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Les vérités de Laurent Toubiana offrent un regard rafraîchissant sur la "grande crise du Covid-19". Il ramène notre virus préféré à sa véritable dimension. Dimension fort éloignée de celle de la version gouvernementale. Dans un essai décapant, Covid 19, le chercheur Laurent Toubiana explique pourquoi et comment les autorités ont menti aux Français pour leur faire accepter l’inacceptable.

Au tout début de la crise du Covid, entre janvier et mars 2020, il a étudié, avec plusieurs confrères, les données préliminaires qui ont été très rapidement disponibles. Il a annoncé dès le 11 mars 2020, soit une semaine avant le confinement, que l’épidémie atteindrait probablement son pic fin mars, que la phase épidémique elle-même devrait s’achever fin avril et qu’elle ne serait pas particulièrement sévère. Or, quand on regarde les chiffres deux ans plus tard, c’est exactement ce qui s’est passé : cette épidémie a causé des morts, certes, mais pas plus qu’une épidémie de grippe saisonnière. Au regard des images et des discours apocalyptiques délivrés depuis deux ans, cela semble difficile à croire mais c’est pourtant la réalité, confirmée dans ce livre par une étude rigoureuse des chiffres officiels.Au cours de cette longue crise, à plusieurs reprises et avec prudence, Laurent Toubiana, a apporté des éclaircissements pour corriger les perspectives. Il a tenté d’expliquer très tôt en quoi cette nouvelle épidémie ne correspondait pas aux descriptions dramatiques qui en était faites.

La fausse théorie de la vague
Dès lors que l’épidémie a entamé une nette décrue à partir de la mi-avril 2020, les interventions télévisées du Directeur Général de la Santé se sont estompées et nous n’avons plus entendu parler de ces indicateurs mortifères. Il faut dire que les chiffres finissaient par mettre en lumière à quel point les autorités sanitaires se trompaient. Nous l’avons un peu oublié, mais ces autorités nous prédisaient une deuxième vague dès le déconfinement avec le spectre d’une nouvelle grande peur du redémarrage une semaine seulement après le déconfinement. Un certain « Monsieur déconfinement » était à la manœuvre, il était aussi surnommé « Monsieur Couteau Suisse du Gouvernement » avant même d’être nommé premier ministre du même gouvernement. Depuis, ce Jean Castex est poursuivi par cette métaphore du « Second Couteau des Basses-Œuvres du Gouvernement », dans laquelle, du reste, il semble se complaire.
Par expérience, il avait aussi averti d’un éventuel risque de panique, risque qui pouvait être amplifié par un mécanisme de mimétisme international.Mais les autorités ont choisi de ne pas écouter, et même de mépriser, les centaines de scientifiques qui, comme lui, avait averti que cette épidémie ne serait probablement pas aussi grave qu’annoncé. Nos dirigeants ont massivement cédé à la panique et préféré s’abriter derrière les modélisations absurdes qui prédisaient des centaines de milliers de morts, pour faire accepter aux populations des mesures liberticides sans aucune validité scientifique.La peur de la maladie et de la mort est profonde. Au cours de cette crise, les autorités sanitaires ont écouté les habituelles sirènes alarmistes et opté pour des mesures extravagantes. Elles ont exploité la peur et parfois l’ont engendrée et maintenue par une communication anxiogène, pour faire accepter leurs choix. Rares sont les pays qui ont fait confiance à leurs épidémiologistes.

Chiffres définitifs à l’appui, Laurent Toubiana montre ici que ces pays, par exemple la Suède, ont incontestablement mieux géré cette crise à tous les niveaux. Saturation des hôpitaux, campagnes de test massives, obligation vaccinale, mortalité, le récit médiatique de cette épidémie est tout simplement mensonger. Laurent Toubiana propose d’adopter une autre vision, au plus près de la réalité.

Répandre la peur : 
La première période que j’ai commentée dans le chapitre précédent et que j’ai appelée « période de sidération » a été relativement courte, quatre mois environ. En revanche, celle qui a suivi à partir de juillet 2020 s’inscrit dans le temps long : je l’appelle la « période de la terreur », une période mettant en œuvre des tactiques permettant de maintenir le sentiment d’un danger imminent. La sensation de présence d’un mal invisible qui circule dans la population a tétanisé les individus qui se sont soumis en acceptant d’être « protégés » par des mesures de plus en plus coercitives et intrusives.
« Forcer » les populations à accepter l’inacceptable
Ces méthodes, qui peuvent être utilisées soit pour des individus soit pour des populations, ont un effet formidable pour contrôler les masses à très grande échelle. De telle méthodes opportunistes sont interprétables sous une certaine grille de lecture comme s’apparentant à des techniques de conditionnement.
« Nous ne voulons plus être gouvernés par la peur »
Le choc avait été monstrueux et j’ai compris que mes prises de positions, pourtant peu médiatisées, avaient généré à mon égard, une méfiance considérable. J’étais considéré comme une sorte de réprouvé, une personne peu fréquentable. De nombreuses portes se sont fermées. La plupart de mes amis ne voulaient plus discuter avec moi, plus me parler, plus me voir. J’étais isolé. Par ailleurs, j’apprends avec surprise et sans qu’aucune explication me soit donnée que des partenariats existants depuis de longues années entre certaines associations de médecins et l’institut que je dirige ne seront plus reconduits. Dans mon unité de recherche Inserm, des chercheurs me font savoir qu’il ne faut plus citer le nom du laboratoire, car cela pourrait faire de l’ombre à leurs travaux.
Docteur en physique, épidémiologiste et chercheur à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), Laurent Toubiana est un spécialiste du recueil et de l’analyse des données de santé.


 
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