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Il y a trente ans Guy Debord écrivait dans ses Commentaires : « On entend dire que la science est maintenant soumise à des impératifs de rentabilité économique ; cela a toujours été vrai. Ce qui est nouveau, c’est que l’économie en soit venue à faire ouvertement la guerre aux humains ; non plus seulement aux possibilités de leur vie, mais à celles de leur survie. C’est alors que la pensée scientifique a choisi, contre une grande part de son propre passé anti-esclavagiste, de servir la domination spectaculaire. »

Et Debord de souligner, sur cette disparition de la science et de la médecine qui nous sidèrent maintenant : 
« On ne demande plus à la science de comprendre le monde, ou d’y améliorer quelque chose. On lui demande de justifier instantanément tout ce qui se fait. »
On sait que les mondialistes veulent réduire la population mondiale, interdire la famille ou instaurer le camp de concentration électronique ; on découvre que ces possédés veulent aussi imposer la coprophagie.

Ils ne prennent plus de gants. Leur pathologie génocidaire de ploutocrates ne connaît plus de limites car nous nous laissons circonvenir, et notre absence de résistance les déchaîne. Toute contestation de leur ubris totalitaire est taxée de complotisme, et les exonère. Ils veulent même nous faire bouffer de la merde. Un excellent texte de Vincent Held nous informe à ce sujet.

La Fondation Gates s’intéresse de près à la production de diverses ressources à partir des excréments humains – dans le domaine alimentaire, notamment. Siège de la Toilet Board Coalition, la Suisse semble être particulièrement impliquée dans le projet peu ragoûtant de la « toilet economy » …

Vincent Held rappelle :
Il y a un peu plus de deux ans de cela, l’ONG Foodwatch défrayait la chronique en révélant quelques-uns des « ingrédients cachés » de la nourriture industrielle française. Et la presse de pointer la présence de résidus et autres sécrétions d’insectes dans les bonbons, les glaces, les sodas… et ce, notamment dans certains produits commercialisés par Danone et Nestlé.
Les insectes sont au menu :
De fait, il semblerait bien qu’aujourd’hui, l’emploi d’insectes ait vocation à se généraliser dans nos productions agroalimentaires. C’est ce que la prestigieuse École polytechnique de Zurich (EPFZ) appelle, dans un jargon d’affaires un peu comique, les « insect value chains ».
Les égouts du paradis seront au rendez-vous alors :
Une hypothèse d’autant plus envisageable que Firmenich a noué, au cours des dernières années, un partenariat de « développement durable » avec l’EAWAG – qui propose, comme on l’a vu, d’utiliser l’eau des égouts à des fins alimentaires. Mieux encore : Firmenich fait partie de la « Toilet Board Coalition ». Un groupement mené par la Bill & Melinda Gates Foundation – et dont la raison d’être est de produire des « marchandises de valeur » à partir de « déchets biologiques » !
La science célèbre les noces bronzées des mouches et de la merde :
Or, là encore, il se trouve que l’EAWAG collabore avec la Toilet Board Coalition en tant que « partenaire académique » ! On sera donc peu surpris d’apprendre que la Toilet Board Coalition s’intéresse énormément à la production de mouches soldats noires à partir de matières fécales…?

Après Vincent Held devient encore plus lyrique ; il est vrai qu’avec Bill Gates, sponsor numéro un de nos journaux et de la merde médiatique donc avalée par nos compatriotes moins éveillés, nous ne sommes jamais au bout de nos peines :
Dans « l’économie circulaire », l’eau issue de la cuvette de vos toilettes (« poop water ») vous sera donc à nouveau servie à boire. Quant à votre mixtion et vos selles, quelques transformations biochimiques plus ou moins présentables permettront de vous les resservir à manger. Pour le plus grand bonheur des leaders mondiaux de l’agroalimentaire, qui pourront puiser dans des ressources « nutritionnelles » abondantes et bon marché, tout en accroissant considérablement leurs exportations d’eau minérale – vers l’Asie, par exemple.
Et de conclure :
Bienvenue dans « l’économie consciente et durable » du XXIème siècle, où la coprophagie devient « saine » et « l’écologie »… extrêmement rentable.
C’est Debord qui ajoutait que le destin de la démocratie occidentale n’était pas de finir en « despotisme éclairé »….

Nicolas Bonnal




 
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