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Notre époque est caractérisée par une augmentation sans précédent des cataclysmes en tous genres. Les super-tempétes succèdent aux séismes tandis que le climat se détraque. Même les météores strient le ciel à un rythme jamais vu.

Face à cette montée en puissance des cataclysmes, plusieurs choix s’offrent à chacun. On peut tout d’abord se contenter du discours officiel qui veut que ce soit l’activité humaine qui en est responsable et qu’une politique de régulation gérée au niveau global serait à même d’en limiter les dégâts.

On peut également être tenté de s’informer via les médias alternatifs sur internet au risque de tomber parfois sur des théories abracadabrantes où le ridicule se dispute à l’incompétence la plus crasse.

Reste une autre possibilité, certes très marginale compte tenu de l’état de décadence dans lequel se trouve l’homme moderne, celle qui consiste à étudier soit même la question de manière rationnelle en faisant appel à l’immense base de connaissance accumulée depuis des siècles dans les écrits anciens.

À la question de savoir si à intervalles périodiques, le monde est affecté par un cataclysme universel, on découvre une avalanche d’écrits qui attestent que ce sujet faisait l’objet d’intenses spéculations des générations avant nous. Et en fin de compte, le chercheur ne pourra que constater que oui, il existe bien une grande catastrophe cyclique et que c’est bien à cela que l’on assiste aujourd’hui !

Pour d’évidentes raisons, les anciens auteurs n’ont pas indiqué de date explicite mais ont laissé divers indices qui permettent de calculer assez facilement la période du cycle et la date à laquelle celui ci prendra fin.

Les sources nombreuses et variées concordent toutes pour désigner l’époque qui est la nôtre comme étant la phase finale d’un cycle. C’est ainsi que les sources Traditionnelles désignent de manière indirecte l’an 2000 comme le point terminal d’un cycle de 64 800 ans (le cycle des yugas), un auteur comme Ibn Khaldoun cite également de manière détournée l’an 1440 du calendrier islamique (il commence en Juin 2018). Et, entre les prophéties des indiens Hopis, celles des Mayas, celles des 3 religions monothéistes et les anciens mythes antiques, il y aurait de quoi rédiger l’équivalent d’une encyclopédie en plusieurs volumes rien que sur ce thème.

Il est impossible de recenser la totalité des informations concernant le grand cataclysme. Tout au plus peut on faire observer que pas moins de 272 mythes anciens répandus à travers le monde entier attestent d’une inondation universelle. Si on étudie les anciens livres de géologie, on observera que les géologues ont retrouvé pas moins de 14 couches de limon superposées qui prouvent sans conteste qu’à intervalles réguliers, les océans ainsi que les cours d’eau débordent et inondent les plaines et les bassins.

Pour celui qui veut bien se donner la peine de chercher, les sources se comptent par milliers et seule la dégénérescence propre à la fin du cycle actuel conjuguée à la proximité de la catastrophe, peut expliquer pourquoi aujourd’hui si peu de gens s’intéressent à ce sujet.

Aujourd’hui, on ne fera qu’effleurer la question en analysant 2 petits passages d’à peine quelques lignes mais qui contiennent cependant des informations de la plus haute importance. On retrouve là, la manière de faire des anciens sages qui étaient capables de dire beaucoup de choses en peu de mots, une démarche qui se situe à l’exact opposé des penseurs modernes qui déblatèrent à l’infini à seule fin de cacher la vacuité de leur propos.

Le premier témoignage est celui du grand Hérodote, le second nous a été transmis par le non moins fameux Platon. Ces 2 personnages figurant au Panthéon du genre humain, il est curieux que personne ne se soit donné la peine de les analyser, à moins bien entendu qu’il y ai des sujets tabous qu’il vaut mieux éviter de divulguer au public.
Le récit d’Hérodote



Hérodote est considéré comme le père de l’Histoire. Né vers 484, il est l’un des rares auteurs grecs dont l’œuvre nous soit parvenue en entier. Il y raconte notamment ce qu’il a apprit au cours de ces nombreux voyages.

Dans le passage qui suit (extrait de « Histoires II » pages 142 à 147.) , il décrit sa visite aux grands prêtres de Memphis. Ceux ci lui dressent la liste de tous les rois qui régnèrent sur l’Égypte :

Jusqu’à ce point de mon histoire, ce sont les Égyptiens et leurs prêtres qui avaient la parole ; ils faisaient voir que, du premier roi à ce prêtre d’Héphaistos qui régna le dernier, il y eut trois cent quarante et une générations humaines, et, dans l’espace de ces générations, autant de grands-prétres et de rois.

Or, trois cents générations en lignée masculine représentent dix mille ans ; car trois de ces générations font cent ans ; et les quarante et une générations encore restantes, qui s’ajoutent aux trois cents, font treize cent quarante ans.

Un rapide calcul lui permet d’estimer à environ 11 140 ans la durée totale de cette période qui s’est déroulée sur 340 générations.

En outre, les prêtres égyptiens lui affirment que durant ce laps de temps, le soleil changea à 4 reprises son déplacement dans le ciel. Par 2 fois, il s’est lévé à l’Ouest, et par 2 fois il s’est couché à l’Est :

Au cours de ces années, disaient-ils, le soleil changea quatre fois de demeures, deux fois se levant là où maintenant il se couche et deux fois se couchant là où maintenant il se lève, sans que rien en Égypte subît alors de changement, ni ce que la terre ni ce que le fleuve donnait aux habitants, ni le régime des maladies ni les conditions de la mort.

En d’autres termes, selon les annales égyptiennes scrupuleusement mises à jour par les prêtres, la Terre aurait à 4 reprises inversé son sens de rotation en l’espace de 11 140 ans.

On pourrait donc aisément en déduire que ce cycle destructeur qui est celui du déluge et qui, selon les prêtres n’aurait pas affecté l’Égypte ( contrairement aux autres régions du monde), ne saurait en aucun cas excéder une durée d’environ 2700 ans.

On se rend compte tout de suite que quelque chose cloche avec ce chiffre puisque l’on sait avec certitude qu’il n’y a eu aucun déluge depuis l’époque relativement récente de -700 av JC.

Une seconde lecture du passage en question s’impose donc tout en gardant à l’esprit que chaque mot à son importance.

Les anciens prêtres égyptiens lui ont déclaré qu’à 4 reprises le soleil changea de demeure, ce qui en d’autres termes signifie que le sens de rotation de la Terre s’est inversé 4 fois, mais ils ajoutent aussi que par 2 fois, le soleil s’est levé à l’Ouest et que par 2 fois il s’est couché à l’Est. Pourquoi une telle formulation ?

On fera observer qu’en cas d’inversion du sens de rotation de la Terre, le soleil se lèvera à l’Ouest et se couchera inévitablement à l’Est. La phrase est donc redondante, la chose importante qu’il faut retenir c’est que le cycle de la grande catastrophe s’est inscrit à 2 reprises dans un intervalle de 11 140 ans et que par conséquent d’un point de vue strictement arithmétique, il ne peut avoir une valeur supérieure à la moitié de cette période soit 5570 ans.

Mais alors dans ce cas pourquoi les prêtres ont il déclaré qu’il y a eu 4 changements du sens de rotation de la Terre ? L’explication logique, c’est que chaque basculement se fait en 2 étapes, tout d’abord la Terre inverse son sens de rotation ce qui engendre divers effets néfastes qui vont du tremblement de Terre universel au déluge dû, il faut le rappeler, au déplacement des masses d’eaux océaniques, puis dans un second temps, elle retrouve son sens de rotation initial, ce qui donne lieu à un second déluge !

Voilà la raison pour laquelle les prêtres ont scrupuleusement noté 4 inversions au cours des 2 cycles de la grande catastrophe. Et il est vrai qu’il ne sert à rien d’anticiper cet événement des millénaires à l’avance si c’est pour périr sous le coup de la seconde vague.

Ce qu’il faut retenir de ces quelques informations qu’Hérodote a glané chez les anciens égyptiens, c’est que le grand déluge est un drame qui se joue en 2 actes.

Tout d’abord, la Terre inverse son sens de rotation puis quelques temps après, elle repart dans son sens initial ce qui engendre également une pléthore de cataclysmes. Bref, dans un intervalle de temps inférieur à 5 millénaires, la Terre connaît 2 déluges successifs. Il ne sert donc à rien de survivre à la première vague si c’est pour être emporté quelques temps après par la suivante.

En réalité, le phénomène d’inversion du sens de rotation de la Terre est plus complexe que cela mais afin de na pas alourdir cet exposé on retiendra pour le moment que la durée du cycle est inférieure à 5 000 ans et que celui ci se déroule en 2 temps correspondants au va et vient de la Terre. C’est un autre témoignage qui nous a été transmis par un autre auteur au dessus de tout soupçon qui va apporter un éclairage complémentaire sur le phénomène du basculement des pôles. Cet auteur, c’est le fameux Platon….

Grâce au récit d’Hérodote, on avait pu déterminer qu’à intervalles réguliers, le sens de rotation de la Terre effectuait un va et vient. On remarquera tout d’abord que la durée de la dynastie qui régna pendant plus de 10 millénaires sur l’Égypte est en contradiction totale avec les données actuelles qui fixent le point de départ de cette civilisation à -3150 av JC, ce qui entache sérieusement la crédibilité de l’Histoire officielle.

On remarquera ensuite que la cause du cataclysme n’est pas mentionnée dans le récit d’Hérodote. En fait, cela correspond assez bien à la manière de procéder des anciens sages. En plus de son mode de transmission par voie orale, la science antique (la sagesse) était très compartimentée ce qui rendait nécessaire un travail de recoupement pour la rendre utilisable. Aujourd’hui encore, la plupart de ceux qui étudient les données Traditionnelles n’ont aucune idée de ce dont il est question en vérité.

À l’inverse du mode de pensée strictement analytique, une information pourra être diluée parmi une variété de sujets quand elle ne sera pas carrément occultée par les circonvolutions d’une phraséologie absconse afin de dissuader les profanes.

Pour mettre à jour, le mystère du cycle de la grande catastrophe, il va donc falloir effectuer un tel travail de recoupement et rassembler une à une les pièces du puzzle afin d’obtenir une vision globale de l’événement.

Tout en restant dans le cadre que l’on s’est fixé, celui de l’ancienne Égypte, on peut aisément en déduire des informations complémentaires qui viendront s’ajouter à ce que l’on a pu appréhender précédemment. Encore une fois, c’est via les grecs que nous avons connaissance du discours d’un prêtre égyptien.
Le récit de Solon rapporté par Platon



Dans le « Timée », Platon rapporte la discussion que Solon, l’un des 7 sages de la Grèce, eu avec un prêtre du temple de Sais en Egypte. Celle -ci a été consignée sur un manuscrit conservé par le père de Platon, Critias.

Cette discussion se concentre surtout la destruction du royaume de l’Atlantide il y a 12900 ans, un fait dont il faudra tenir compte si l’on veut faire toute la lumière sur le mystère du cycle de la catastrophe.

Le prêtre de Sais aborde d’emblée Solon sur un ton narquois en lui faisant remarquer l’étendue de son ignorance et que celle ci est due à l’absence des écoles de sagesse, une chaîne de transmission destinée à assurer la sauvegarde d’un savoir Traditionnel à travers les siècles. Aux yeux des égyptiens, les grecs ne sont que des enfants ignorants :

« C’est alors qu’un prêtre dont l’âge était particulièrement avancé, l’interrompit :
-Solon, Solon, vous autres Grecs êtes toujours des enfants ; vieux, un Grec ne peut l’être.
Sur ce, Solon s’enquit :
-Que veux-tu dire par là ?

Et le prêtre de répondre :
-Jeunes vous l’êtes par l’âme, car vous n’avez en elle aucune vieille opinion transmise depuis l’antiquité de bouche à oreille ni aucun savoir blanchi par le temps.

Puis il oriente la discussion sur le cycle de la catastrophe, celle ci est un phénomène global (le genre humain est détruit) qui s’est répété à maintes reprises. Si les grecs n’en ont pas connaissance, c’est que seules les écoles de sagesse sont à même d’entretenir le souvenir d’un tel cataclysme. Le prêtre lui précise ensuite que les destructions les plus importantes sont causées par le feu et l’eau mais qu’il y a également divers autres causes qui rentrent en jeu :

Voici pourquoi. Bien des fois et de bien des manières, le genre humain été détruit, et il le sera encore. Les catastrophes les plus importantes sont dues au feu et à l’eau, mais des milliers d’autres causes provoquent des catastrophes moins importantes.

Voilà venu le moment de faire le recoupement avec le récit d’Herodote.

Ce dernier rapportait qu’à intervalles périodiques, le sens de rotation de la Terre effectuait un va et vient. Si la cause de ce phénomène n’est pas précisée, il est cependant aisé d’en déduire les conséquences. La Terre tournant sur elle même à la vitesse de 1 674 km/ h (au niveau de l’équateur), le moindre ralentissement de celle ci aurait pour effet de faire déborder les océans provoquant ainsi l’inondation de la majeure partie des côtes, les fleuves et les lacs sortiraient de leurs emplacements et pire encore, la majeure partie de la croûte terrestre se liquéfierait sous l’effet du plus grand séisme qu’il soit possible d’imaginer. S’il n’a pas été construit sur du roc, aucun édifice ne saurait y résister.

De ce point de vue, on comprend mieux pourquoi dans la suite du récit, le prêtre déclare que seuls ceux qui vivent dans les montagnes ou dans des endroits situés en altitude ont des chances de survivre au premier cataclysme qui est celui d’une grande inondation combinée à un séisme universel :

Quand, en revanche, les dieux, pour purifier la terre, provoquent un déluge, ce sont les habitants des montagnes qui sont épargnés, bouviers et pâtres, tandis que ceux qui, chez vous, habitent dans les cités sont entraînés vers la mer par les fleuves.

Mais ce n’est pas tout, le prêtre ajoute qu’au premier cataclysme qui est celui que l’on connaît sous le nom du déluge universel s’ajoute ultérieurement un autre, celui de la destruction par le feu et en outre il indique que ces cataclysmes ont une origine cosmique, selon lui le cycle est lié à la ronde des astres et se répète entre de longs intervalles :

Les corps qui, dans le ciel, accomplissent une révolution autour de la terre sont soumis à une variation qui se reproduit à de longs intervalles; ce qui se trouve à la surface de la terre est alors détruit par un excès de feu.

À ces moments-là, tous les êtres humains qui sont établis sur des montagnes et en des lieux élevés ou secs périssent en plus grand nombre que ceux qui habitent au bord des fleuves ou près de la mer. Nous, c’est le Nil, notre sauveur en d’autres circonstances qui en cette situation difficile aussi, nous sauve par sa crue.

Là encore, la description de la catastrophe montre qu’elle se joue en 2 temps, tout d’abord vient une inondation qui éliminera ceux qui n’habitent pas dans les hauteurs ensuite vient la destruction par le feu qui n’épargnera que ceux qui pourront se réfugier dans la fraîcheur des mers et des fleuves.

Par une cruelle ironie du sort, les choses sont ainsi faites que les conditions qui permettent de survivre à l’un des cataclysmes sont les mêmes qui entraîneront la mort lorsque survient l’autre. Ceux dans les montagnes survivent aux inondations mais périssent par le feu, ceux qui vivent au bord de l’eau survivront à la destruction par le feu mais périront sous les flots.

En superposant les récits de Solon et d’Hérodote, on se rend compte que la grande catastrophe cyclique se décompose en plusieurs étapes, au va et vient de la Terre sur son axe s’ajoute un autre facteur entraînant la mort des hommes par le feu. S’il est facile de déterminer la raison de la grande inondation, il est moins évident de comprendre quelle est l’origine du feu destructeur qui s’abat sur le genre humain.

Il s’agit véritablement d’un grand mystère de la création, probablement l’un des mieux gardés. Une fois de plus on reconnaît la manière de faire des écoles de sagesse qui ne transmettent le savoir Traditionnel que par petites touches suggestives afin qu’il ne tombe pas entre les mains des ignares et des sots.

Néanmoins, les paroles du prêtre de Sais contiennent une indication qui va nous mettre sur la voie. De manière judicieuse, le sage mentionne à Solon le mythe grec de Phaéton de manière à orienter sa réflexion sur la bonne voie :

Prenons par exemple cette histoire qu’on raconte chez vous. Un jour, Phaéton, le fils du Soleil attela le char de son père, il mit le feu à ce qui se trouvait à la surface de la terre et périt lui-même foudroyé. Ce récit n’est qu’un mythe.

Le mythe de Phaéton est donc intimement lié à la grande catastrophe cyclique. Cette fable recèle un sens caché que seuls certains sages sont en mesure de comprendre. Si à première vue, on devine qu’il concerne à la fois le soleil et la destruction par le feu sur Terre, il faudra l’étudier dans la perspective d’une inversion du sens de rotation de la Terre afin appréhender complètement le sens de l’allégorie.

À la lumière des témoignages que nous ont transmis Hérodote et Platon, on a déjà pu déterminer que le cataclysme du déluge se joue en 2 étapes correspondant au va et vient de la Terre sur son axe et qu’à la destruction du genre humain par l’eau s’ajoute ultérieurement un anéantissement par le feu. C’est le mythe grec de Phaeton qui nous fournira l’une des clés du mystère de la grande catastrophe cyclique.

C’est ce que l’on tentera d’élucider par le prochain article. Puis par la suite, toujours en gardant pour référence le cadre de l’ancienne Égypte, on fera la lumière sur la cause sous-jacente de cet événement.

Et finalement, en vertu des seules données académiques, on sera même en mesure de faire la lumière sur l’ultime mystère que représente l’intervalle de temps entre les catastrophes.
L’embrasement du monde est consigné dans les archives de l’humanité



Grâce au témoignage des anciens égyptiens on a pu déterminer, qu’à intervalles réguliers le sens de rotation de la Terre effectuait un va et vient causant non pas une mais 2 inondations universelles successives (Solon). Nous avons également vu que selon le témoignage consigné par Platon, à ces inondations s’ajoutait une destruction du genre humain par le feu.

Les choses sont ainsi faites que les conditions qui autorisent la survie à l’un des cataclysmes entraînent la mort lorsque survient l’autre.

La grande inondation consécutive au débordement des océans et des fleuves élimine ceux qui n’habitent pas dans les hauteurs. Ensuite vient la destruction par le feu qui n’épargne que ceux qui pourront se réfugier dans la fraîcheur des mers et des fleuves.

Et d’un autre côté, les habitants des hauteurs survivent aux inondations mais périssent par le feu tandis que ceux qui vivent au bord de l’eau survivent à la destruction par le feu mais périssent sous les flots.

On peut en conclure que selon les enseignements des anciens égyptiens, le résultat des 2 cataclysmes combinés est imparable et se solde par la destruction quasi complète du genre humain.

À chaque cycle, la civilisation doit renaître à partir des groupes de survivants. Ceux ci régressent et sans les institutions adéquates, même le souvenir de la catastrophe finira par s’estomper et au bout de quelques générations, elle finira par devenir un mythe.

Tel est le sens des paroles que le prêtre égyptien adressa à Solon : Athénes était une civilisation florissante à l’époque d’un de ces déluges il y a 12 900 ans, mais ensuite elle s’effondra et les grecs devinrent un peuple d’enfants qui ont tout oublié de leur gloire passée.

À l’issue de chaque cycle, la grande catastrophe qui remet les compteurs à zéro peut donc principalement se résumer à des inondations et à une canicule meurtrière auxquelles il faut rajouter dixit le prêtre égyptien du temple de Sais « des milliers d’autres causes provoquant des catastrophes moins importantes. »

En comparant ces infos avec d’autres mythes de fin du monde recensés à travers le monde, il est aisé d’observer des recoupements.

Ainsi les mayas appellent « Soleils », les âges du monde correspondants à l’intervalle de temps entre chaque grande catastrophe. Et par le passé, il y en eu 4. Il y eu un soleil de l’Eau, un soleil du tremblement de terre, soleil du Cyclone et un soleil du Feu. Nous vivons actuellement l’ère du cinquième soleil qui se terminera peu après l’arrivée du Dieu Bolon Yocté depuis la constellation d’Orion.

Selon les archives des Chichimèques, un ancien peuple du Méxique . Le Soleil de l’Eau fut le premier âge qui se termina par un déluge qui fit périr presque toutes les créatures. Le Soleil du Tremblement de terre fut anéanti par un séisme terrifiant qui fendit la terre en divers endroits et renversa les montagnes. Le Soleil du Cyclone fut détruit par un cyclone cosmique. Le Soleil du Feu fut l’âge qui disparut sous une pluie de feu.

Fait très important, selon Francisco López de Gómara, un prêtre espagnol qui fut au service des conquistadors, tous les quatre éléments jouèrent un rôle au moment de chaque catastrophe. Et si le déluge, le cyclone, le tremblement de terre et le feu donnèrent leur nom à un cataclysme différent, ce fut à cause de la prédominance de l’un d’eux dans ces bouleversements.

Le fait que ce mythe soit enraciné parmi toutes les populations indiennes de la côte Pacifique de l’Amérique du Nord plaide pour une catastrophe globale.

C’est ainsi que l’on retrouve le même récit chez les Aztèques, il décrit là aussi comment un des âges passés de l’humanité s’est terminé par une fournaise ardente suivie par une grande inondation, on remarquera la description de ce qui semble être une comète :

« A cette époque, tout fut détruit par une pluie de feu tombant du ciel et un déluge de lave. Toutes les maisons furent brûlées. Les hommes furent changés en oiseaux pour survivre à la catastrophe. »

« L’étoile filante » et « la flèche de feu » allumèrent l’incendie sur la terre : « On ne voyait qu’une marée de flammes ; les roches brûlaient, le sol brûlait, tout brûlait ; la fumée s’élevait en colonnes, en énormes volutes ; les flammes, avec des gerbes d’étincelles, montaient vers le ciel rougeoyant.

Le grand incendie faisait rage, grondait sur toute la terre, brûlait les rocs, la terre, les arbres, les gens, brûlait tout. Alors l’eau se rua, elle se rua comme des milliers de rivières, recouvrit la Terre et éteignit le feu en déferlant vers le Sud. Elle s’élevait à la hauteur des montagnes ».

Pour la mythologie chinoise, même récit, mêmes événements : « Sous le règne de Yao, dit-on, eut lieu un prodige : pendant dix jours, le soleil ne se coucha pas, les forêts brûlèrent et tout le pays fut inondé. »

Une immense vague « qui montait jusqu ‘au ciel » s’abattit sur la terre chinoise. « Les eaux se ruaient à l’assaut des hautes montagnes, et les collines étaient invisibles. »L’empereur Yao est né en l’an -2324 av JC. Son histoire nous est parvenue grâce au livre du marquis de Fortia d’Urban « Histoire Antédiluvienne de la Chine ». L’année du grand cataclysme y est fixé en l’an -2298 avant notre ère.

Après les civilisations pré-précolombiennes, après l’Égypte, après la Chine, terminons ce rapide tour d’horizon avec la mythologie grecque. Pour ne pas alourdir le propos, on va mettre de côté les 2 légendes consacrées au déluge, celui de Deucalion et celui d’Ogyges et on se bornera à constater que le grand Hérodote fixe le déluge universel en l’an 2328 avant notre ère. Une date qui se rapproche de celle indiquée par les anciennes archives chinoises et qui concorde également avec les indications fournies par les anciens égyptiens.

On a vu que selon le récit que Solon fit à Platon, le prêtre egyptien commença par aborder le sujet du déluge universelle en faisant allusion au mythe grec de Phateon.

Voici quelles furent ses paroles :

« Votre pays, comme le nôtre, raconte l’histoire de Phaéton, fils du Soleil, qui attela le char de son père, ne put le maintenir sur le trajet habituel, brûla de ce fait tout ce qui était sur la terre et périt lui-même foudroyé. Cette histoire revêt la forme d’une légende mais en vérité, elle est l’écho d’un événement réel : le bouleversement des corps célestes qui tournent autour de la Terre, et la destruction des choses terrestres par un feu sauvage, qui se produisit à de longs intervalles. »

(Dialogues de Platon)
Le prêtre déclare clairement que ce qui est pris pour un mythe concerne un événement bien réel qui se reproduit à de longs intervalles. Comme pour les légendes chinoises du temps de l’empereur Yao, il est question du soleil et de la destruction de la nature par le feu. Dans les 2 cas, la course apparente du soleil dans le ciel devient anormale.

Voici comment Ovide raconte la sortie de route de Phaéton, quand le Soleil a brûlé la terre:
« La terre s’enflamme dans ses éminences d’abord ; la chaleur les entrouvre, et tarit les sucs dont se nourrissent les plantes. Les prairies desséchées blanchissent, les arbres brûlent avec leurs feuilles… Les villes périssent avec leurs murailles ; le feu consume et réduit en cendres les forêts et les monts, les nations et les peuples. La Lybie, perdant toute son humidité, devint une terre aride. Le Don fume au milieu de ses ondes ; l’Euphrate brûle à Babylone, le Gange, le Phase, le Danube bouillonnent ; les rives du Sperchios sont en flammes.

Les sables dorés du Tage fondent sous la chaleur, et les cygnes brûlent. Le Nil, épouvanté, s’enfuit aux extrémités du monde.… Ses sept bouches desséchées forment de profondes vallées où ne coule plus aucune eau. La terre s’ouvre de toutes parts… La mer se resserre, et ce qui fut jadis le fond de l’océan n’est plus qu’une plaine de sables arides. Des montagnes cachées auparavant dans son sein se montrent, et augmentent le nombre des Cyclades. »

(Ovide, Métamorphoses)
Comme pour les légendes chinoises et pré-précolombiennes, le narrateur explique de manière saisissante comment le bouleversement dans la course du soleil entraîne une fournaise qui consume la nature.
source: freewiseman
 
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