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A la fin de l’année 1956, des milliers de Hongrois ont fui leur pays. Le rideau de fer s’étant refermé sur Budapest, les troupes soviétiques ont pris le contrôle de la capitale après l’infructueuse insurrection de Budapest.

Des centaines de personnes furent exécutées et des milliers emprisonnés pour avoir pris part à ce soulèvement populaire qui visait à dénoncer les politiques appliquées par Moscou.


À en juger par les réactions des autorités, des forces armées, des polices et des médias des pays d’Europe balkanique et centrale face au flux de réfugiés de Syrie, Irak, Afghanistan et Afrique, cette Europe-là semble avoir la mémoire courte, oubliant qu’il n’y a pas si longtemps que cela (et pour les Grecs, cela dure encore aujourd’hui), eux-mêmes avaient fui en masse leurs pays pour sauver leur liberté et leur vie. Un des grands exodes européens de la seconde moitié du XXème siècle a été celui des Hongrois.

Désormais, la Hongrie a élevé un mur de plusieurs mètres de hauteur afin d’endiguer le passage des réfugiés syriens et afghans, qui traversaient le pays afin de gagner l’Allemagne après un voyage long et dangereux.

Ce mur, notamment construit par des chômeurs et des prisonniers, s’accompagne d’un durcissement des lois: quiconque le franchit encourt une peine de prison. Le Premier ministre de la Croatie, pays voisin et nouveau chemin vers l’Europe occidentale, a déjà annoncé qu’il permettra sans encombre le passage de ces migrants, «quelles que soient leur religion et la couleur de leur peau».

Avec presse, archives














 
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