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La brigade de répression du banditisme enquête sur trois vols avec effraction, commis aux domiciles de joueurs du club parisien. En un mois à peine, la police judiciaire parisienne a été saisie de trois affaires de cambriolages d’appartements luxueux appartenant à des stars du Paris Saint-Germain. 

Le 24 décembre, des malfaiteurs ont visité le domicile de l’attaquant camerounais Eric Maxim Choupo-Moting dans le XVIIe arrondissement de la capitale, non loin du parc Monceau. Le joueur, qui fêtait Noël en Allemagne avec ses proches, a été prévenu par une notification sur son smartphone, déclenchée par l’alarme de son logement. Un système qu’il venait à peine de mettre en place après un précédent cambriolage… fin novembre. 

Ce mercredi, à son retour en France, le joueur de football de 29 ans s’est présenté aux services de police pour évaluer le préjudice. Il n’était pas certain que les voleurs aient eu le temps d’emporter un larcin dans leur fuite précipitée. En revanche, Choupo-Moting avait été délesté d’environ 700 000 euros de bijoux, montres et maroquinerie lors de la première mise à sac de son appartement. 

Le 23 décembre, c’est le défenseur brésilien Thiago Silva qui a eu la surprise de voir sa résidence, située dans un quartier chic du XVIe, près de la porte d’Auteuil, cambriolée. Les voleurs ont emporté un coffre-fort qui contenait de la joaillerie, une dizaine de montres pour une valeur d’1,5 million d’euros ainsi que son passeport. 

Des équipes inspirées des Pink Panthers 
Un groupe de cinq Serbes a ainsi été neutralisé lundi dans le XVIIe par le 1er district de la Police judiciaire (PJ) de Paris et la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) : au moins trois cambriolages, pour des valeurs de 200 000 euros au moins, leur sont imputés. Un autre trio de Serbes a été interpellé le 16 décembre par la Brigade de répression du banditisme (BRB) en flagrant délit, avec des bijoux et sacs de luxe cachés sous une couette, estimés à 2,5 millions d’euros, qu’ils venaient de dérober chez une milliardaire brésilienne. Deux réseaux entièrement démantelés. 

« Ce sont souvent des équipes d’Europe de l’Est, spécialistes dans le descellement des coffres-forts. Non reliées entre elles, elles sont inspirées des Pink Panthers », indique un policier de la PJ. Une piste creusée, notamment, pour les faits chez Thiago Silva en raison du mode opératoire similaire. 

Si cette série de vols chez les stars du PSG n’est pas comparable au phénomène observé à l’OM, où le grand banditisme avait été soupçonné d’avoir ciblé les joueurs avec la complicité de leur entourage, elle pose question sur la vulnérabilité des footballeurs. 

« Le problème, ce sont les réseaux sociaux et leurs conjoints, déplore une source interne au PSG. Les joueurs ou leurs femmes y racontent toute leur vie, leur soirée, leurs derniers achats luxueux avec des photos à l’appui… Autant envoyer directement leur adresse aux cambrioleurs ! » Selon cette même source, certains joueurs seraient, néanmoins, plus prudents. À l’image de Neymar, qui dispose en permanence d’un vigile à son domicile parisien et Marco Verrati qui envoie un agent de sécurité chez lui en cas d’absence. 


 
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