Le cap des 2 000 migrants et réfugiés morts cette année en mer Méditerranée en tentant de gagner l'Europe par la mer a été franchi ce week-end, selon les chiffres rendus publics par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le cap des 2 000 migrants et réfugiés morts cette année en mer Méditerranée en tentant de gagner l'Europe par la mer a été franchi ce week-end, selon les chiffres rendus publics mardi 4 août par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ce bilan est supérieur au nombre de 1 607 personnes ayant péri au cours de la même période il y a un an. Sur l'ensemble de l'année 2014, 3 279 personnes ont perdu la vie.
Environ 188 000 migrants sont arrivés depuis janvier en Europe via la Méditerranée : parmi eux, 90 500 ont débarqué en Grèce et 97 000 en Italie. Les décès sont essentiellement enregistrés dans les tentatives de traversée depuis l'Afrique du Nord vers l'Italie. La route pour rejoindre les îles grecques est plus courte.
Dix-neuf décès dans le canal de Sicile la semaine dernière sont venus alourdir le bilan, précise l'OIM. Dans un des cas, 14 corps ramenés dans le port sicilien de Messine, les migrants sont morts d'épuisement et de soif après que l'eau potable eut été utilisée pour refroidir le moteur du bateau, selon les témoignages recueillis.
Face à cette situation dramatique, l'Organisation internationale pour les migrations a appelé l'Union européenne à mettre en œuvre des mesures de long terme, notamment à Calais, en France, d'où des centaines de migrants tentent chaque jour de passer en Grande-Bretagne. « L'OIM pense que la dimension humaine de la situation à Calais doit devenir une priorité, la France et la Grande-Bretagne étant confrontées à d'importants problèmes de sécurité et à des perturbations du tourisme et du commerce », a déclaré son directeur général, William Lacy Swing, dans un communiqué.
Pour l'organisation, les migrants s'y retrouvent « bloqués dans une situation précaire avec peu de solutions alternatives ». « Le nombre des migrants qui arrivent est tout à fait gérable pour l'UE, au vu de l'ampleur de son territoire et de ses ressource», a ajouté Eugenio Ambrosio, directeur régional de l'OIM pour l'Union européenne, la Norvège et la Suisse.
Source Mediapart
Le cap des 2 000 migrants et réfugiés morts cette année en mer Méditerranée en tentant de gagner l'Europe par la mer a été franchi ce week-end, selon les chiffres rendus publics mardi 4 août par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Ce bilan est supérieur au nombre de 1 607 personnes ayant péri au cours de la même période il y a un an. Sur l'ensemble de l'année 2014, 3 279 personnes ont perdu la vie.
Environ 188 000 migrants sont arrivés depuis janvier en Europe via la Méditerranée : parmi eux, 90 500 ont débarqué en Grèce et 97 000 en Italie. Les décès sont essentiellement enregistrés dans les tentatives de traversée depuis l'Afrique du Nord vers l'Italie. La route pour rejoindre les îles grecques est plus courte.
Dix-neuf décès dans le canal de Sicile la semaine dernière sont venus alourdir le bilan, précise l'OIM. Dans un des cas, 14 corps ramenés dans le port sicilien de Messine, les migrants sont morts d'épuisement et de soif après que l'eau potable eut été utilisée pour refroidir le moteur du bateau, selon les témoignages recueillis.
Face à cette situation dramatique, l'Organisation internationale pour les migrations a appelé l'Union européenne à mettre en œuvre des mesures de long terme, notamment à Calais, en France, d'où des centaines de migrants tentent chaque jour de passer en Grande-Bretagne. « L'OIM pense que la dimension humaine de la situation à Calais doit devenir une priorité, la France et la Grande-Bretagne étant confrontées à d'importants problèmes de sécurité et à des perturbations du tourisme et du commerce », a déclaré son directeur général, William Lacy Swing, dans un communiqué.
Pour l'organisation, les migrants s'y retrouvent « bloqués dans une situation précaire avec peu de solutions alternatives ». « Le nombre des migrants qui arrivent est tout à fait gérable pour l'UE, au vu de l'ampleur de son territoire et de ses ressource», a ajouté Eugenio Ambrosio, directeur régional de l'OIM pour l'Union européenne, la Norvège et la Suisse.
Source Mediapart