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L’espoir renaît en Italie. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, le nombre de patients hospitalisés aux soins intensifs a diminué. Il n’avait jamais baissé depuis l’explosion de la pandémie dans la péninsule italienne, à la fin février. Cette décrue inédite est notamment observée en Lombardie, une des régions les plus touchées par la maladie, et qui est située au nord du pays.

Le chiffre officiel des décès est aussi en diminution constante, après avoir atteint un maximum de près de 1000 morts le 27 mars. Selon le bilan quotidien, 681 personnes ont perdu la vie en 24 heures dans le pays; un nombre élevé, mais qui est lui aussi en baisse de plus de 10 % par rapport au bilan de vendredi. L’Italie demeure le pays le plus meurtri par la COVID-19, pour l'instant, avec plus de 15 000 morts.


Les Espagnols voient eux aussi une petite lueur d’espoir. La hausse du nombre de cas a ralenti progressivement depuis le milieu de la semaine dernière et le nombre de morts baisse depuis deux jours de suite, après le record de 950 décès annoncé jeudi. Un membre de la protection civile espagnol offre ses souhaits d'anniversaire à une fillette sur un balcon. Les Espagnols seront confinés au moins jusqu'au 25 avril.

Le gouvernement espagnol ne baisse toutefois pas sa garde. Le confinement général de la population va être prolongé jusqu’au 25 avril. D’autres prolongations ne sont pas exclues par le gouvernement, afin de freiner la propagation du virus, qui a tué près de 12 000 personnes, et de réduire le risque d’une seconde vague de contagion.

À la veille de l’allocution télévisée de la reine d’Angleterre à l’attention des Britanniques et du Commonwealth, le Royaume-Uni a connu un nouveau record quotidien de 708 morts supplémentaires de patients atteints par la maladie, parmi lesquels un enfant de 5 ans. Au total, plus de 4300 personnes sont mortes dans le pays depuis le début de la pandémie.

En France, un essai clinique consistant à transfuser du plasma sanguin de personnes guéries de la COVID-19 vers des patients gravement atteints commencera la semaine prochaine. Les médecins français espèrent que les anticorps développés par les personnes guéries pourront transférer aux personnes atteintes l'immunité qu'ils confèrent, alors que la maladie a tué plus 7500 personnes dans le pays, dont 441 pour la journée de samedi.

Aux États-Unis, l'agence fédérale du médicament, la Food and Drug Administration (FDA), a donné son feu vert pour tester de tels traitements pour traiter les patients atteints par la COVID-19. Des tests sont également menés en Chine.

La course mondiale à l’équipement médical se poursuit et le président américain a réitéré son intention de tout faire pour fournir en masques les Américains, et ce, au détriment des alliés des États-Unis qui cherchent à en importer.

En Tunisie, le Parlement a accordé à l’exécutif des pouvoirs exceptionnels. Le président pourra légiférer directement durant deux mois, afin d’accélérer l’adoption de mesures visant à faire face à la pandémie. Cette décision fait craindre une centralisation du pouvoir exécutif dans l’unique pays à avoir continué sur la voie de la démocratisation après les soulèvements du printemps arabe.

De son côté, l’Algérie a étendu les mesures de confinement partiel à l’ensemble de son territoire pour freiner la propagation du virus, qui a fait 130 morts dans le pays. C’est donc l’ensemble des wilayas (préfectures) qui seront soumises à un couvre-feu de 19h à 7h. Une seule d’entre elles, située au sud d’Alger, est soumise au confinement total.

Les pays du Golfe prennent aussi des mesures afin de limiter la propagation du virus. À Dubaï, seule une personne par foyer est maintenant autorisée à quitter le domicile familial pour des besoins essentiels, comme aller faire l’épicerie ou à la pharmacie. Les autorités de l’émirat ont aussi lancé un « programme de désinfection » des lieux publics. Les Émirats arabes unis comptent officiellement plus de 1500 cas et 10 décès liés à la COVID-19.
Situation critique au Brésil

Le ministère brésilien de la Santé a tiré la sonnette d’alarme : le Brésil manque de tout pour affronter la vague de COVID-19 qui est en train de déferler sur le pays. Respirateurs, lits en soins intensifs, personnel qualifié, équipements protection et test de diagnostics font défaut alors que le nombre de cas a augmenté de manière exponentielle ces derniers jours. En attendant que le pays s’approvisionne en matériel médical, les autorités sanitaires insistent sur l’importance d’appliquer les mesures de distanciation sociale, contrairement à ce que prône le président Jair Bolsonaro, pour qui la COVID-19 n’est qu’une petite grippe.





 
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