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Le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine traduit la confiance dont jouit le Royaume auprès des pays africains en tant que « modèle émergent à suivre en matière de développement socioéconomique », ont affirmé les participants au colloque tenu à Rabat le 15 février 2017.

« Le retour du Maroc à l’UA : défis, opportunités et perspectives », telle était la thématique du débat organisé par l’Institut des études africaines (IUA). Les conférenciers ont apporté un éclairage sur les opportunités du Maroc à mettre à profit son retour au sein de l’Union africaine.

Ont pris part à cette rencontre, des experts et des chercheurs spécialistes dans le droit international. Ainsi, en rappellent l'importance du retour du Royaume à l’Union africaine, les intervenants ont analysé les perspectives de cette réintégration, les nouveaux défis à relever, la convergence de la politique africaine marocaine avec celle de l’UA, les défis juridiques et politiques de ce retour.

Le directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques de Paris, Charles Saint-Prot, a souligné le rôle que le Maroc est appelé à jouer dans l’organisation de l’UA.
« Aujourd'hui, le Royaume a choisi de réintégrer la famille africaine parce que le moment est venu de donner une nouvelle impulsion à l'organisation régionale, dans l'intérêt des pays et des peuples de toute l'Afrique ».
Selon le Dr Charles Saint-Prot, le retour du Maroc est salutaire pour le continent en ce sens qu’il permettra d’aller vers la réforme de l’UA. Cette organisation a besoin d'être réformée, sur le plan pratique et idéologique.
« Relancer l’Union africaine consiste à mettre fin à des anomalies flagrantes. C'est dans ce contexte qu'il faut concevoir le retour du Maroc qui a bien entendu toute sa place dans l'institution. La réintégration du Maroc, un des rares pays émergents d'Afrique, est véritablement une chance pour une Union africaine qui a besoin de réformes profondes et d'une vision d'avenir concrète et dynamique ».
Il a été également question de discuter des modalités de gestion du dossier du Sahara dans le cadre de ce nouveau contexte, des politiques de partenariat du Maroc avec les pays africains, notamment les pays anglophones de l'Afrique australe. Le directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques parisien a expliqué la stratégie marocaine à renforcer son identité et corriger les incohérences induites par une infime minorité au sein de l’organisation.

Arlette Colin avec Presse





 
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