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Le 28 février le journal allemand Frankfurter Allgemeine a rapporté que pour la première fois l’OMS a publié la liste d’une douzaine de bactéries pour lesquelles on aurait besoin de nouveaux médicaments anti-microbiens (c’est-à-dire des médicaments qui bloquent les bactéries).

Cette liste présente 12 sortes de bactéries comme étant les plus dangereuses pour la santé humaine. Une idée répandue soutient que certains microbes, à commencer par des champignons et des bactéries, seraient les ennemis des hommes parce qu’ils causent certaines maladies ; ils devraient donc être combattus avec des médicaments spéciaux ; c’est une idée qui est entrée dans la structure mentale de beaucoup de personnes.


Un coup d’œil dans l’histoire montre qu’en particulier les deux microbiologistes Louis Pasteur en France et Robert Koch en Allemagne ont publié cet enseignement sur des bactéries dangereuses au 19ème siècle. Un microscope a permis de voir des bactéries pour la première fois en 1676. Pasteur lui-même défendait de son vivant la théorie suivante : « Les tissus en bonne santé sont comme stériles, donc sans germe. » Il a enseigné qu’on ne pouvait pas trouver de bactéries dans un corps en bonne santé.

Dans leur livre « La folie des virus », le Docteur Claus Köhnlein et le journaliste économiste Torsten Engelbrecht ont fait des recherches détaillées sur Pasteur et Koch. Ils écrivent qu’il y a longtemps que la théorie de Pasteur a été réfutée car dans toutes les expériences sur des animaux, les animaux dans un milieu stérile mouraient après quelques jours. En plus de cela, des recherches actuelles montrent que les bactéries sont essentielles pour la vie humaine. Un travail de recherche de 2004, qui a été publié dans la revue spécialisée intitulée « Nature Biotechnology », a montré que des chercheurs ont trouvé à peu près 100 billions de bactéries et de champignons rien que dans l’appareil digestif humain.


Le Professeur Jeremy Nicholson, qui est responsable de ce travail de recherche, a résumé cela en affirmant que l’homme peut être considéré comme un écosystème en soi dirigé par des micro-organismes. Y aurait-il quand même des bactéries qui présentent de plus grands dangers pour la santé humaine comme cela a été dogmatisé par l’OMS et l’industrie pharmaceutique ?

A la question : Jusqu’à quel point les bactéries sont-elles dangereuses pour l’homme, Köhnlein et Engelbrecht répondent de la manière suivante :

« On devrait juste penser au fait que sans les bactéries la vie humaine ne serait pas possible. Tout dans la nature, que ce soit au sujet des cellules ou du corps, tout se passe dans un équilibre. Les bactéries ne vivent pas isolées dans une atmosphère libre mais toujours dans un ensemble de cellules et de tissus. »

A la question : Pourquoi pourrait-on prouver que beaucoup de maladies sont dues à des bactéries prétendues « dangereuses », Köhnlein et Engelbrecht répondent par la question de ce qui vient en premier : Est-ce la bactérie ou est-ce le milieu de culture ? La réponse serait toujours que c’est l’environnement qui fait que les microbes se développent.

Cela expliquerait aussi pourquoi tellement de bactéries prétendument dangereuses (les streptocoques par exemple) se trouveraient sur la peau mais ne feraient aucun dégât. Les bactéries ne deviendraient dangereuses que quand elles se trouvent dans un milieu de culture favorable et se reproduisent ainsi de façon déséquilibrée ; c’est pourquoi c’est le milieu dans lequel se trouvent les bactéries qui les fait se développer. Les bactéries ne créent pas directement de maladies chez l’homme ; ce serait plutôt lié à un déséquilibre comme par exemple quand un système immunitaire affaibli laisse les bactéries se développer. Un déséquilibre corporel serait créé surtout par un manque de vitamines, de minéraux ou d’activité physique mais aussi par la consommation de drogues, l’abus d’alcool ou un excès de sucre. C’est seulement à cause des conditions défavorables que des bactéries en fait inoffensives deviendraient dangereuses.

Cela aurait été aussi le cas pour une maladie qui provoque de fortes diarrhées, le choléra, que l’on trouvait beaucoup dans les pays industriels du 19ème siècle. En cherchant la cause, les partisans de Pasteur ont accusé les bactéries du choléra sans prendre en compte le fait que les personnes contaminées par le choléra buvaient chaque jour de l’eau visiblement polluée et de l’eau non traitée envahie d’excréments et de produits chimiques industriels et qu’en plus de cela ils avaient une mauvaise hygiène de vie. Les bactéries du choléra pouvaient se reproduire grâce à l’eau polluée et elles infectaient ensuite les gens déjà affaiblis. Le choléra a finalement pu être repoussé avec une eau de meilleure qualité et une meilleure hygiène de vie.

Mais l’OMS et l’industrie pharmaceutique ne changent pas leur manière de penser malgré ces faits reconnus. Jusqu’à présent beaucoup de bactéries sont reconnues dangereuses pour la santé humaine et sont rendues responsables pour certaines maladies sans que les vraies causes soient nommées, à savoir de mauvaises conditions de vie. Cela donne naissance presque chaque année à de nouveaux vaccins contre de nouveaux poisons bactériens par exemple. Et la demande de médicaments pour stopper les bactéries devient de plus en plus forte. De cette manière l’industrie médicale se maintient, elle fait chaque année de plus en plus de profits mais elle se fonde sur une thèse déjà dépassée et clairement réfutée.

A cause de cela on doit se demander si l’industrie pharmaceutique agit vraiment pour le bien-être de la population ; il semble plutôt que l’enseignement sur les prétendues bactéries dangereuses agit seulement pour le bien-être de l’industrie pharmaceutique.

de C.H.
source:kla.tv/
Vu ici : reseauinternational.net/

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