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Reconnaître tout le bien qui vous arrive dans la vie est ce qui sert de fondement à l’abondance. En fait, tout ce que vous estimez que le monde retient et ne vous donne pas, c’est exactement ce que vous retenez et ne donnez pas . Vous le retenez parce que, profondément, vous pensez que vous êtes petit et que vous n’avez rien à donner.

Essayez de faire l’exercice suivant pendant une semaine ou deux et observez de quelle façon il change votre réalité. Quoi que ce soit que vous pensiez que les gens retiennent et ne vous donnent pas ( louanges, appréciation, aide, amour, bienveillance, etc), donnez le leur. Vous ne l’avez pas ? Faites comme si vous l’aviez et cela viendra. Alors, dés que vous commencerez à donner, vous commencerez aussi à recevoir. Vous ne pouvez pas recevoir ce que vous ne donnez pas. Ce qui entre et le pendant de ce qui sort. Ce que vous pensez que le monde retient et ne vous donne pas, vous l’avez déjà. Si vous ne le laissez pas sortir, vous ne saurez même pas que vous le possédez. Ceci comprends aussi l’abondance. La loi qui veut que ce qui entre soit le pendant de ce qui sort est exprimé par Jésus dans cette image puissante : 
« Donnez, et l’on vous donnera, on versera dans le pan de votre vêtement une bonne mesure bien tassée, secouée et débordante ; car on emploiera, à votre égard, la mesure dont vous vous serez servi pour mesurer. La source de toute abondance ne se trouve pas à l’extérieur de vous, elle fait partie de ce que vous êtes. Commencez cependant par reconnaître l’abondance à l’extérieur de vous. Voyez la plénitude la vie, la chaleur du soleil sur votre peau, les magnifiques fleurs dans la vitrine du fleuriste, le fruit succulent dans lequel vous mordez ou l’abondante pluie qui tombe du ciel et vous trempe. La plénitude de la vie est dans tout. Quand vous reconnaissez l’abondance qui est tout autour de vous, l’abondance latente en vous s’éveille. Laissez là alors sortir. »
Eckhart Tolle, Nouvelle Terre, Pages 161/162
"Vers la fin des années 1970, je prenais chaque jour le repas du midi avec un ou deux amis à la cafétéria du centre des étudiants du premier cycle de l'université de Cambridge où j'étudiais. Parfois, un homme en fauteuil roulant était attablé à une table proche de la mienne, en général accompagné de trois au quatre personnes. Un jour, alors qu'il était attablé directement en face de moi, je ne pus m'empêcher de l'observer de plus près. Ce que je vis me choqua. Il semblait totalement paralysé, son corps était émacié, sa tête courbée en permanence vers l'avant. Une des personnes l'accompagnant lui mettait délicatement sa nourriture dans la bouche, qui retombait en majeure partie dans une petite assiette, qu'une autre personne tenait sous son menton. De temps en temps, l'homme attaché à son fauteuil roulant émettait des grognements inintelligibles. Quelqu'un approchait alors son oreille de sa bouche et interprétait ce qu'il venait de dire. Plus tard, je demandai à mon ami s'il savait de qui il s'agissait. "Bien sûr que je le sais, dit-il. C'est un professeur de mathématiques et les gens qui sont avec lui sont ses étudiants. Il a la maladie du neurone moteur qui paralyse progressivement chaque partie de son corps. On lui donne au maximun cinq ans à vivre. C'est le sort le plus horrible qui puisse attendre un être humain." Quelques semaines plus tard, alors que je quittais le bâtiment, il y entrait. Pendant que je tenais la porte pour que sa chaise roulante puisse passer, nos yeux se croisèrent. Je constatai avec surprise que ses yeux étaient limpides. Pas de trace de misère intérieure. Je sus immédiatement qu'il avait renoncé à la résistance, qu'il vivait dans le lâcher-prise.

Plusieurs années plus tard, alors que j'achetais un journal dans un kiosque à journaux, j'eus la stupéfaction de le voir sur la couverture d'un magazine mondialement célèbre. Non seulement il était encore vivant, mais il était également devenu le théoricien de la physique le plus célèbre, Stephen Hawking. Un beau commentaire dans l'article vint confirmer ce que j'avais pressenti lorsque je l'avais regardé dans les yeux plusieurs années plus tôt. Il faisait en effet le commentaire suivant sur sa vie (dorénavant avec l'aide d'un synthétiseur vocal) :

" Qu'aurais-je pu souhaiter de plus ?" 
Eckart Tolle Nouvelle Terre p179/180
 
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