Menu

News

Depuis le passage remarqué de Mennel Ibtissem à l’émission The Voice samedi 3 février, après les nombreux messages de soutien qui ont inondé les réseaux sociaux, dès le lendemain, ce sont d’autres messages haineux émanant de la mafia de la scène médiatique française qui sont venus éclipsés le talent du prodige. 


Outre les messages racistes, la machine islamophobe s’est mise en route accusant lamentablement la jeune candidate d’avoir chanté pour la Palestine ou encore d’être membre de l’association féministe Lallab pour qui elle a chanté lors de leur premier anniversaire, telles des crimes. 

Elle est aussi accusée, sur la base de captures d’écrans d’anciens tweets ou statuts sur Facebook, d’avoir relayé « des propos complotistes » après l’attentat de Nice en 2016 ou d’être « fan de Tariq Ramadan » après avoir partagé un post à l'occasion de la sortie d'un livre en 2016, donc bien avant l'affaire qui secoue l'islamologue. 

Face au déferlement de messages haineux la chanteuse a tenu, lundi 5 février, à délivrer un message public dans l'espoir de faire taire la polémique. « Depuis hier, je lis beaucoup de choses qui sont sorties de leur contexte. On me prête des intentions qui ne sont pas les miennes et qui ne reflètent aucunement ma pensée », fait-elle savoir. 

« Je suis née à Besançon, j’aime la France, j’aime mon pays. Je condamne bien évidement avec la plus grande fermeté le terrorisme. C’était la raison de ma colère. Comment imaginer défendre l’indéfendable ! », assure la jeune femme, qui assure prôner grâce à sa voix « un message d'amour, de paix et de tolérance ». 

« La preuve en est mon choix de chanter Hallelujah de Léonard Cohen. Cette chanson illustre parfaitement le message que je souhaite faire passer en tant qu’artiste », conclut-elle. Un choix qui s’est avéré concluant, les quatre coachs de The Voice l’ayant tous voulu l’avoir dans leur équipe. Avec The Voice, « seule la voix compte » et non les opinions. Tant qu’elles ne sont pas racistes. 


 
Top