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Le tapage médiatique de ces derniers jours, construit autour de la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun et orchestré par l’occident est la raison, qui a motivé cette analyse de la situation. 

Dans cet essai, je vais essayer un tant soi peu de mettre de côté mon point de vue personnel et développer un argumentaire objectif et basé sur l’histoire, la loi et les valeurs culturelles qui diffèrent d’une société à une autre.

Avant toute entreprise, il est important de rappeler les définitions de ces 2 termes qui caractérisent des approches sociales dont la légalité est mitigée d’une société à l’autre. Alors, la polygamie selon le dictionnaire Larousse, est : un « système social admettant légalement le mariage d’un homme avec plusieurs femmes (polygynie) ou d’une femme avec plusieurs hommes (polyandrie). » Dans le cas du Cameroun, seule la polygynie est légale.

Quant à l’homosexualité, elle est définie par ce même dictionnaire comme étant une « attirance sexuelle pour les personnes de son sexe (par opposition à hétérosexualité).

L’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme (sans véritable portée juridique et n’ayant jamais fait l’unanimité), représente selon les revendicateurs, « la solution » à tous les problèmes. Il stipule que :
« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Situation sociale
La polygamie est autorisée au Cameroun, la « manifestation physique » de l’homosexualité non. De l’autre côté, l’homosexualité et tout ce que ça comporte est légale dans la plupart des pays occidentaux, au Cameroun non. Cependant, il est important de noter que le Cameroun n’est pas le pays africain le plus hostile à cette pratique ( il suffit de regarder le Nigéria voisin par exemple).


Problème
Les USA et l’Europe encore plus, par le biais de la Communauté Internationale (euh… sont-ils différents ?) exercent une forte pression sur le Cameroun afin que « l’homosexualité »( ou plutôt sa manifestation) soit dépénalisée. Au Cameroun, Etat souverain et indépendant, l’article 347 bis du Code Pénal stipule que
« Est puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 200.000 francs toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe. »
Histoire
Au-delà du fait que les valeurs culturelles d’une société ainsi que ses lois ne devraient être violées afin que souveraineté soit maintenue, j’aimerais attirer l’attention des uns et des autres sur le fait que chaque société se doit d’avoir SON histoire, une histoire qui lui est propre aussi mauvaise soit-elle sans subir d’influence extérieure, afin d’être capable plus tard d’assumer ses choix.

Le caractère ou les tendances homosexuelles existent depuis la nuit des temps, mêmes dans nos sociétés africaines, elles sont connues. Ce sont des approches propres aux êtres humains aux quatre coins de la planète. Leurs origines restent inconnues et parfois mitigées, mais un fait demeure, chaque société les gère à sa façon. Et chez nous, pour le moment, on n’est pas prêt à les légaliser. Est-ce le meilleur choix ? Le pire ? Seul l’avenir nous le dira peut-être un jour, en attendant la majorité parlementaire, représentant le peuple dit NON et c’est comme ça.

Tout comme en Europe, la polygamie est une approche sévèrement punie et dont il est même impensable de faire débat. On ne discute pas. Ce sont leurs lois ! Jamais nous n’avons organisé de propagandes, de troubles médiatiques pour dénoncer cette entorse aux libertés individuelles, au grand jamais !

Pourtant, il semble intéressant de constater que l’homosexualité n’a pas toujours été tolérée dans ces sociétés aujourd’hui « évoluées », qui essaient de nous l’imposer ! Plus loin encore dans l’histoire de la Grèce antique, on constate avec amertume que ces pratiques étaient imposées aux jeunes garçons pour les initier à devenir des hommes. Elles étaient également observées dans les groupements militaires (exemple du Bataillon sacré de Thèbes), où on encourageait fortement les hommes à avoir ce type de relation, se disant qu’en les encourageant à être amoureux les uns des autres, cela les pousserait à combattre de façon chevaleresque pour leur peuple. L’histoire de l’Europe à ce sujet nous apprend donc que ces pratiques ont été assez souvent « provoquées », manipulées voire forcées chez nombre de sujets pour parvenir à certaines fins (pouvoir, victoire, perversion sexuelle, etc.).

Libertés relatives
Par ailleurs concernant les libertés individuelles, on est en droit de se demander pourquoi en Europe les homosexuels ont le droit de vivre au grand jour leur vie et pas les polygames ? Pourtant en matière de relations sexuelles communautaires, de relations sexuelles polygames ou polyandres, d’échangismes, etc. Personne ne peut battre les euros sur ce terrain ! Les films, livres et clubs en tout genre en témoignent ! Alors pourquoi ne pas aussi légaliser cette forme de relation pour ceux qui le souhaitent ?

Laissez-nous avec notre polygamie, gardez votre homosexualité ! Et cessez de vous acharner sur nous, les plus faibles… Cette loi changera peut-être un jour, cette tranche de la population sera peut-être plus acceptée, mais laissez-nous en décider, laissez-nous faire nos choix. C’est quand même aberrant de voir sous quel régime nous vivons, les pbs auxquels nous faisons face et entendre les camerounais scander qu’on a des pbs plus sérieux, aveuglés par leur vision européanisée de la société, tellement aveuglés qu’ils ne voient pas non plus les budgets faramineux, déboursés par la Communauté Internationale pour venir en aide aux homos (pas aux malades hein) ! Quant aux mesures prises pour leur faciliter l’obtention de titre de séjour chez eux, je ne vous parle pas des expatriés lambda qui se décarcassent et travaillent avec acharnement là-bas pour avoir les papiers…

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