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Daniel Pennac est l’écrivain des paradoxes. Élève malheureux sur les bancs de l’école, il offre à ses lecteurs des livres plein de verve et de grâce insolente, de gouaille et de fraîcheur qui traduisent une perpétuelle enfance du regard.

Daniel Pennac a sauté avec aisance de la série noire à la collection blanche de Gallimard, brouillant allègrement les lignes entre les genres – aussi à l’aise d’ailleurs pour parler aux enfants qu’aux adultes.



Formidablement en prise avec son époque, il ne s’est jamais soucié des modes, ni de l’air du temps. Il a fait l’éloge de la lecture alors qu’on annonçait la mort du livre – lequel éloge s’achevait sur les droits du lecteur, dont ceux, intangibles de ne pas lire et de lire n’importe quoi.

Intellectuel, il a scruté comme personne un corps tout au long d’une existence d’homme. Discret sur sa vie privée, il a été propulsé sur l’avant-scène médiatique par le succès de ses livres qui se sont vendus à plus de dix millions d’exemplaires pour ceux destinés aux adultes et plus d’un million pour ceux destinés aux enfants.

Enseignant, conteur magnifique de ses propres textes en audiolivre et sur scène, il a porté haut l’art de l’oralité.

Par Corinne Renou-Nativel
Réalisation : Doria Zénine. Prise de son : Jeremy Tuil. Attachée de production : Claire Poinsignon
franceculture.fr/


 
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