel, une importante foule de manifestants a répondu à l'appel de Béji Caïd Essebsi à manifester pour dénoncer l'attaque qui a fait 22 morts (21 touristes et un policier tunisien) le 18 mars.

«Tunisie libre, terrorisme dehors», «Notre pays est plus fort que vous», scandaient les manifestants, agitant des centaines de drapeaux tunisiens sur l'avenue menant au Bardo, noire de monde. «La Tunisie est terre de paix, de bonheur, la destination des bons vivants et n'est pas une terre de jihad, d'extrémisme ou de terrorisme», a martelé Majda Friga, enveloppée du drapeau tunisien.

«Que ces terroristes quittent nos terres, qu'ils aillent au diable et qu'ils nous laissent vivre en paix», a renchéri Fadhila Lahmar, une sexagénaire. Les autorités n'ont pour l'instant donné aucune estimation du nombre des manifestants.

avec presse




 
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