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Le professeur Charles Saint-Prot, directeur générale de l’Observatoire d’études géopolitiques, a donné une conférence à l’Université de la Sorbonne, le 13 avril, sur le thème « Sykes-Picot : la question des frontières au Moyen-Orient ».

Cette conférence a réuni un très large public d’étudiants et d’universitaires dans un amphithéâtre bondé.

L'universitaire français a retracé l'évolution historique du monde arabe depuis les accords Sykes Picot de 1916, et il examiné les défis auxquels le monde arabe doit aujourd'hui faire face. M. Saint-Prot a affirmé que le premier danger dans la région est celui du séparatisme et de la division des pays arabes. C’est « un danger considérable pour l'avenir des Arabes et un risque de déstabilisation majeur ». Il a évoqué les risques séparatistes entretenus par l'étranger, qui utilise des facteurs confessionnels ou ethniques pour affaiblir les États arabes, par exemple l'Iran qui tente d'agiter les minorités chiites arabes ou certaines puissances occidentales.

Le directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques a indiqué qu'il arrive que les séparatismes soient instrumentalisés par certains régimes arabes eux-mêmes. Sur ce point il a cité le cas du régime algérien, qui a monté de toutes pièces le conflit artificiel du séparatisme au Sahara marocain. De ce fait le régime algérien « a porté un coup à l’unité maghrébine et il a une responsabilité historique dans une situation qui est nuisible aux peuples de la région et aux causes arabes. »

Se référant à l’ouvrage d’experts dont il vient de codiriger la publication aux éditions du Cerf, Sahara marocain. Le dossier d’un conflit artificiel, Charles Saint-Prot a affirmé que le Polisario n'est rien d'autre qu'un pantin de l'Algérie qui entretient des liens louches avec les narcotrafiquants et les groupes terroristes. 








 
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