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Au Japon, le bilan s'alourdit encore dans le sillage de la pire catastrophe naturelle des 36 dernières années, principalement due à des inondations et des glissements de terrain consécutifs à des pluies diluviennes dans l'ouest de l'archipel.

Alors que débute la saison cyclonique, la Japon a connu une succession de tempêtes dans un intervalle de temps trés court qui ont engendré une quantité de pluie sans précédent que le sol déjà humide n'a pas pu absorber. 

Plus de 200 corps sans vie ont été retrouvés mais environ 130 personnes manquent encore à l'appel alors que le bilan s’aggrave de jour en jour...

Selon les dernier calculs à la date du 11 juillet, le nombre des victimes des averses dans l'ouest du Japon se monte à 200 morts, 64 disparus tandis que 244 000 foyer sont toujours privés d'eau. 

Parmi les 13 préfectures touchées par les inondations et les glissements de terrain, les taux de mortalité étaient les plus élevés à Hiroshima, Okayama et Ehime. Au moins 42 personnes étaient encore portées disparues dans la préfecture d'Hiroshima, tandis que les recherches se poursuivaient dans la préfecture d'Okayama pour 18 d'entre elles. 

Le gouvernement a indiqué avoir reçu 483 rapports de glissements de terrain dans 29 préfectures, comprenant 358 effondrements de falaises, 109 flux de débris et 16 éboulements.
Soixante-trois décès dus aux glissements de terrain ont été confirmés.

Les images satellites montrent des dégâts gigantesques sur près de 500 km2 : des villes et des villages inondés par des torrents de boues, des maisons emportées par les glissements de terrain, des routes et des voies ferrées bloquées, des pans de forêts dévastés...


Constituée à plus de 70 % de montagnes et collines, la topographie du territoire nippon favorise les glissements de terrain. Dans certains endroits, l’eau serait montée jusqu’à une hauteur de 4,8 mètres. Des dizaines de milliers d'habitants ont trouvé refuge dans des bâtiments publics.

Plus de 70 000 militaires, pompiers et policiers participent aux recherches et au déblaiement sous un soleil de plomb. Les températures dépassent les 30 degrés, ce qui complique les conditions de vie des sinistrés et pourrait favoriser la propagation de maladies infectieuses. Quant aux dégâts matériels, ils se montent à l'équivalent de plusieurs milliards de dollars. 


Le Premier ministre Shinzo Abe a annulé une tournée internationale et s’est rendu mercredi dans la province d’Okayama. Il a promis aux zones touchées une aide financière massive, mais il reste critiqué pour sa gestion de crise, jugée trop tardive.

Fortement critiqué par l’opposition, le gouvernement a admis que le fait que les habitants n’aient pas pu partir à temps soulève la question des méthodes d’évaluation du danger. 

Le pays n'est pas étranger aux catastrophes naturelles, en particulier les tremblements de terre et a acquis de l'expérience quand il s'agit de nettoyages massifs. Mais cette tempête a révélé que les autorités doivent en faire plus pour planifier les inondations.



 
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